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Sujet : Je suis une juriste lambda. Et alors? Version 2

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Re: Je suis une juriste lambda. Et alors? Version 2

de Camille   le Ven 22 Avr 2011 16:41

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Re,
oraintokyo a écrit :Je n'ai pas dit cela. Au contraire, je suis une personne ouverte à la critique.

C'est ce que j'avais cru comprendre dans votre "première version" (qui a disparu après "verrouillage" ? Où est-elle passée ?). Mais comme vous avez rajouté un codicille dans votre deuxième version", j'ai préféré préciser.

Ah euh... deuxième petit conseil après mon "coup de l'orthographe"... Laissez tomber les conseils de ce brave Paul Employ, faites comme s'il n'avait jamais existé... :wink:

Moi, à vous lire, je n'ai pas trop d'inquiétudes à terme (à condition de ne pas partir battue d'avance) mais, par exemple, avez-vous pensé à adapter votre CV à chaque proposition ? Quand on sort des études, avec encore assez peu d'expérience(s), on pense que plus on en met, mieux c'est. Parfois, "abondance de biens nuit". Rester discrète (sur le CV et le courrier d'accompagnement) sur des "éléments surabondants" n'est pas forcément une erreur. Après, l'opportunité de les faire "émerger" au cours des premiers contacts dépendra de la situation.


Ah, au fait, mon "dada"...
oraintokyo a écrit :A l’instar de la France, en milieu anglo-saxon, un recruteur...

"A l'inverse de la France..." ou "Contrairement à la France..."
(A l'instar de la France = A l'exemple de la France, comme en France)
:D

   Re: Je suis une juriste lambda. Et alors? Version 2

de oraintokyo   le Ven 22 Avr 2011 17:31

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picot a écrit :C'est la rareté du diplôme qui fait sa valeur, la rareté du profil qui te permet de décrocher un poste plus facilement. Si tous les étudiants ont un M2 les doigts dans le nez, les recruteurs vont être submergés par les candidatures et donc, ça sature. Trop de juristes, pas assez de boulot ; l'équation me semble simple. Trop ?

Une sélection en licence ça serait sympa, histoire de continuer ses années de Master en ayant un peu plus de certitudes sur l'avenir.

Parce que pour toi, mon ego et moi, ça viendrait d'où les difficultés pour un juriste de trouver un poste ?


Il est bien trop facile de tout remettre sur le dos de l'Université et des responsables d'UFR! Je salue le principe d'égalité français qui offre sa chance à tout le monde B-l !!!

J'ai vu ce que donnait le système des concours d'entrée à la faculté, au Japon. Ainsi que le système de sélection universitaire auprès des jeunes Américains. Au final, les étudiants sont toujours des pages blanches et ne valent pas mieux que les autres, en terme de professionnalisme. Les professeurs japonais d'université reprochent justement à leurs étudiants de ne pas s'investir dans leurs études et de s'y détacher, jour après jour. Le diplôme est "quasiment donné", après la réussite du concours d'entrée. Tandis qu'en France, les étudiants luttent, s'intéressent...et font davantage preuve de motivation, je pense!

Comment expliquez-vous que les recruteurs demandent aux jeunes diplômés Bac+5, d'avoir une à deux années d'expériences au préalable alors que ceux-si sortent à peine de la faculté? J'entends ici "expérience significative". Même moi, avec mon expérience à l'étranger, je peine à trouver un stage.

Quant à la remarque de Picot sur le LLM, il existe d'autres moyens de prouver son niveau de langue.Tout le monde n'a pas les moyens de débourser 15 000 Euros, ni de faire un prêt...et même avec des bourses, il est difficile de s'en sortir. Le LLM est un excellent diplôme, il en va de soi. Mais, pas incontournable. Enfin, ceci est mon avis.
Dernière édition par oraintokyo le Ven 22 Avr 2011 19:06, édité 1 fois.

