LE FORUM DES MEMBRES DU VILLAGE

Entre se faire comprendre par un anglais et posséder un diplôme anglais, il y a une énorme différence

Enfin bon, moi ce que je trouve injuste, c'est que finalement, le système d'égalité à la fac à bon dos ... Quand on recrute des étudiants qui ont fait prépa puis fac puis ecole de commerce puis LLM, il y a les parents qui suivent derriere pour se permettre de lui payer d'aussi longues études avec d'aussi beaux diplômes...

Bonjour,
Oui, ou alors il ont travaillé avec des contrats étudiant, gardien de nuit, ou caissière en hypermarché pour payer leurs études, ça existe aussi.
Puis au niveau LLM, certains s'endettent et remboursent ensuite les emprunts.
Il y a tous les cas de figure.
Cordialement.

Bonjour,
A ce propos il y a à Saint Etienne une personne d'origine Africaine qui a travaillé toutes ses études dans un garage.
Avant de commencer ses études il y travaillait déjà
Il a mis 12 ans pour avoir son doctorat et il a attendu 3 ou 4 ans avant d'être enseignant à part entière.
Cordialement

Bonjour,
Oui, ou alors il ont travaillé avec des contrats étudiant, gardien de nuit, ou caissière en hypermarché pour payer leurs études, ça existe aussi.
Puis au niveau LLM, certains s'endettent et remboursent ensuite les emprunts.
Il y a tous les cas de figure.
Cordialement.

Je sais bien, mais on peut retrouver ce problème au niveau des prêts puisqu'il faut des garants ...
Cdt,

Bonjour,

A la lecture des offres de collaboration d'avocats, je constate avec lassitude que le CAPA ne suffit même plus pour pouvoir postuler, mais qu'il faut soit avoir fait une école de commerce en plus, soit être bilingue anglais !

Cela est d'autant plus inadmissible quand cela provient de cabinets ayant une clientèle (quasi) franco-française !

Comment peut-on accepter, par exemple, qu'un titulaire du CAPA médiocre mais bilingue anglais soit engagé au détriment d'un bon juriste mais qui n'est pas bilingue ?

Parce que forcément, ça doit arriver.

Bref, je ne sais plus quoi penser de toutes ces exigences. Heureusement que je ne les subis pas puisque je me suis installé à titre individuel, mais je suis absolument solidaire du désarroi de tous ces candidats (que j'ai vécu par le passé) qui, parce qu'ils n'ont pas fait école de commerce ou ne sont pas bilingues anglais - et donc pour des motifs autres que juridiques - sont automatiquement recalés, peu importe leurs compétences !

Pour les écoles de commerce, c'est en effet une pratique assez choquante. Mais s'agissant de l'anglais, je trouve ça normal. En effet, tout cabinet peut aujourd'hui être amené à travailler avec des clients étrangers. Les clientèles d'entreprises notamment, à partir du moment où elles dépassent le stade de la TPE, ont très souvent des actionnaires étrangers, ce qui peut nécessiter la rédaction de nos consultations en anglais, même sur des points techniques franco-français.

L'anglais est aujourd'hui une nécessité absolue dans nos professions, comme dans le monde de l'entreprise.

"Bienvenue dans le monde réel"

Bonjour,

A la lecture des offres de collaboration d'avocats, je constate avec lassitude que le CAPA ne suffit même plus pour pouvoir postuler, mais qu'il faut soit avoir fait une école de commerce en plus, soit être bilingue anglais !

Cela est d'autant plus inadmissible quand cela provient de cabinets ayant une clientèle (quasi) franco-française !

Comment peut-on accepter, par exemple, qu'un titulaire du CAPA médiocre mais bilingue anglais soit engagé au détriment d'un bon juriste mais qui n'est pas bilingue ?

Parce que forcément, ça doit arriver.

Bref, je ne sais plus quoi penser de toutes ces exigences. Heureusement que je ne les subis pas puisque je me suis installé à titre individuel, mais je suis absolument solidaire du désarroi de tous ces candidats (que j'ai vécu par le passé) qui, parce qu'ils n'ont pas fait école de commerce ou ne sont pas bilingues anglais - et donc pour des motifs autres que juridiques - sont automatiquement recalés, peu importe leurs compétences !

