LE FORUM DES MEMBRES DU VILLAGE

Très intéressant ce témoignage, merci beaucoup !

Je suis également très intéressée par les VIE. Après ma licence en droit privé, je suis partie en échange universitaire à Delhi University, en Inde, pour faire un M1 Droit des affaires. Je suis maintenant en M2 Droit bancaire et marchés financiers. J'avais pensé à trouver un VIE pour mon stage de fin d'études, mais j'ai préféré privilégier la sécurité. J'ai ainsi été prise pour un stage de 6 mois au sein de la Direction des affaires juridiques de la Société Générale.

Pensez-vous qu'il y ait une possibilité d'enchainer ensuite sur un VIE ? Je me questionne sur le "quand" leur signaler mon désir de partir. Parisienne31, peut-être pourrais-tu préciser dans quelle société tu avais fait ton stage ? Ca me parait plus difficile de créer des VIE dans de très grandes sociétés. Peut-être que je me trompe...

Merci à tous ceux qui font partager leur expérience !

Je me suis toujours dit que c'était plus facile d'avoir un VIE dans un grand groupe que dans des entreprises plus petites, vu que les groupes sont implantés dans le monde entier. Je pense que tu peux tenter ta chance auprès de la société générale! Il doit y avoir pas mal d'offres de VIE chez eux et en plus dans les entreprises ils privilégient les gens en interne. Donc s'il y a une offre qui t'intéresse, je te conseille de te lancer! De toutes façons, tu n'as rien à perdre...

Je sais pas vraiment quel est le meilleur moment pour en parler...Moi je l'ai fait vraiment tout au début et c'était un pari assez osé car autant ça a marché pour moi, autant ça ne peut pas plaire.
Je peux te raconter comment ça s'est passé pour moi : au cours d'un repas avec un collègue de ma maitre de stage au cours de mon premier mois de stage, on en est venu à la question "tu prévois quoi après ton stage?".
J'ai tout de suite dit que l'étranger manquait cruellement à mon CV et que je souhaitais partir à l'étranger pour avoir une expérience professionnelle. Ce dit collègue avait en fait monté plusieurs années plus tôt le projet VIE avec son propre stagiaire qui était donc parti pour une mission de 2 ans en Allemagne et m'a expliqué que c'était super de faire ça surtout quand on était jeunes. Sur quoi il a proposé à ma maitre de stage de faire pareil avec moi. Et j'ai bien sûr dit que j'étais super intéressée! Après j'ai pas mal insisté les semaines qui ont suivi et j'ai pas lâché l'affaire jusqu'à ce que j'ai un RDV avec le service RH et avec la filiale allemande.

J'ai eu un sacré de bol d'avoir finalement l'occasion d'en parler dés le début. Je pense que du coup tu devrais parler de façon générale de ton avis de repartir à l'étranger et ce pour travailler!
Après je vois que je ne suis pas la seule à être en VIE juriste, ce serait peut-être intéressant que ces personnes partagent également leurs expériences pour savoir comment ils y sont aussi arrivés?

Pour mon entreprise, en effet, il s'agit d'un groupe international implanté dans le monde entier, mais elle n'est pas du tout connue et sûrement pas autant que la Société Générale. Le service juridique est tout petit. Ma chef en France travaille toute seule. Donc ça m'a ptet facilité les choses de ne pas être dans un groupe aussi connu et étendu que ça pour partir.
Ceci dit j'ai un ami qui a fait un stage chez Natixis et comme il a super bien bossé on lui a également proposé de partir en VIE en Asie! Comme quoi

En tout cas, bon courage !!

Merci pour toutes ces infos rapides ! A vrai dire, j'avais même pensé en parler durant l'entretien d'embauche pour mon stage, mais je me suis dit que c'était complètement prématuré dans la mesure où ils cherchent peut-être à former quelqu'un pour le service. Je ne sais pas trop. Mais je ne manquerai pas de vous tenir au courant de l'avancée de mon projet dans ce post qui redonne bien espoir !

Bonjour,

Je confirme ce que dit Parisienne31, j'ai obtenu mon VIE de la même manière : stage dans une entreprise internationale, puis discussion sur mon avenir avec mon maître de stage, puis fort désir de faire un VIE et voilà !!

Je remonte le sujet car j'aimerais connaitre des retours d'expérience de juristes ayant travaillé à l'étranger (pas obligatoirement via un VIE, peut être stages, missions, CDI etc...) et notamment savoir s'ils ont trouvé un travail facilement et rapidement en France à leur retour, niveau insertion comment ca s'est passé, retour facile ou difficile etc...?
J'envisage de revenir en France pour des raisons personnelles et j'aurais aimé avoir des infos sur la valeur des juristes ayant travaillé à l'étranger sur le marché du travail français? Je sais que ca fait toujours une super plus value sur le CV, mais la concurrence étant toujours de plus en plus rude, j'aurais aimé savoir si on "nous déroule le tapis rouge" (en exagérant!) ou si au contraire on galère et on cumule mois de chômages etc...

Merci d'avance pour ceux qui pourront m'apporter leurs témoignages.

Bonjour,
Disons que le débat "qui fait rage" actuellement sur le forum, juste en dessous de votre file...
viewtopic.php?f=2&t=19946
n'est pas particulièrement optimiste...
Cela dit, celles et ceux qui viennent poster sur ce forum le font rarement pour raconter une expérience réussie...

Effectivement...j'ai lu les grandes lignes du débat. Mais les juristes qui y témoignent et qui galèrent à trouver un emploi sont ils passés par la case étranger? J'ai du mal à y croire ou surement pas envie d'y croire car là je sais plus quoi faire pour séduire les recruteurs si l'étranger ne suffit même plus!

