LE FORUM DES MEMBRES DU VILLAGE

Salut a tous !!!

alors je suis en m2 de droit du contentieux et je comptais faire l'IEJ.
Cependant, je comptais le faire a Paris V car le taux de réussite est assez élevé et surtout que ce n'est pas une usine comme Nanterre, (ma fac actuelle) . Mais les frais s'élèvent à 840euros
Alors que j'ai déjà payé 450 euros environ, pour m'inscrire en M2 a Nanterre
En plus de ça, je vais me retrouver au barreau de Versailles au lieu de Paris ...

Donc, soit je fais l'iej à Paris 5 : 840-850euros environ
Soit je fais l'iej a Nanterre, mais je serais dans cette énorme usine où il existe X master 1 et X master 2 dont 80% feront tous l'iej , mais je paie 450euros (sachant qu'a Nanterre, le taux de reussite est un des moins élevé)

Soit je fais rien, et je finis mes études entant que juriste chômeuse sans ambition

une conseil ?

Ah oui, il faut absolument que vous fassiez l'IEJ pour pouvoir exercer en tant que jeune avocat esclave sous payé qui vendra père et mère pour une place en entreprise.

Ah oui, il faut absolument que vous fassiez l'IEJ pour pouvoir exercer en tant que jeune avocat esclave sous payé qui vendra père et mère pour une place en entreprise.

Mais ce jeune capaien sera directement en concurrence avec des M2 comme lui sans expérience à la sortie de son école donc.... ?

Normalement le simple juriste aura une année et demi de plus d'expérience, qu'il aura pu potentiellement mettre à profit pour se former dans des matières annexes utiles en entreprise.

Pour faire bref, ce n'est pas le projet qui me pose problème, c'est l'apparente évidence du lien qui est fait entre "juriste" et "sans ambition".

Ah ok, moi c'est le "jeune avocat esclave sous payé qui vendra père et mère pour une place en entreprise" qui m'a fait réagir

Sinon, sur le un an et demi d'expérience en plus, je ne le crois pas car, de mémoire, il n'y a que 6 mois de cours et 14 mois de formation professionnelle.
Mais je peux me tromper

J'ai fait assez de stage pour voir a quoi ressemble un juriste . Il faut distinguer le juriste qui a le capa en poche, il est souvent très bien payé, il est respecté, et il monte dans la hiérarchie assez facilement, et il ne connait pas le chômage (enfin presque).
Ensuite, il y a le juriste, collectionneur de master 2 et autres équivalents, qui galère a trouver un job parce qu'on lui demande le capa pour être juriste . Et dans les meilleurs des cas, il se retrouve avec un salaire bien bas pour sa formation. De plus, les avocats n'hésitent pas les narguer. (quand je vois certains narguer juste en réussissant les écrits du CFRPA ...)

Donc dans de telle condition, comment avoir de l'ambition ?? c'est comme si tu veux monter une montagne a vélo mais avec les deux pneus crevés ...

Maintenant j'aimerai bien avoir un ptit conseil concernant ma question svp

Je ne suis pas d'accord avec cette affirmation selon laquelle il y a une différence absolue entre le juriste qui a le CAPA et celui qui ne l'a pas, en tout cas ce n'est pas ce que je tire de mon expérience.

Pour avoir travailler dans le service juridique de deux grosses entreprises, j'ai pu constater que le barreau n'a jamais été valorisé, il est parfois redouté des recruteurs qui ont peur que l'on soit même trop "juridique" et incapable de répondre concrètement aux demandes des opérationnels.

Dans les deux services, personne n'avait le barreau et ce n'était pas du tout recherché, en revanche l'expérience en entreprise l'était beaucoup plus.

Cela dépend sans doute des domaines car j'ai cru comprendre par exemple qu'en fiscalité c'était un sésame recherché mais il ne faut pas généraliser et faire croire que c'est indispensable.

Cette affirmation dépend aussi beaucoup du diplôme que l'on a car les entreprises cherchent souvent leurs candidats dans les universités prestigieuses (sans que cela se justifie d'ailleurs ...) et ces derniers n'ont pas besoin du barreau.

Le coup du "juriste, mec sans ambition" qui, visiblement, est en opposition avec "Avocat, star de la profession juridique", ca m'a toujours fait halluciner!

Si beaucoup de jeunes avec juste un M2 galèrent effectivement à trouver un poste de juriste, avoir le CAPA ne vous garantira pas une collab' ou, à défaut, un avantage sur le CV lorsque vous rejoindrez la horde de "simple juriste sans ambition" à la recherche d'une place en entreprise...

Pour en revenir à la question initiale je dirais qu'il faut privilégier l'IEJ de sa fac d'origine: c'est un examen où il faut savoir être stratégique, et de ce point de vue connaître les profs qui préparent les sujets (notamment pour affiner son choix de matières) représente un avantage considérable. Même chose pour l'administration de l'IEJ, les étudiants "concurrents et néanmoins amis" qui peuvent refiler des cours, etc. Inutile de partir dans l'inconnu pour de vagues réputations d'examen plus abordable.

Pour en revenir à la question initiale je dirais qu'il faut privilégier l'IEJ de sa fac d'origine: c'est un examen où il faut savoir être stratégique, et de ce point de vue connaître les profs qui préparent les sujets (notamment pour affiner son choix de matières) représente un avantage considérable. Même chose pour l'administration de l'IEJ, les étudiants "concurrents et néanmoins amis" qui peuvent refiler des cours, etc. Inutile de partir dans l'inconnu pour de vagues réputations d'examen plus abordable.

Je pense à peu près le contraire : j'ai fait deux fois l'IEJ de la fac où j'ai eu mes diplômes jusqu'en DEA/M2, sans succès. D'autres amis ont fait pareil, sont allés ailleurs pour l'IEJ (souvent après un premier échec à P I) avec succès. Plus probablement, il n'y a pas de règle précise et infaillible.

Par contre ce qui peut jouer, c'est l'organisation pratique. Nanterre et Malakoff, même si c'est dans les Hauts-de-Seine les deux, ça multiplie les trajets. A voir si vous comptez suivre les cours d'IEJ pour le coup. Et vous pouvez être diplômée de l'HEDAC avant de vous inscrire au barreau de Paris ou inversement être diplômée de l'EFB et vous inscrire à Versailles ou Nanterre.