Concrètement pourquoi aller vers une transformation digitale dans le secteur du droit ?
Optimisation, grain de temps et d’efficacité,
Automatisation et agilité des process,
Sécurisation et mise en conformité,
Amélioration la rentabilité de sa structure,
Accès plus rapide à l’information,
Evolution de l’offre de service et fidélisation de la clientèle.
Quels sont les process ou systèmes d’information à mettre en place ?
1/Le Legal Design est une technique d’innovation juridique qui a le vent en poupe et qui suscite beaucoup d’engouement en occident. Il fait partie du processus du Legal Design thinking.
Avec le Legal Design, on assiste en effet à un nouveau paradigme. Cette technique impose aux professionnels du droit de reconfigurer ou de repenser la façon de rendre le droit afin que leurs utilisateurs puissent profiter au mieux de la création de services juridiques, utiles, accessibles et exploitables. Cette nouvelle approche du droit induite de la révolution numérique, met en jeu trois ressources indispensables :
L’empathie,
La méthode,
Les outils d’innovation.
2/Les Legaltech quant à elles ont vu le jour aux États-Unis et au Royaume-Uni, au cours des années 2000. A l’origine, les Legaltech se rapportaient aux entreprises spécialisées dans la conception des logiciels dont la cible se limitait aux cabinets d’avocats et d’experts-comptables.
Aujourd’hui, elles se présentent sous forme de solution dite SaaS (« Software as a Service » ou en français : « logiciel en tant que service ») est sont devenus fournisseur de service grand public.
3/Les outils « no code » ou Legal bot, derniers arrivés sur le marché, sont des outils d’automatisation de process avec zéro ligne de code, permettant la création de scripte d’e-mail, d’acte juridique et autre.
Quels sont les organismes qui doivent digitaliser leur structure juridique ?
Les cabinets juridiques, d’avocats, de notaires, d’huissiers et d’expertise comptable ou commissariat aux comptes ;
Les institutions publiques et privées, telles que les administrations, les banques.
Quels sont les points de vigilances nécessaires à la réussite de sa transformation ?
De nombreux professionnels du droit sont encore attentistes et étrangers aux moyens à déployer pour relever ce défi de la digitalisation. Pourtant ces derniers peuvent accroître leurs performances grâce à l’automatisation qui leur permet de se libérer des tâches chronophages dotées d’une moindre valeur ajoutée.
Dès lors, les premiers points de vigilance, comprendre l’ intérêt à utiliser la technologie pour non seulement évoluer et augmenter en performance, mais aussi et surtout mieux toucher les clients. Il faut être attentif à ne pas attendre trop longtemps et être dépassé.
Le second point est le changement de mindset, se libérer absolument des freins psychologiques. Ne pas placer la digitalisation dans les projets prioritaires est une erreur qui peut coûter cher à certaines structures, il faut savoir s’adapter.
Dernière chose, allez questionner en profondeur les méthodes et solutions à mettre en œuvre selon ses besoins internes et externes et se les approprier sérieusement.
Engager la digitalisation permet de se réinventer et de rendre les cabinets juridiques ou les directions juridiques plus efficients, ce n’est pas une chose qui se prend à la légère.
Si j’ai un message à faire passer aux fonctions juridiques, c’est de consulter, de se former et de s’intéresser dans le fond à ce qu’apportent la Legaltech et le Legal Design pour ne pas rater sa transition numérique.