LE FORUM DES MEMBRES DU VILLAGE

Assez d'accord pour ce qui est de la condescendance, si on pouvait s'en passer ...

Pour ce qui est des contre-exemples, j'en ai également croisé ... mais jamais dans les jeunes générations.

Si l'objectif est de trouver un emploi de juriste, je ne suis pas certaine que sortir d'un "grand" M2 parisien ( ) soit un avantage prépondérant sur le marché de l'emploi...Sinon, il y aurait finalement assez peu de juristes en France l
Un CV, c'est loin, très loin d'être un intitulé de M2...Il y a la maîtrise de l'anglais, les expériences et la manière dont on sait les valoriser, la personnalité...
En fait, pour moi, c'est aussi bidon que le bac : peu importe le lycée dans lequel on le passe, peu importe la mention, ce qui compte c'est ce qu'on en fait après!
Etudiante, je lisais le forum et je flippais en lisant des posts comme celui-ci parce que le côté snob "label fac parisienne" me dégoûtait, mais j'avais quand même un peu peur de ne pas trouver d'emploi. Rien à voir en fait! Que tous les bouseux de province se rassurent
(je n'ai que des contre-exemples de jeunes générations à vous proposer )

Euuuuuuuuuuh...
Enfin vous aurez l'occasion de croiser beaucoup de contre-exemples.

Bah j'en ai déjà croisé quelques-uns, mais ils sont rares (et tendent à le devenir de plus en plus amha). Bon après les cabinets d'affaires parisiens ne sont pas le centre du monde non plus...

CQFD. Fondamentalement, je pense la même chose que nocpitaloc vient d'écrire.

Mais enfin MEM, nous n'avons pas assez d'expérience pour nous prononcer

En revanche vous ne vous privez pas d'afficher votre condescendance

En ce qui me concerne, jamais. Enfin c'est beaucoup plus de l'ironie que de la condescendance et je lis votre post en me rendant compte que vous citez aiki qui me cite. Peut-être la critique lui était-elle adressée et l'ai-je indûment prise pour moi.
Par contre et au fond, c'est surtout cette idée de "cote des diplômes" qui m'agace pas mal, surtout si on la relie de manière mécanique avec le marché du travail ; et ce d'autant plus que la discussion sur cette question est à peu près constante, avec sa saisonnalité. Si personne n'embauche, vous pouvez avoir le plus beau diplôme du monde, vous mettrez du temps à trouver un poste ; inversement si la conjoncture est favorable au salarié, avec un moindre diplôme, vous pouvez trouver un poste au moins conforme à vos attentes. Je ne vous apprends rien.
Mais insister tout le temps sur la cote des diplômes, c'est une ânerie de SMBG ou équivalent, dont la raison de vivre consiste à vendre un classement qui repose sur des facteurs contestables, évalués de manière fort peu rigoureuse. C'est un peu comme mesurer la valeur artistique d'une oeuvre à ses chiffres de vente. Autant je peux comprendre que le contenu précis importe aux étudiants, parce que ce sont les connaissances que le diplômé pourra mettre en oeuvre ensuite, autant j'accueille fraîchement ces foutaises de classements : le recruteur ne recrute pas un intitulé de M2 mais un candidat, avec tout ce qu'il y a en plus du dernier diplôme obtenu.
Bien à vous,
MEEM, légèrement condescendant.

A MEM : CQFD et pas mieux

Ha MERCI!!! Sérieusement c'est épuisant ces non-sens disant que si on sort pas d'un M2 trop réputé-coté-mondialement-internationalement-reconnu (par qui, par quoi???) on n'a aucune chance de s'en sortir dans la vie

A Bibine : ne vous inquiétez pas car généralement, ce sont des discours tenus par des étudiants qui entretiennent la légende.
Heureusement, ce n'est que du verbiage sauf, en effet, pour quelques boîtes ou recruteurs parisianistes

...

Je visais aiki en parlant de condescendance. Pour le reste nous sommes bien d'accord, et j'ai fait amende honorable concernant la formulation maladroite de mon premier post.

Cela dit la question initiale de benedicte3 était bien de comparer les M2 droit des affaires de Dauphine à ceux de Paris I et II, et non de savoir comment présenter son CV. Donc si j'ai le droit de lui répondre par un argument concret, c'est que les M2 de Paris I et II sont ceux qui reçoivent le plus de candidatures en France, donc sont les plus sélectifs. Il me semble également que ce sont ceux que l'on retrouve le plus souvent en cabinet et dans les directions juridiques/fiscales du CAC par la suite, puisque j'imagine que si elle pose ce type de question c'est qu'elle souhaite bosser plus tard dans ce type de structure (qui constitue un débouché naturel des M2 droit des aff de Paris et sa région).

Il est évident que l'on rencontre tous les jours (ou presque) des exceptions à ce que je raconte, mais mon ressenti est que malheureusement elles tendent à devenir de plus en plus rares.
Après libre à chacun de s'imaginer qu'il s'agit de verbiage lorsque l'on dit qu'un M2 droit des affaires de la fac de Chambéry (au hasard) ouvre autant de portes qu'un M2 droit des affaires d'Assas...

