LE FORUM DES MEMBRES DU VILLAGE

Bonjour !

Je viens "greffer" ma question sur celles précédemment exposées.

Il y a t'il des formalités particulières à effectuer lorsque l'on souhaite intégrer l'école des avocats sur titre ? Faut-il "prévenir" que l'on souhaite intégrer l'école lors de la prochaine session ? Faut-il soutenir sa thèse avant une date butoir ?

Merci beaucoup pour vos réponses !

Bonjour,
Raisonnons par analogie. J'ai soutenu en septembre 2011 et me suis inscrit à l'EFB en novembre. A l'époque, j'avais seulement eu à me préinscrire avant de recevoir une convocation pour l'inscription définitive. La seule exigence était d'avoir soutenu avant le début des cours, avec possibilité d'inscription tardive (qui ne me concernait pas mais d'autres ont soutenu jusqu'en décembre). Je dépendais d'une fac assez lointaine de mon domicile mais c'est ce dernier qui a prévalu au moment du choix géographique. Peut-être soutenez-vous à Lille (ou Valenciennes) et souhaitez-vous vous inscrire au CRFPA de Lille, ce qui évitera toute inquiétude à ce propos.
Cela étant, rien ne vous empêche d'adresser un courriel au CRFPA dans lequel vous souhaitez vous inscrire prochainement, surtout si vous connaissez déjà votre date de soutenance.
Bien à vous,
MEEM

Pour l'histoire du droit, c'est avant tout du droit. les doctorants sont issus de master 1 de carrières judiciaires (c'est mon cas), droit privé, droit public, etc. et souvent ont fait un autre master 2 de droit positif (par exemple, pour moi, droit de la famille). Certains sujets sont très contemporains et techniques. Les docteurs en histoire du droit sont donc des juristes comme les autres et non des hurluberlus qui confondent Justinien et le droit actuel. Les abus viennent, à mon humble avis, plutôt des politistes qui eux, n'ont pas vraiment de formation juridique mais qui sont dispensés du CRFPA alors que beaucoup d'entre eux n'ont pas le niveau et échouent au CAPA lorsqu'ils sont docteurs en sciences politiques

Je m'ajoute à mon tour au sujet. J'ai un M1 de droit public et un M1 de Philo, et je voudrais me diriger vers une thèse de philosophie politique (avec des éléments de droit concret).

Je pense pouvoir inscrire ma thèse en "Science Politique" (Section 04 du CNU), qui se trouve dans la section "Droit, économie et gestion", groupe 1...

Et je voulais donc savoir : Est-il possible d'être dispensé de l'examen d'entrée à l'EFB en ayant un M1 de droit et en étant docteur en science politique ?

Merci d'avance !

Je m'ajoute à mon tour au sujet. J'ai un M1 de droit public et un M1 de Philo, et je voudrais me diriger vers une thèse de philosophie politique (avec des éléments de droit concret).

Je pense pouvoir inscrire ma thèse en "Science Politique" (Section 04 du CNU), qui se trouve dans la section "Droit, économie et gestion", groupe 1...

Et je voulais donc savoir : Est-il possible d'être dispensé de l'examen d'entrée à l'EFB en ayant un M1 de droit et en étant docteur en science politique ?

Merci d'avance !

Sans vérification, je réponds par l'affirmative (je suis à peu près sûr de ce que j'avance, mais les textes sont faciles à consulter). Sinon, vous pouvez peut-être aussi bien rattacher votre thèse aux sections 01 à 03 (la mienne est également très teintée de philosophie, je suis dans la section 02, pas 04) d'autant que vous n'êtes pas à proprement parler politiste de formation.

Et je voulais donc savoir : Est-il possible d'être dispensé de l'examen d'entrée à l'EFB en ayant un M1 de droit et en étant docteur en science politique ?

Merci d'avance !

Sans vérification, je réponds par l'affirmative (je suis à peu près sûr de ce que j'avance, mais les textes sont faciles à consulter). Sinon, vous pouvez peut-être aussi bien rattacher votre thèse aux sections 01 à 03 (la mienne est également très teintée de philosophie, je suis dans la section 02, pas 04) d'autant que vous n'êtes pas à proprement parler politiste de formation.

Bonjour à tous les deux, bonjour à toutes et à tous,

Personnellement, bien que n'étant pas moi-même juriste à proprement parler, je serais à première vue beaucoup moins catégorique que Mon ego et moi : les textes de référence sont apparemment les articles 97 et suivants du décret n°91-1197 du 27 novembre 1991 organisant la profession d’avocat, ainsi que l’article 12 de la loi n° 71-1130 du 31 décembre 1971 portant réforme de certaines professions judiciaires et juridiques... Or ni l'un ni l'autre ne font référence au doctorat de science politique...

