Forum : Emploi et carrière
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de
AmyLee
le Mar 24 Mai 2005 13:59
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Profession: Juriste
Je pense également qu'il y a des problèmes internes occultes qui rentrent parfois en compte, voire des histoires de pistons de dernière minute. Genre le neveu du DRH ou le fils de la voisine du PDG qui justement est en recherche d'emploi depuis 2 semaines et qui arrive comme une fleur pour piquer la place aux candidats"officiels".
de
Dzemil
le Mar 24 Mai 2005 14:03
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Je vais me faire l'avocat du diable

mais je vais défendre les pistonnés. Je n'ai hélas pas la chance d'avoir quelqu'un de ma famille dans le droit, mais je peux vous dire que si c'était le cas, je ne me génerais pas pour faire jouer les pistons.
Lorsqu'on voit la situation pour les JD, avec la réplique permanente "pas assez d'expérience, les stages ne comptent pas", et bien en tant que jeune diplomée, je ne me génerais pas de supplier papa de me prendre dans sa boite ou de me pistonner chez des clients pour que je puisse me faire mes premières expériences/
Bon, ok, flagellez moi
(bon, je dis ça, mais je serais la première à raler de me faire prendre la place sous le nez par le fils du patron

)
de
SRVGH
le Mar 24 Mai 2005 14:16
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Profession: Juriste
Cédric a écrit :Bonjour,
On peut parfaitement être un "gros chiens" dans son travail pour défendre sa place et être des plus "cool" lorsque l'on sort du bureau.
Personnellement, je pense qu'il faut mettre l'aspect professionnel de côté une fois que l'on rentre chez soi, d'autant plus qu'une fois rentré, le compteur ne tourne plus!

Attention toutefois à ne pas aller trop loin dans l'aspect "gros chien" parce que c'est justement avec ce genre de raisonnements que le monde du travail devient une prison avec ses tortionnaires, pervers et autres. On s'imagine souvent à la moindre occasion du fait justement de la tension de l'emploi, que quiconque arrive dans la place (notamment un JD) vous veut votre place, ce qui justifie toutes les réactions de défense possible et imaginables sur la seule base d'un procés d'intention.
Oui le monde du travail est extrêmement dur, c'est le lieu de toutes les violences psychologiques et de toutes les bassesses humaines. C'est l'honneur des gens de bien que de savoir se défendre sans toutefois sombrer dans le coté obscur...
"Ce n'est pas la théorie qui est fausse, c'est la réalité qui a tort." (Réaction d'un prix nobel d'économie à la démonstration de l'inefficience de la théorie de la main invisible)
de
SRVGH
le Mar 24 Mai 2005 14:22
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AmyLee a écrit :Je pense également qu'il y a des problèmes internes occultes qui rentrent parfois en compte, voire des histoires de pistons de dernière minute. Genre le neveu du DRH ou le fils de la voisine du PDG qui justement est en recherche d'emploi depuis 2 semaines et qui arrive comme une fleur pour piquer la place aux candidats"officiels".