Bonjour,
Mon humble position perso sur le sujet…
1°) Aujourd'hui, "trouver facilement et rapidement du boulot en France" va dépendre de ce que vous entendez par "facilement" et par "rapidement"…
2°) Penser qu'il suffirait d'avoir "passé quelques temps à l'étranger, même à titre professionnel" pour qu'on vous "déroule le tapis rouge" reviendrait à croire à l'histoire du petit chaperon de la même couleur et penser qu'une expérience à l'étranger serait "toujours une super plus value sur un CV" pareil. Ne serait-ce que pour des boîtes qui ne travaillent exclusivement qu'avec des clients/fournisseurs franco-français.
3°) Croire qu'il suffirait de poster "500, 750… voire 1000 candidatures spontanées", ce qui oblige nécessairement à se concocter un CV passe-partout/fourre-tout et une lettre d'accompagnement/motivation itou pour décrocher entretiens et poste, comme c'est suggéré dans la file que j'ai mise en lien, relève aujourd'hui de la chimère.

Donc, dans votre cas, mieux vaudrait privilégier la qualité à la quantité en commençant par "cibler" des clients bien précis et des secteurs nettement intéressés par votre "expérience d'expat" et en organisant votre argumentaire (CV adapté à chaque entreprise visée ou secteur visé ( * ), lettre de motivation personnalisée, préparation du premier entretien) pour mettre en évidence en quoi votre expérience spécifique peut apporter quelque chose de spécifiquement intéressant à la boîte spécifiquement ciblée. Mais, il ne suffira pas de lister simplement les postes occupés.
Vous avez un bon produit, mais ce n'est pas le produit qu'achète Monsieur Alfred Toutlemonde, à vous de le mettre correctement en valeur pour pouvoir bien le vendre… En sachant qu'il y a quand même de la concurrence…

(vous avez déjà fait du commercial, de la prospection de clientèle, du démarchage à domicile ? Non ? Ben, c'est le moment de vous y mettre ou de vous y préparer...)


Mais au fait…

J'envisage de revenir en France.

Donc, ça veut dire que vous êtes encore à l'étranger. Ne serait-il pas plus simple, plus rapide et plus significatif de commencer par "poser quelques jalons" en contactant "innocemment" des boîtes ou cabinets français ayant déjà une représentation sur place ? Quand bien même ça ne marcherait pas directement, de retour en France, vous auriez déjà une bonne partie de vos cibles en carnet et plus ou moins déjà "un demi-pied dans la place" (rien que le fait de pouvoir dire, lors d'un premier entretien, que vous avez déjà rencontré "M. Barack Tartempion de votre filiale de Washington dans le quartier de la Maison Rouge"…)(surtout si c'est M. Barack Tartempion qui vous a dit "Ben à votre retour en France, contactez donc mon ami Nicolas Toulemonde, le frère d'Alfred, de ma part"…).
Pareil pour des boîtes locales qui ont une déjà bonne implantation en France ou qui veulent s'y implanter ou qui sont en train de le faire.
Et personne ne vous interdit de décrocher un poste avant même d'avoir fait vos valoches…


( * ) évidemment pas au point de pondre un CV différent pour chaque boîte, bien sûr, mais au moins un CV différent et bien ciblé par secteur démarché. Mais là, on est dans l'organisation bien pensée de la recherche...

2°) Penser qu'il suffirait d'avoir "passé quelques temps à l'étranger, même à titre professionnel" pour qu'on vous "déroule le tapis rouge" reviendrait à croire à l'histoire du petit chaperon de la même couleur et penser qu'une expérience à l'étranger serait "toujours une super plus value sur un CV" pareil.

Je ne le crois pas, je demande juste des retours de témoignage et d'expériences. Par contre pour la plus value, oui je le crois, les recruteurs ne jurent que par l'expérience à l'étranger et les langues, idem dans les offres d'emploi. Donc si c'est pas un atout/plus value, pourquoi le demanderaient-ils?
Sinon merci pour les conseils. J'avais déjà une idée sur comment m'y prendre et me vendre. Pour l'idée d'aller démarcher sur place des boites françaises, pourquoi pas.

et des témoignages ?

2°) Penser qu'il suffirait d'avoir "passé quelques temps à l'étranger, même à titre professionnel" pour qu'on vous "déroule le tapis rouge" reviendrait à croire à l'histoire du petit chaperon de la même couleur et penser qu'une expérience à l'étranger serait "toujours une super plus value sur un CV" pareil.

Je ne le crois pas, je demande juste des retours de témoignage et d'expériences. Par contre pour la plus value, oui je le crois, les recruteurs ne jurent que par l'expérience à l'étranger et les langues, idem dans les offres d'emploi. Donc si c'est pas un atout/plus value, pourquoi le demanderaient-ils?
Sinon merci pour les conseils. J'avais déjà une idée sur comment m'y prendre et me vendre. Pour l'idée d'aller démarcher sur place des boites françaises, pourquoi pas.

et des témoignages ?

Je suis à l'origine du débat qui fait rage. Trois années à l'étranger, cinq langues parlées, un double cursus droit/gestion, doctorante avec expérience dans une fac asiatique+Harvard= chômage. Alors, excuse-moi...si l'expérience à l'étranger faisait sensation, je ne galérerais pas à trouver quelque chose. Ce n'est pas l'étranger qui séduit, mais l'expérience! Et le LLM de Harvard n’équivaudra jamais à une "co-tutelle". Je prépare aujourd'hui mon CRFPA et je passe des entretiens pour être assistante dans des boites asiatiques...