Probablement suis-je passé au travers d'une modification, cela m'intéresserait grandement si l'un d'entre vous pouvait éclairer mon esprit en me prouvant que j'ai effectivement tort.

En vous remerciant par avance, chers amis juristes.



Un jeune et humble docteur en science politique

Et je voulais donc savoir : Est-il possible d'être dispensé de l'examen d'entrée à l'EFB en ayant un M1 de droit et en étant docteur en science politique ?

Merci d'avance !

Sans vérification, je réponds par l'affirmative (je suis à peu près sûr de ce que j'avance, mais les textes sont faciles à consulter). Sinon, vous pouvez peut-être aussi bien rattacher votre thèse aux sections 01 à 03 (la mienne est également très teintée de philosophie, je suis dans la section 02, pas 04) d'autant que vous n'êtes pas à proprement parler politiste de formation.

Bonjour à tous les deux, bonjour à toutes et à tous,

Personnellement, bien que n'étant pas moi-même juriste à proprement parler, je serais à première vue beaucoup moins catégorique que Mon ego et moi : les textes de référence sont apparemment les articles 97 et suivants du décret n°91-1197 du 27 novembre 1991 organisant la profession d’avocat, ainsi que l’article 12 de la loi n° 71-1130 du 31 décembre 1971 portant réforme de certaines professions judiciaires et juridiques... Or ni l'un ni l'autre ne font référence au doctorat de science politique...

Probablement suis-je passé au travers d'une modification, cela m'intéresserait grandement si l'un d'entre vous pouvait éclairer mon esprit en me prouvant que j'ai effectivement tort.

En vous remerciant par avance, chers amis juristes.



Un jeune et humble docteur en science politique

J'étais visiblement trop sûr de ma mémoire et en effet, à la relecture des textes, je ne trouve rien permettant à un docteur en science politique de bénéficier de la même passerelle (pour les juristes, c'est l'article 12-1 de la loi de 1971). Pourtant j'étais à peu près certain (et de bonne foi) que cette passerelle existait. Je retourne chercher un peu quand même, je déteste me laisser duper par ma mémoire...

Un jeune (?) et pas suffisamment humble docteur en droit.

Bonjour

Dans une réponse ministérielle publiée le 5 mars 2013, la ministre de la Justice a mis fin à la polémique qui sévit depuis la résolution du Conseil national des barreaux des 15 et 16 juin 2012.

Pour mémoire, cette résolution vise à supprimer la dispense d'examen d'accès au Centre régional de formation professionnelle des avocats (CRFPA) dont bénéficient les doctorants en droit (L. n° 71-1130, 31 déc. 1971, art. 12-1 al. 3 ; v. notre actualité du 11/10/2012 : L'opinion de Dominique Piau sur les réformes relative à l'accès à la profession d'avocat).

Cette position du CNB n'a pas été suivie par la Chancellerie. Interrogée par Daniel Fasquelle, député UMP du Pas-de-Calais, Christiane Taubira a déclaré qu'"au regard de l'excellence attachée au doctorat en droit, la dispense d'examen d'accès au CRFPA telle qu'elle existe actuellement en faveur des docteurs en droit ne sera pas supprimée".


Rép. min. à QE n° 8091, JOAN Q. 5 mars 2013, p. 2618

Bonjour

Dans une réponse ministérielle publiée le 5 mars 2013, la ministre de la Justice a mis fin à la polémique qui sévit depuis la résolution du Conseil national des barreaux des 15 et 16 juin 2012.

Pour mémoire, cette résolution vise à supprimer la dispense d'examen d'accès au Centre régional de formation professionnelle des avocats (CRFPA) dont bénéficient les doctorants en droit (L. n° 71-1130, 31 déc. 1971, art. 12-1 al. 3 ; v. notre actualité du 11/10/2012 : L'opinion de Dominique Piau sur les réformes relative à l'accès à la profession d'avocat).

Cette position du CNB n'a pas été suivie par la Chancellerie. Interrogée par Daniel Fasquelle, député UMP du Pas-de-Calais, Christiane Taubira a déclaré qu'"au regard de l'excellence attachée au doctorat en droit, la dispense d'examen d'accès au CRFPA telle qu'elle existe actuellement en faveur des docteurs en droit ne sera pas supprimée".


Rép. min. à QE n° 8091, JOAN Q. 5 mars 2013, p. 2618

Merci potok et merci Madame la Ministre.
Ca va commencer à chauffer au CNB, maintenant que Paris s'en va...