Je suis d'accord avec Jeff (non, Jeff, t'es pas tout seul). Je viens d'une fac "moyenne" de province et j'ai fait une formation complémentaire à P1. Je me suis vu dire en entretien, plusieurs fois, que j'avais été contacté sur la base de cette formation à P1 alors que le poste n'avait que très peu à voir avec la dite formation et tout à voir avec mon M2 provincial ...

A mon sens, les deux excès sont potentiellement préjudiciables. Ne jurer que par des M2 dits "réputés" peut mener à s'autocensurer si on n'y accède pas. A l'inverse, ne pas se préoccuper de la "réputation" et du réseau de son M2 amène de nombreux JD à de grosses désillusions.

Pour faire simple, à mon niveau et à l'aide de la fameuse méthode du doigt mouillé, je vois bien plus de JD se retrouvant le bec dans l'eau que les contre-exemples que vous évoquez.

Bonjour,
Je reviens à la question initiale: Dauphine est connue pour le droit des affaires et la fiscalité.
@ benedicte: réfléchissez bien à votre projet personnel, désolé d'être matérialiste mais D des affaires et fiscalité sont des formations banquables. Droit européen et international, j'ai encore des doutes sauf exceptions...
Dans mes audits j'ai croisé des salariés diplômés de formations juridiques en droit international et être employés comme "déclarants" en douane d'une grande entreprise...salaires très faibles...1.800 € nets maxi au bout de 3 ans d'activité...
Qu'un(e) étudiant(e) soit diplômé d'une fac "cotée" est une chose, tout dépend ensuite de son orientation professionnelle. Il ne sert à rien de "sortir" de Paris 1 et de se retrouver fonctionnaire de catégorie B à la Ville de Paris!!
Par contre un cursus d'une fac cotée (notamment Paris) peut ouvrir des opportunités à l'étranger...
La cotation des facs des droits n'est pas une ineptie quand on raisonne Europe et Amérique du Nord / Sud...

Hé bé! que de réponses!
Il est vrai que le débat a viré au "est ce utile d'avoir un master coté parisianiste" ou "qu'est ce qu'un master coté" alors que ma question ne remettait pas en cause cela (je rejoins jeff_75). Après c'est pas inintéressant loin de là, ma question ne veut pas dire que je compte absolument y postuler comme s'il n'y avait que ce types de masters d'un tant soit peu valables, ni même que j'ai les notes pour y entrer d'ailleurs ^^. Cela était surtout par curiosité et étant en M1 forcément je me pose beaucoup de questions pour l'année prochaine, mais j'ai encore beaucoup de pistes et ne suis décidée en rien.
je rejoins un peu ce qui a été dit, peut être qu'on nous bourre le crane à nous dire qu'il faut absolument un master coté et qu'il y a un coté un peu superficiel à tout ça alors que d'autres choses comptent. mais soyons honnetes, si on peut, c'est mieux. Vu le marché d'aujourd'hui, il faut se distinguer et la réputation des facs y est pour beaucoup, que l'on trouve ça juste ou non. Après il faut pouvoir y accéder c'est encore autre chose.. je suis ok avec lucio : " les deux excès sont potentiellement préjudiciables. Ne jurer que par des M2 dits "réputés" peut mener à s'autocensurer si on n'y accède pas. A l'inverse, ne pas se préoccuper de la "réputation" et du réseau de son M2 amène de nombreux JD à de grosses désillusions."


Pour revenir à Dauphine, merci pour les infos! Donc bonne fac surtout pour affaires et fiscalité. C'est bien ce qu'il me semblait. Bon après même si pour certains recruteurs Paris I ou II est encore mieux, je vais pas chipoter et je peux pas le me permettre de toute façon ^^, on va déjà voir mes possibilités.
Il est vrai que j'ai également entendu qu'il valait mieux faire droit des affaires et fiscal (ceci dit le M2 droit des affaires de Dauphine est général et je pense qu'il est bien, après il y a celui de fiscalité de l'entreprise aussi) mais bizarrement j'ai pas mal entendu le contraire ces derniers temps. Pas mal de gens me disent que ça commence à être assez bouché ou sélectif (surtout fisca) et qu'il valait peut être mieux se tourner vers l'international ou autre. Je dois avouer que je me perd. Après peut être que ça dépend de quel droit international on parle, le droit international et européen des affaires me parait pas exclu. En revanche les masters de droit européen et international "purs" je sais pas trop, et celui de dauphine s'intitule affaires mais en regardant le contenu il fait plus européen tout court.
Quand on pense droit des affaires on pense surtout fiscalité, mais voyez vous d'autres domaines qui marchent bien (en plus avec la crise...)? En fait quelles sont les branches qui marchent le mieux? (même s'il ne faut pas se fier qu'à ça mais à ce qu'on a envie de faire aussi). Les M2 sont surtout fisca et bancaires en fait, donc y a pas 36 000 possibilités. Pas trop de masters des affaires généraux, à part les magistères ou DJCE mais faut avoir des super super notes..