   Re: Je suis une juriste lambda. Et alors? Version 2

de Camille   le Sam 23 Avr 2011 11:24

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Bonjour,
oraintokyo a écrit :Comment expliquez-vous que les recruteurs demandent aux jeunes diplômés Bac+5, d'avoir une à deux années d'expériences au préalable alors que ceux-si sortent à peine de la faculté?

C'est bien effectivement là tout le problème. Qui semble assez bien limité à la France et pas seulement aux seules professions du droit. Donc assez bien un problème franco-français généralisé.
Et qui, dans certains domaines, permet de justifier/prétexter/légitimer des "stages dits de perfectionnement" pour qui a déjà un diplôme en poche.
A une certaine époque – lointaine - on disait tous "vous allez voir qu'un jour, on va finir par trouver des annonces demandant des débutants sortant d'études et justifiant de deux années d'expérience professionnelle". Mais, à l'époque, c'était considéré comme une farce de potaches… Aujourd'hui, c'est plus ou moins écrit/dit ouvertement.


oraintokyo a écrit :Il est bien trop facile de tout remettre sur le dos de l'Université et des responsables d'UFR! Je salue le principe d'égalité français qui offre sa chance à tout le monde B-l !!!

Remarquez qu'à la même époque dont je parle, on disait déjà que, pour celui qui avait un diplôme universitaire en poche, c'était la croix et la bannière pour décrocher un premier emploi (alors que sortant d'une grande école, on trouvait assez facilement un boulot correct, ce qui n'est même plus le cas), donc le "phénomène" n'est pas nouveau et se serait peut-être même plutôt aggravé.


Cela dit, mais que ça ne vous décourage pas, je suis bien obligé de dire que (du moins dans mon domaine à moi) quand on prend des stagiaires de fin d'études, écoles ou universités, notre premier travail est de les "dé-former", puis de les "re-former", en leur faisant comprendre que ce qu'ils ont appris n'est pas totalement inutile, loin de là, mais – comment dirais-je – "un tantinet décalé par rapport aux réalités concrètes"…
Un peu pareil quand on a eu à embaucher un ingé sorti "tout frais émoulu de son école"…
Et pourtant, son CV était "nickel-chrome"…
Et ça plus ou moins partie de la "règle du jeu".

   Re: Je suis une juriste lambda. Et alors? Version 2

de Camille   le Sam 23 Avr 2011 11:43

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Re,
oraintokyo a écrit :J'ai vu ce que donnait le système des concours d'entrée à la faculté, au Japon. Ainsi que le système de sélection universitaire auprès des jeunes Américains. Au final, les étudiants sont toujours des pages blanches et ne valent pas mieux que les autres, en terme de professionnalisme. Les professeurs japonais d'université reprochent justement à leurs étudiants de ne pas s'investir dans leurs études et de s'y détacher, jour après jour. Le diplôme est "quasiment donné", après la réussite du concours d'entrée. Tandis qu'en France, les étudiants luttent, s'intéressent...et font davantage preuve de motivation, je pense!

A titre perso, j'ai un peu peur que le "mal français" ne soit pas tout à fait là. Au Japon et aux USA, combien y a-t-il de professeurs qui ont réellement exercé concrètement, sur le terrain, en tant que professionnels, la profession qu'ils enseignent et fait leurs preuve dans le domaine ?
Même question pour la France.
On revient un peu à un problème évoqué dans un autre forum récent, d'un monde universitaire qui fonctionnerait un peu "en circuit fermé", étudiants devenus profs enseignant à d'autres étudiants à devenir profs à leur tour pour enseigner à la génération suivante de prof (en caricaturant un peu) et n'ayant du monde concret du travail qu'une vision du genre "tour d'ivoire" (en caricaturant encore).
Autrement dit, ces fameuses "années d'expérience" que les embaucheurs requièrent même pour des débutants, combien de profs de fac peuvent s'en revendiquer/s'enorgueillir ?

