Ark a écrit :CQFD. Le reniement de son pays et de ses racines pour se plier volontiers à l'exotisme ambiant (et accessoirement à la volonté du système), c'est le dernier gros caprice rédemtpeur à la mode de la pétasse gauchiste occidentale. Comme si elle avait qqch à se reprocher sans savoir quoi exactement...
Ark a écrit :Allez, comme il se fait tard en ce vendredi soir, de bons gros propos bien douteux et quelques généralités cocasses pour recoller au sujet: J'ai été étonné en début de sujet de lire des affirmations que comme quoi, personne n'avait constaté de discrimination dans sa branche. Paradoxalement je les crois volontiers, même si dans la mienne, j'ai bien vu que les quelques camarades étant restés sur le carreau ont tous des origines du sud. Bon le monde du travail n'est pas uniforme blabla, ça dépend des secteurs, blabla, ok...
Je pense tout simplement, et désolé pour ceux que ça choque/indigne que les etres humains ne sont pas faits pour se mélanger entre eux. Je ne crois pas qu'il existe une société au monde où le métissage ou la coexistence paisible de communautés si éloignées puisse perdurer sans véritables problemes, car des antagonismes culturels finissent forcément par apparaitre à un moment ou à une autre.
Je ne prétend pas me mettre dans la peau d'un chef d'entreprise qui recrute et qui a le choix entre un cv "de souche" ou "d'origine étrangère", ni même prétendre deviner parfaitement ce qu'il pense, mais quoiqu'on en dise, il ne me parait pas anormal qu'il choisisse un cv avec lequel il se sent plus "proche", physiquement ou culturellement parlant. Il y a là les résurgences ancestrales de cette partie du cortex qu'on surnomme bêtement le cerveau reptilien, celui qui privilégie l'instinct de survie et de conservation sur l'aventure, qui privilégie la tribu et l'appartenance familliale proche sur l'allogène.
Ce postulat n'est absolument pas uniforme et transcendantal (il est même objectivement aujourd'hui en régression), je ne dit pas que c'est juste ou légitime ou quoi que ce soit, mais ceux qui pensent que c'est dégueulasse et qu'il faut changer ça par la coercition, je les invite cordialement à se resituer dans les années 50 à 70, lorsque les banlieues étaient remplies à ce moment là d'ouvriers de types européens et assimilés et souvent politiquement à l'opposé du pouvoir, qu'on a délibérément étranglé en faisant le regroupement familial. Et là il n'y a pas de mystères sur le pourquoi du comment. Quand vous vous retrouvez avec des gens si éloignés de vous, socialement et ethniquement parlant, que votre environnement change radicalement, je mets au défi quiconque de résister à la tentation de l'exil et du déménagement. C'est ça le grand drame des banlieues et autres zones dites sensibles: personne n'a parqué de force ces pauvres malheureux issus du tiers monde dans ces quartiers, ils se sont vidés naturellement de ses habitants des premières heures, parce qu'il ne pouvait tout simplement en être autrement...
Ce que je pense, et qui peux tout à fait se contester, c'est que la discrimination à l'embauche, ça n'est finalement (et pour résumer un peu vite) que la version microéco et individualisée de ce sentiment d'appartenance vieux comme le monde qu'est la solidarité identitaire envers autrui et qu'aujourd'hui nos chères élites s'emploient consciencieusement à démolir au quotidien par la surenchère de bien-pensance, du matraquage d'émissions de merde à l'avenant, de la cooptation permanente et systématique des tappineurs/soumis/kapos/idiots utiles pour faire pression sur les gens qui n'ont rien demandé et qui se sentent culpabilisés jusqu'à vomir leur propre pays (se traduisant parfois jusqu'à l'exil, quelque soit la forme). Comme dirait l'autre (cherchez bien c'est pas dur), la discrimination positive, c'est un exemple (mais pas L'exemple) de la manifestation de ce que les modernistes pensent profondément: une inégalité est forcément une injustice et il convient de la réparer à tout prix, y compris par la loi. Ce n'est pas ça le monde ou la vie en général. Si on pousse ce cartésianisme débile à l'extreme comme les anglos savent si bien le faire pour ne servir que les intérêts du marché et les nomades, on ne fera qu'empirer la situation.
Je n'ai pas de solution toute faite à ce probleme, mais je sais au moins d'où il vient. Je ne me sent pas de destin commun ni même d'intérêt partagé avec le français d'origine immigré ou l'immigré tout court, quelque soit son ancienneté, ce qui ne m'empeche pas de comprendre parfaitement la frustration qui l'anime. Mais surtout, je sais qu'on a au moins un ennemi en commun, celui qui nous a placé en concurrence tous les 2 et qui rigole tout bas bien planqué en regardant les uns et les autres se foutrent sur la gueule. En ces temps dégénérés, c'est déjà pas mal.
Sinon, faudrait déplacer ce sujet dans la section café machin chose, on pourra continuer à lâcher des joyeusetés. Simple suggestion.
PS: ah oui et, quand je disais que j'étais désolé de choquer, c'était juste pour la forme. En fait, je m'en fous des réactions que ça provoque, c'est d'ailleurs pour ça que ça passe bien. Jsuis même pas bourré cette fois, mais passé minuit, j'ai toujours les circuits qui s'oxydent un peu hu hu...
Il se sent mieux et est fier d’être Français.
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