LE FORUM DES MEMBRES DU VILLAGE

Au moins c'est franc. Quoique...
Avoir sa maîtrise sans rien foutre du tout est à mon sens impossible. Vous avez donc du travailler quelque part...
La question est pourquoi alors dire que vous n'avez rien foutu pour avoir la maîtrise en droit?
Est-ce une façon de vous valoriser indirectement, même si ça n'en a pas l'air? Parce que j'ai la conviction que quelque soit le chemin qu'on prend, du fait même de l'obligation de mémorisation inhérente au droit, il est rigoureusement impossible (à moins d'être un as de la triche) de passer ses examens sans travailler.
Maintenant, c'est vrai, j'ai rencontré de hauts diplômés, ainsi que des avocats, qui étaient humainement de vrais cons, mais ils ont tout de même travaillé.

Je pense que ce qu'il voulait dire c'est que par rapport au plus grand nombre, il n'a pas fait grand chose... Je le suppose puisque c'est également un peu mon cas: je peux considérer que par rapport à un grand nombre que je voyais trimer comme des dingues, de mon côté, c'était plutôt à la cool (aussi bien en prépa, qu'en école de commerce, qu'à la fac de droit)! Donc oui, pour avoir ses examens (ou concours), il faut travailler un minimum. Mais pour certains, dont je faisais partie, on peut vraiment parler d'un minimum. Je précise que je n'en tire aucune gloire particulière: c'est surtout une question de méthode et de priorités, et la chance d'avoir une bonne mémoire (qu'il s'agit tout de même de travailler) et... soyons fous, j'ai un peu de réflexion tout de même ;o)

Au moins c'est franc. Quoique...
Avoir sa maîtrise sans rien foutre du tout est à mon sens impossible. Vous avez donc du travailler quelque part...
La question est pourquoi alors dire que vous n'avez rien foutu pour avoir la maîtrise en droit?
Est-ce une façon de vous valoriser indirectement, même si ça n'en a pas l'air? Parce que j'ai la conviction que quelque soit le chemin qu'on prend, du fait même de l'obligation de mémorisation inhérente au droit, il est rigoureusement impossible (à moins d'être un as de la triche) de passer ses examens sans travailler.
Maintenant, c'est vrai, j'ai rencontré de hauts diplômés, ainsi que des avocats, qui étaient humainement de vrais cons, mais ils ont tout de même travaillé.

Je pense que ce qu'il voulait dire c'est que par rapport au plus grand nombre, il n'a pas fait grand chose... Je le suppose puisque c'est également un peu mon cas: je peux considérer que par rapport à un grand nombre que je voyais trimer comme des dingues, de mon côté, c'était plutôt à la cool (aussi bien en prépa, qu'en école de commerce, qu'à la fac de droit)! Donc oui, pour avoir ses examens (ou concours), il faut travailler un minimum. Mais pour certains, dont je faisais partie, on peut vraiment parler d'un minimum. Je précise que je n'en tire aucune gloire particulière: c'est surtout une question de méthode et de priorités, et la chance d'avoir une bonne mémoire (qu'il s'agit tout de même de travailler) et... soyons fous, j'ai un peu de réflexion tout de même ;o)

ok je vois je me retrouve aussi un peu là dedans.

moi aussi.

Vous remarquerez que peu de filles ont pratiqué ces méthodes, la plupart des étudiantes en droit étant des dingues de travail (la plupart mais pas toutes)

quote="nulla data sine lege"]moi aussi.

Vous remarquerez que peu de filles ont pratiqué ces méthodes, la plupart des étudiantes en droit étant des dingues de travail (la plupart mais pas toutes)[/quote]

Tout à fait exact... En DESS, nous étions 4 gars pour 28 filles ==> ça bossait vraiment dur du côté des filles pendant que nous jouions à la belote devant une petite bière

de même, nous étions très peu de mecs, et pour le recrutement, e meilleur d'entre nous atteignait à peine la moyenne générale de la moins bonne des filles sur les 4 années précédentes. Sur un plan quantitatif au moins, et compétitif, elles étaient meilleures, mais on avait aussi été recruté pour notre capacité à détendre l'atmosphère souvent délétère entre intellectuelles battantes

notre méthode: une petite bière et une belote

de même, nous étions très peu de mecs, et pour le recrutement, e meilleur d'entre nous atteignait à peine la moyenne générale de la moins bonne des filles sur les 4 années précédentes. Sur un plan quantitatif au moins, et compétitif, elles étaient meilleures, mais on avait aussi été recruté pour notre capacité à détendre l'atmosphère souvent délétère entre intellectuelles battantes