   Re: Je suis une juriste lambda. Et alors? Version 2

de aiki   le Sam 23 Avr 2011 12:05

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Camille a écrit :Re,...
A titre perso, j'ai un peu peur que le "mal français" ne soit pas tout à fait là. Au Japon et aux USA, combien y a-t-il de professeurs qui ont réellement exercé concrètement, sur le terrain, en tant que professionnels, la profession qu'ils enseignent et fait leurs preuve dans le domaine ?
Même question pour la France.
On revient un peu à un problème évoqué dans un autre forum récent, d'un monde universitaire qui fonctionnerait un peu "en circuit fermé", étudiants devenus profs enseignant à d'autres étudiants à devenir profs à leur tour pour enseigner à la génération suivante de prof (en caricaturant un peu) et n'ayant du monde concret du travail qu'une vision du genre "tour d'ivoire" (en caricaturant encore).
Autrement dit, ces fameuses "années d'expérience" que les embaucheurs requièrent même pour des débutants, combien de profs de fac peuvent s'en revendiquer/s'enorgueillir ?


C'est également mon opinion de multiples fois développée sur les forums.
Un problème bien français, je pense, où l'on ne cesse de valoriser la théorie, prétextant que le reste n'est que de la simple application.
Les professionnels ne s'y trompant pas en demandant au candidat de l'expérience.

   Re: Je suis une juriste lambda. Et alors? Version 2

de zebulon   le Sam 23 Avr 2011 12:06

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Bonjour à Tous,

Je reviens sur les différents propos, tout d'abord tout le monde n'est pas né avec une cuillère en argent dans la bouche.
Personnellement j'ai repris mes études en cours du soir pour obtenir une Capacité en droit, et je devais travailler à côté (travail de nuit de surcroît), ensuite je suis rentrée en Fac où je ne pouvais assister au cours car je bossais à côté, cela ne m'a pas empêché d'obtenir un M1 (j'ai redoublé une fois en L2 suite à un problème grave qui m'est arrivé avant les partiels et qui a fait que je n'ai pu les bosser).

Aujourd'hui je fais un M2 à distance en prenant les cours le soir et je continue toujours de travailler.
Donc comment faire pour m'arrêter de travailler un ou deux pour aller faire un LLM ou obtenir le CAPA. Je vis de quoi????

Donc quand on écoute certains, les seuls qui peuvent réussir sont ceux qui ont eu les moyens d'avoir tout les diplômes pré requis. Mais combien ont la motivation certaine que j'ai eu de poursuivre des études de droit et de les obtenir??? Pas toujours facile.

Donc in fine je vais peut être avoir bac+5, sans être bilingue, sans CAPA, sans MBA? Donc je ne vaux rien j'ai repris des études, j'ai sacrifié 7 années de ma vie pour rien??? A aujourd'hui je le pense vu que je n'arrive jamais un décroché un entretien pour un poste de juriste, mais bon je n'ai pas encore validé le Bac +5

Deuxièmement je vous rappelle que pour rentrer en M2, c'est sur dossier, et qu'il y a entre 15 et 25 places par M2, donc tout les étudiants de droit ne peuvent y rentrer, et de ce fait s'arrête en M1.

Troisièmement, dans ma fac en L1, L2, il y avait plus de 70% d'échec aux examens, nous ne pouvions redoubler que deux fois, après il fallait demander une dérogation. En L3 je reconnais que nous avions que 30% d'échec. Mais j'étais dans une petite fac. En M1 sur Toulouse, il y a eu aussi de l'échec, et je vous rappelle qu'en dessous d'une certaine moyenne vous ne pouvez aller au rattrapage......... Dans le M2 actuel, sur ceux qui se sont présentés au écrits, Soit 24 deux n'ont pas eu leur année, donc l'obtention n'est pas automatique (j'espère ne pas en faire partie cette année).
Dans ce fameux M2, je peux vous assurer qu'on nous demande de bosser, nous avons une semaine pour préparer 3 à 4 séances de TD, et oui toutes les matières même optionnelles ont au moins une séance de TD............. Tout ça pour dire, que nous nous tournons pas les pouces dans tous les M2.

