LE FORUM DES MEMBRES DU VILLAGE

Par contre, si comme des nombreux français, l'anglais vous laisse perplexe, il est urgent d'essayer au moins de combler cette lacune par une autre langue, comme l'espagnol ou l'allemand.

ou le chinois...

Alors je voudrais préciser 2 choses (puisque je vois que les gens ne prennent pas le temps de lire et déforment les propos des autres) :

1/ Je n'ai jamais dit que l'anglais n'était pas primordial : pour preuve j'ai fait un DEUG spé anglais et j'ai tjs fait de l'anglais pendant tout mon cursus. Je lis, écris et parle l'anglais.

2/ Il y a 5/6 ans quand j'ai commencé mes études de droit, on ne savait même pas ce qu'était un LLM !!! Et aujourd'hui c'est à la mode c'est tout !
Ce que je déplore c'est que les profs vous bassinent en vous disant à longueur de temps que le DESS/DEA est le sésame pour trouver un emploi. Nous étudiants, nous les croyons puisque nous n'avons pas forcément d'autres référents (parents juristes ou avocats...) Et au final, on découvre que son DESS ou son DEA ne "suffit pas". Pardonnez-moi la déception ! C'était peut-être à moi de me renseigner bien sûr mais qu'on me donne toutes les cartes en main, et ça la fac ne le fait pas forcément.

Et je ne "critique" pas la fac, je donne mon avis. Je ne lui crache pas dessus non plus, je suis très contente d'y avoir passé 5 années très enrichissantes. J'ai encore le droit de donner mon avis sur qqch que je connais non ?

Merci et bonne journée !

Bonjour,
effectivement le droit devrait être enseigné à l'Université de façon sérieuse et une LLM ne devrait pas être utile. Vous avez raison de dire que l'Anglais est important et qu'une LLM serait remplacable par une formation en France. L'université devrait former avec des partenariats sans qu'il soit besoin de partir et de retarder sa carrière d'un an en encore. La Sorbonne a réagi avec le King's C.
Cordialement

Idem à Bordeaux IV ou il est possible de partir en Maîtrise pour une année sanctionnée par un LLB soit à l’université de Kent soit à celle de Liverpool.

Je confirme que personnellement je suis en master 1..en maitrise quoi (ca aussi on pourrait en parler mais bon...) et qu'on vient juste d'apprendre qu'il existerait un fameux diplome, le LLM, dont personne ne sait vraiment en quoi il consiste (ni les profs, ni l'administration...) mais que c'est bien de l'avoir...si si c'est écrit sur la petite affichette qui en fait la pub: bref: SU - PER!

Quant a vos post, ils m'inquiètent un peu, moi qui voulais justement me diriger vers un DJCE, être juriste d'entreprise...du haut de mes 21 ans...jvous rassure je ne me faisais guère d'illusion et savais bien que le chômage me gueterais malgré un parcours sans embuches...bref, peut etre que devrais-je deja penser a ma reconversion En attendant que je sois plus vieux...

au fait des juristes de 21ans non, mais des juges de 24 pas de pb..

Je ne souhaitais vexer personne et je suis moi aussi très contente de mes années passées à la Fac (Toulouse 1 et Lyon 2). Je voulais simplement réagir sur le fait que la fac ne dit pas tout, et qu'il ne faut pas s'attendre à tout savoir sur les débouchés grâce à elle, car je crois finalement, que ce n'est pas ce qu'elle cherche à faire (et on peut le déplorer car ça provoque un décalage avec la vie active). Cette réflexion m'est venue après avoir, moi aussi, été très déçue et déconcertée en réalisant le fossé qui sépare la fac de la réalité. J'aurais aimé des formations plus professionnalisantes et plus "vendables" auprès des entreprises, j'aurais aimé savoir dès le début que le droit ne mène pas à tout (même si je pense que j'aurais quand même choisi cette voie), j'aurais aimé avoir plus d'infos sur les formations à l'étranger et leur importance, j'aurai aimé plus de cours dispensés dans d'autres langues, ... Bref, j'aurais aimé beaucoup plus, et surtout plus de transparence mais ce que j'aurais surtout aimé, c'est descendre de mon nuage beaucoup plus tôt ! La faute à qui, je ne sais pas trop, peut-être un peu la mienne...
Et par rapport à AmyLee que j'espère ne pas avoir blessé(e), je comprends ce qu'est la douche froide ressentie à la sortie des études, quand on s'est cassé la tête à réussir ses études et qu'on connait si mal le marché juridique parce qu'on a personne dans son entourage qui sait ce qu'est le monde du droit (ce qui est mon cas moi aussi).

et concernant Lolo, pas de panique, il ne faut pas hésiter à faire un Master 2 (DEA ou DESS) car le marché est encore plus difficile pour ce qui ne peuvent pas répondre aux très nombreuses annonces qui demandent minimum Bac+5.

Mais tout irait bien mieux pour tout le monde si on était enfin embauché !!! Bonne chance à tous à ce niveau là !

Idem à Bordeaux IV ou il est possible de partir en Maîtrise pour une année sanctionnée par un LLB soit à l’université de Kent soit à celle de Liverpool.

J'ai suivi ce prgramme et je suis partie a canterburry (université du Kent)

Bravo ChatChat c'est le bon choix

Et par rapport à AmyLee que j'espère ne pas avoir blessé(e), je comprends ce qu'est la douche froide ressentie à la sortie des études, quand on s'est cassé la tête à réussir ses études et qu'on connait si mal le marché juridique parce qu'on a personne dans son entourage qui sait ce qu'est le monde du droit (ce qui est mon cas moi aussi).

Non ne t'inquiète pas Magalilegrand, je ne suis pas vexée.

Et je partage tout à fait tes sentiments concernant la fac. Il y a un fossé énorme entre la fac et le monde du travail et la fac n'est pas assez dans la réalité ! Il faudrait plus d'intéractivité entre l'entreprise et la fac (par exemple, un obligation de stage dès la licence). Si j'avais attendu la fac pour faire des stages, pour avoir des expériences professionnelles, hé bien je n'aurai commencé qu'en 5e année de droit avec le stage obligatoire de DESS !

La fac a les "qualités de ses défauts".

Moins d'encadrement signifie davantage de prise en charge personnelle. Et qui dit davantage de prise en charge personnelle dit une autonomie accrue et une plus grande curiosité et un plus grand sens de l'adaptation aux circonstances.
Un pur universitaire apprend à ne compter que sur lui même, c'est un plus pour l'adaptabilité et le changement d'activité professionnelle.

Et puis, cela permet aux candidats réellement motivés de se démarquer.
En effet, les grandes écoles ou les formations qui encadrent trop l'individu en le noyant dans un groupe, ne favorise pas la prise en charge personnelle, pourtant gage de qualité dans un univers marqué par la précarité du travail. Le manque d'autonomie se fait parfois ressentir sur l'attitude des candidats qui deviennent réellement drogués aux conseils qu'on peut leur donner si bien qu'ils ne prennent plus aucune initiative d'eux mêmes.

Bon je suis un peu extrême peut être, mais la réalité n'en est pas très éloignée parfois.