Pour les écoles de commerce, c'est en effet une pratique assez choquante. Mais s'agissant de l'anglais, je trouve ça normal. En effet, tout cabinet peut aujourd'hui être amené à travailler avec des clients étrangers. Les clientèles d'entreprises notamment, à partir du moment où elles dépassent le stade de la TPE, ont très souvent des actionnaires étrangers, ce qui peut nécessiter la rédaction de nos consultations en anglais, même sur des points techniques franco-français.

L'anglais est aujourd'hui une nécessité absolue dans nos professions, comme dans le monde de l'entreprise.

"Bienvenue dans le monde réel"

Point besoin d'avoir tous ses collaborateurs bilingues pour prévenir d'éventuelles consultations en anglais.

Et ne comptez pas sur les associés ayant 50 ans pour s'y mettre... Ce sont eux qu'y exigent des petits jeunes l'effort qu'ils ne feront plus jamais.

On est toujours plus exigeant avec les autres qu'avec soi-même.

c'est bien vrai !
quand je vois les annonces et que je sais qui cherche : je me marre !!!! anglais, double cursus (t'en a un, toi , de double cursus ??? ) .... "sachant lire un bilan" ... ben voyons, parce que toi, tu sais, hein Papa !!!!

c'est une façon pour le cabinet et le mec qui l'a créé de se faire mousser : je parle de la province, of course ...

tiens ! à propos de l'anglais : alors, là oui, faut pas charrrier ! quelqu'un de moins de 30 ans aujourd'hui qui sait pas se dém... en anglais, c'est un nul !
même dans la vie courante : voyages, contacts ...
et c'est vrai qu'on est tous confrontés à ça, un jour ou l'autre dans n'importe quelle profession.
tenez, l'autre jour, je me rends dans une usine de (très belle et artistique) vaisselle, près de Chinon ? vous voyez le trou ??? la secrétaire, bien du coin, parle anglais au téléphone : je vous dis pas l'accent, ni la syntaxe, MAIS ELLE PARLE !!!! elle communique, elle fait du biznezzz !!!
non, réellement, l'anglais : faut.
de la même façon, faut bien se débrouiller avec l'informatique.
être Cro-Magnon à - de 30 ans : ben, faut pas se plaindre !

et toutes ces exigences n'ont qu'un but pour les recruteurs : mettre la main sur les + à l'aise, les + gonflés : j'en vois qui se lancent en anglais, c'est à se tordre, mais ils le font!
Celui qui commence à reculer déjà devant l'annonce 'anglais" reculera devant tout nouvel apprentissage.
je pense que c'est comme ça que les recruteurs raisonnent.

et toutes ces exigences n'ont qu'un but pour les recruteurs : mettre la main sur les + à l'aise, les + gonflés : j'en vois qui se lancent en anglais, c'est à se tordre, mais ils le font!
Celui qui commence à reculer déjà devant l'annonce 'anglais" reculera devant tout nouvel apprentissage.
je pense que c'est comme ça que les recruteurs raisonnent.

Ce n'est sans doute pas faux ! C'est un moyen de faire le tri antre ceux qui ont vraiment la "gnak" comme on dit, qui sont à l'aise, et à l'inverse ceux qui sont coincés, timides, peu "débrouillards" et peu enclins à évoluer, à apprendre.

Et pour le double cursus, c'est un plus, mais pas indispensable. Si vous n'avez qu'un simple cursus, vous pouvez sans problème répondre aux annonces et avoir toutes vos chances.

Pour l'anglais et l'informatique par contre, c'est en effet indispensable. Et de toute façon, on imaginerait mal un jeune arrivant sur le marché du travail aujourd'hui avec Bac+5 ne pas maîtriser un minimum l'anglais et l'informatique. C'est presque impensable que cela puisse exister !

Il ne faut quand même pas exagérer,

J'ai suivi comme tout le monde environ 10 ans d'anglais mais si je n'avais pas eu la chance de faire la connaissance d'un couple d'anglais en vacances près de chez moi, je n'aurai jamais su dépasser le "oui, non, ca va, j'ai pas mal"