Enfin et par rapport aux éléments précités, il est totalement faux et absurde de dire qu'un étudiant en droit qui s'inscrit en première année et sûr d'obtenir Bac+5.

Par contre je reconnais que les enseignements universitaires, sont mal faits, je pense qu'il faudrait plus développer l'alternance dans ce domaine afin justement d'obtenir ces années d'expérience demandées par les recruteur.
Et oui avec le bac +5 il n'y a pas le package années d'expériences avec.

A l'heure actuelle je suis certes démoralisée, mais je veux continuer à me battre et à postuler à des offres de juriste pour essayer d'obtenir un tel poste, même si à en croire certains d'entre vous cela ne sert à rien.

Et au fait je sais me servir de légifrance, les sites de revues juridiques et autres...
Membre du club des pédants et bien-pensants du VJ

   Re: Je suis une juriste lambda. Et alors? Version 2

de Mon ego et moi   le Sam 23 Avr 2011 13:50

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lucio a écrit :
Mon ego et moi a écrit :Ah bah oui, suis-je bête, s'il y a du chômage, c'est la faute aux universités. Qui font pas comme les écoles de commerce, elles sélectionnent pas les meilleurs, qu'elles devinent d'un coup d'un seul et sans erreur.
Gérard, remets-moi un jaune steuplaît.


Mais ouais, Marcel, tu as raison en fait. Faut pas sélectionner les étudiants, c'est inhumain, mets toi à la place de celui qui en fait les frais ! Je pense qu'il faut une loi DALO pour les universités : tout étudiant qui entre en première année dispose d'un droit inaliénable et sacré à obtenir un bac +5.

Après, si la sélection se fait de manière brutale sur le marché du travail, c'est pas grave. Ce ne fait jamais que 5 années de perdues. Dans une vie, c'est quoi 5 années, hein ? C'est rien !


De mieux en mieux, à l'évidence. Mais si vous ne voulez pas admettre qu'une sélection une fois pour toutes plutôt qu'une série de sous-sélections est mécaniquement plus injuste, je ne peux rien pour vous. Mon but n'est pas réellement de vous convaincre, je vous ai assez lu sur ce site, vous êtes un indécrottable partisan de la sélection à 18 ans jusqu'à la fin de l'existence, les conséquences inverses vous semblant inconnues ou négligeables. Nous n'avons dès lors pas matière à discuter, car pour cela il faudrait imaginer dans quelle mesure nous pourrions modifier nos points de vue respectifs. Peine perdue, d'où mon ton délibérément caustique.

picot a écrit :C'est la rareté du diplôme qui fait sa valeur, la rareté du profil qui te permet de décrocher un poste plus facilement. Si tous les étudiants ont un M2 les doigts dans le nez, les recruteurs vont être submergés par les candidatures et donc, ça sature. Trop de juristes, pas assez de boulot ; l'équation me semble simple. Trop ?

Une sélection en licence ça serait sympa, histoire de continuer ses années de Master en ayant un peu plus de certitudes sur l'avenir.

Parce que pour toi, mon ego et moi, ça viendrait d'où les difficultés pour un juriste de trouver un poste ?


Je ne sais pas, peut-être que le peu de confiance accordée au jeunes diplômés, le refus de rémunérer dignement un travail (à sa valeur, évidemment) ou le manque d'orientation des étudiants (gageons que certaines disciplines juridiques manquent de spécialistes, le droit des collectivités territoriales notamment) contribuent bien davantage à cette difficulté.
Une sélection après la licence aurait un sens si le niveau licence correspondait à des qualifications utilisables sur le marché du travail, ce qui n'est pas certain. Tout le monde n'a pas vocation à faire un bac+5, mais si c'est le seul niveau de recrutement dans le domaine, je ne vois pas bien ce qu'on reproche aux étudiants s'ils veulent poursuivre, parfois malgré eux.
« Certaines plages sous-staffées justifient, à iso-effectifs, l’ajustement du workflow via notamment la mise en place de task forces ».