notre méthode: une petite bière et une belote

En tout cas j'espère vivement que personne n'a honte de cela sur ce forum, que personne n'aura l'outrecuidance de mettre en rapport les difficultés présentes des JD en droit sur le marché du travail avec le fait que nombre d'entre nous n'ont pas travaillé autant qu'il le devraient.
Ca n'a aucun rapport, j'en veux pour preuve les récits des années d'écoles de mes potes HEC et écoles d'ingénieurs de toute spécialité. Une fois la prépa passée, excusez moi l'expression, mais c'était tout de même beaucoup de beuveries et de coucheries. Quand j'y repense ils étaient beaucoup plus "dépravés" que moi pauvre petit étudiant en droit. Maintenant je galère, et ils réussissent.

D'ailleurs c'est un des points qui me dégouttent le plus, on entend souvent dire que c'est facile poru personne, mais ce que je vois autour de moi, c'est que certains ingé sont beaucoup moins pressés que les juristes en poste. La situation est tellement tendue pour les juristes que ça s'en ressent sur leurs conditions de travail. Il est terriblement difficile de trouver un job, et lorsqu'on en a un, terriblement difficile de l'occuper, puisque ça pousse au dehors.
Certains galèrent beaucoup moins à l'accés et à l'exercice de l'emploi. J'aurais du faire ingé moi...

Les ingénieurs ont du travail au départ par contre les seniors sont en grande difficulté et très peu sont en poste. Dans mes amis Mines , Arts et Métiers, INSA, ENSI il y a que 40% des personnes qui ont un poste après 50 ans .Enfin par rapport au droit , il est très difficile dans leur sercteur de créer une entreprise sans gros moyens financiers ,ce qui n'est pas le cas des juristes qui avec un petit capital peuvent monter une boîte de conseil.
Enfin contrairement à une idée reçue , on ne peut reprocher aux juristes d'avoir fait une classe préparatoire car il y a des tableaux de classification dans les gros groupes pour les salaires qui doivent être donnés aux diplômés et notamment pour ceux qui ont suivi des classes préparatoires où certains diplômes juridiques sont portés comme le DJCE , le DESS Droit des affaires de Paris 1 et Paris 2 classés avec la sélection à l'entrée . Voir le QUID 2006 qui a repris cette classification classes préparatoire où figure aussi uniquement Sciences Po Paris .
Cordialement

de même, nous étions très peu de mecs, et pour le recrutement, e meilleur d'entre nous atteignait à peine la moyenne générale de la moins bonne des filles sur les 4 années précédentes. Sur un plan quantitatif au moins, et compétitif, elles étaient meilleures, mais on avait aussi été recruté pour notre capacité à détendre l'atmosphère souvent délétère entre intellectuelles battantes

notre méthode: une petite bière et une belote

En tout cas j'espère vivement que personne n'a honte de cela sur ce forum, que personne n'aura l'outrecuidance de mettre en rapport les difficultés présentes des JD en droit sur le marché du travail avec le fait que nombre d'entre nous n'ont pas travaillé autant qu'il le devraient.
Ca n'a aucun rapport, j'en veux pour preuve les récits des années d'écoles de mes potes HEC et écoles d'ingénieurs de toute spécialité. Une fois la prépa passée, excusez moi l'expression, mais c'était tout de même beaucoup de beuveries et de coucheries. Quand j'y repense ils étaient beaucoup plus "dépravés" que moi pauvre petit étudiant en droit. Maintenant je galère, et ils réussissent.

D'ailleurs c'est un des points qui me dégouttent le plus, on entend souvent dire que c'est facile poru personne, mais ce que je vois autour de moi, c'est que certains ingé sont beaucoup moins pressés que les juristes en poste. La situation est tellement tendue pour les juristes que ça s'en ressent sur leurs conditions de travail. Il est terriblement difficile de trouver un job, et lorsqu'on en a un, terriblement difficile de l'occuper, puisque ça pousse au dehors.
Certains galèrent beaucoup moins à l'accés et à l'exercice de l'emploi. J'aurais du faire ingé moi...

la sélection par l'argent mon ami, la sélection par l'argent ! On a plus avec un diplôme d'Ecole de commerce qui coûte plus cher, alors que seules les deux premières années sont dures à passer !

la sélection par l'argent mon ami, la sélection par l'argent !

Une grosse idee recue mon ami !!!!!

oh sans doute, mon analyse s'arrête à la comparaison des frais d'inscription, et des débouchés, voila tout !