Justement à ce propos, un ami à moi avait passé toute une batterie de tests pour entrer dans une banque. (personnalité, entretien à plusieurs etc...) pour finalement se retrouver lourdé comme tant d'autres. Or le soir même, il rencontrait dans le métro un de ses co-candidats qui lui annonça qu'il avait été retenu et qu'il avait le poste. Quelques stations de métro plus loin, ce dernier lui annonça finalement qu'il était pistonné et que sa réussite ne devait rien aux multiples tests débiles qu'on avait fait passer à tous les candidats. Les dés étaient pipés, les jeux étaient faits. On a fait déplacer tous ces candidats pour donner le change. Ces pratiques existent bel et bien. Il s'agit de contourner les régles de recrutements internes en faisant croire à un recrutement libre et égalitaire alors qu'il n'en est rien. Il s'agit du bon vieux piston à papa bien de chez nous. Non sérieusement il faut se garder de trop s'investir dans les désidératas des recruteurs et autres psy du travail. Souvent ça n'est là que pour donner le change.
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de
sev
le Mar 24 Mai 2005 14:32
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SRVGH a écrit :Les dés étaient pipés, les jeux étaient faits. On a fait déplacer tous ces candidats pour donner le change.
le problème c'est que nous candidats après on va se poser des milliards de questions, pour savoir ce qu'on a mal fait, ce qu'on n'aurait pas du dire et sur quels points il faut se remettre en cause ! Voire pire on va commencer à perdre confiance en soi et se dire qu'on est pas faits pour les entretiens. Dans certaines villes de province l'effet piston et connaissances est encore pire qu'à Paris. Je ne comprends vraiment pas l'intérêt d'organiser des faux recrutements si ils ont déjà choisi !
Ceci dit dans le cas d'AmyLee c'est peut-être tout simplement le résultat d'une mauvaise organisation en interne...
de
SRVGH
le Mar 24 Mai 2005 14:40
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sev a écrit :Dans certaines villes de province l'effet piston et connaissances est encore pire qu'à Paris. Je ne comprends vraiment pas l'intérêt d'organiser des faux recrutements si ils ont déjà choisi !
L'intérêt? Il est bien simple. Le monde du travail fonctionne par référence à des valeurs (travail, productivité, compétence, honnêteté, sportif, amitié, santé) tout en les niant systématiquement dans ses actions et faits. Le piston c'est pas vu comme une valeur dans le monde du travail. Il faut donc le cacher, tout en le faisant jouer à plein. C'est tout, et pas plus compliqué que ça.
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de
Hervé
le Mar 24 Mai 2005 14:50
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Je confirme que le fait que les procédures de recrutement sont souvent lancées pour donner un semblant de vitrine "légaliste" au recrutement. Ou alors peut être que le process avait été lancé avant l'usage du piston... Du coup, si on a déjà convoqué des gens, on va jusqu'au bout. On ne va pas annuler le rendez-vous juste parce qu'en interne quelqu'un a pistonné un autre.
Mais je ne voudrais pas qu'on dise que le piston est quelque chose d'absolument mauvais. je me souviens qu'il y a déjà longtemps nous avions eu un débat sur le sujet. Le piston peut être constructif ou destructif. Destructif, ça voudrais dire imposer un candidat contre d'autres. Constructif ça veut dire présenter un candidat parmi d'autre en le faisant sortir du lot parce qu'on le connait. Dansl e premier cas, le recruteur est lié et ne peut pas faire autrement que de choisir le candidat. dans le second il garde son pouvoir d'appréciation des qualités et défauts, de ladéquation du candidat avec le poste et son environnement.
Quand les cons voleront, il fera nuit en plein jour...
de
SRVGH
le Mar 24 Mai 2005 14:52
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Hervé a écrit :Je confirme que le fait que les procédures de recrutement sont souvent lancées pour donner un semblant de vitrine "légaliste" au recrutement. Ou alors peut être que le process avait été lancé avant l'usage du piston... Du coup, si on a déjà convoqué des gens, on va jusqu'au bout. On ne va pas annuler le rendez-vous juste parce qu'en interne quelqu'un a pistonné un autre.
Mais je ne voudrais pas qu'on dise que le piston est quelque chose d'absolument mauvais. je me souviens qu'il y a déjà longtemps nous avions eu un débat sur le sujet. Le piston peut être constructif ou destructif. Destructif, ça voudrais dire imposer un candidat contre d'autres. Constructif ça veut dire présenter un candidat parmi d'autre en le faisant sortir du lot parce qu'on le connait. Dansl e premier cas, le recruteur est lié et ne peut pas faire autrement que de choisir le candidat. dans le second il garde son pouvoir d'appréciation des qualités et défauts, de ladéquation du candidat avec le poste et son environnement.
Tout à fait d'accord,
Du reste, le piston destructif, est extrêmement difficile à assumer pour ledit pistonné.
Il n'en reste pas moins que le piston quel qu'il soit n'est pas considéré comme une valeur positive dans le monde du travail.
"Ce n'est pas la théorie qui est fausse, c'est la réalité qui a tort." (Réaction d'un prix nobel d'économie à la démonstration de l'inefficience de la théorie de la main invisible)
de
Hervé
le Mar 24 Mai 2005 14:55
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Il est tout aussi difficile à assumer pour le pistonneur si le candidat ne donne pas vraiment satisfaction non plus: il entame sa crédibilité selon le niveau d'insatisfaction...
Quand les cons voleront, il fera nuit en plein jour...
de
jalex78
le Mar 24 Mai 2005 14:59
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jalex78
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Hervé a écrit :Il est tout aussi difficile à assumer pour le pistonneur si le candidat ne donne pas vraiment satisfaction non plus: il entame sa crédibilité selon le niveau d'insatisfaction...
le piston ... c'est très chaud ! il faut être sûr de son coup, sûr de la personne que l'on pistonne et du poste sur lequel on la pistonne !
parce qu'effectivement pistonner quelqu'un sur un poste et que la personne se plante ... vive la crédibilité ensuite du pistonneur ! il est plutôt mal barré !
c'est encore plus vrai lorsqu'il s'agit d'un piston dans un même groupe ... je pense aux grands groupes ayant plusieurs activités ... ce piston raté revient nécessairement un jour au pistonneur et souvent plus rapidement que si cela avait été à l'extérieur du groupe !
donc le piston ... oui ... mais avec modération ... comme l'alcool ... changement de sujet ... je vais au café
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