N°1 au classement SMBG des meilleurs forumistes du Village Justice.

   Re: Je suis une juriste lambda. Et alors? Version 2

de Camille   le Sam 23 Avr 2011 14:28

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Bonjour,
aiki a écrit :on ne cesse de valoriser la théorie, prétextant que le reste n'est que de la simple application.

Mais le problème ne serait-il pas plus grave ? Des enseignants qui n'ont que des connaissances théoriques et n'ont de la pratique qu'une vision, très approximative, "d'observateurs" peuvent-ils enseigner autre chose que de la théorie ?

Dans mon "cursus" (non universitaire), un des mes profs et non des moindres, avait l'habitude de dire "Bon, maintenant qu'on a vu la théorie, je vais vous montrer deux ou trois choses qu'on n'apprend pas dans les livres et vous allez voir que la théorie va devenir beaucoup plus claire"…
A ma connaissance, il n'était titulaire d'aucun diplôme nécessaire à l'enseignement dans le "circuit public" (il avait seulement plus de 30 ans d'expérience dans le domaine considéré, était seulement titulaire – en plus - d'un doctorat en droit international et était seulement expert près les tribunaux et les grands assureurs dans sa spécialité).

Quand on lit parfois certains énoncés de "cas pratiques" de certains chargés de TD, on se demande parfois d'où ils ont bien pu les sortir, à part de leur imagination échevelée…
:roll:

   Re: Je suis une juriste lambda. Et alors? Version 2

de oraintokyo   le Sam 23 Avr 2011 14:39

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aiki a écrit :C'est également mon opinion de multiples fois développée sur les forums.
Un problème bien français, je pense, où l'on ne cesse de valoriser la théorie, prétextant que le reste n'est que de la simple application.
Les professionnels ne s'y trompant pas en demandant au candidat de l'expérience.


Que préconisez-vous,alors? Une réorientation? Faire des stages sous-payés? Serait-il déja trop tard pour les étudiants de ma génération?

@Camille Je trouve qu'il est trop facile de tout remettre sur le dos des professeurs d'université et de la Fac en elle-même. Saluez-vous à ce point les exigences des recruteurs, demandant aux jeunes diplômés deux années d'expérience? Plus un LLM+CAPA+MBA?

   Re: Je suis une juriste lambda. Et alors? Version 2

de Camille   le Sam 23 Avr 2011 14:47

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Bonjour,
zebulon a écrit :Je reviens sur les différents propos, tout d'abord tout le monde n'est pas né avec une cuillère en argent dans la bouche.
...
Donc in fine je vais peut être avoir bac+5, sans être bilingue, sans CAPA, sans MBA? Donc je ne vaux rien j'ai repris des études, j'ai sacrifié 7 années de ma vie pour rien???
...
A l'heure actuelle je suis certes démoralisée, mais je veux continuer à me battre et à postuler à des offres de juriste pour essayer d'obtenir un tel poste, même si à en croire certains d'entre vous cela ne sert à rien.


Quand je lis ça, je me plais toujours à rappeler, dans un domaine un peu différent, qu'un certain ministre, d'abord de l'industrie, puis de l'économie, puis de l'éducation nationale, n'a pas fait moins bien que ses prédécesseurs et ses successeurs, plutôt mieux même, alors qu'il avait juste un "certif" en poche. Il s'appelait René Monory et on le surnommait "le garagiste de Loudun".
Donc, un diplôme bac + 5, c'est toujours bon à prendre mais quand on se bat, on peut s'en passer. D'ailleurs, si ça se trouve, dans votre cas, ce qui fera "la différence" avec d'autres "bac + 5" ce ne sera peut-être pas tant votre "bac + 5" que la façon dont vous vous serez battue pour le décrocher.
Parce que ça, ça peut plaire à un employeur... :ange:

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