Salutations amis du droit (et du travers, pas de jaloux !)
Actuellement étudiant en troisième année de droit et autres sciences politiques, je sollicite l'avis de la communauté juridique afin d'obtenir des avis, de l'aide, des critiques, sur un thème sur lequel je travaille en ce moment, et qui porte le débat bien (trop) haut à mon goût, entrainant le dépassement, parfois, de mon entendement.
Ainsi, d'une part si le sujet a déjà été évoqué sur ce forum veuillez m'en excuser (j'ai longuement cherché einh !) ou si des sources extérieures en font part sérieusement, n'hésiter pas à les citer d'autre part.
Voilà donc le schmilblik :
J'ai un sujet de dissertation relativement libre, mais sentant fort le piège, énoncement simplement les transfert des risques et de la propriété en matière de contrat de vente et d'entreprise. Vous comprenez donc ici que, un seul de tous ces sujets aurait pu faire l'objet d'une dissertation à part entière, néanmoins notre enseignant a cru bon de tester la force de notre motivation. Ainsi, il me faut mettre en relation ces 4 notions, sans toutefois réciter le cours en l'étouffant de détails, véridiques mais non indispensables.
Aussi, après un cours de 30 minutes sur le thème (je dois donc composer sans savoir ce que c'est...) j'en est déduis que le transfert des risques est en quelque sorte une conséquence du transfert de propriété, mais que dans certains cas il peut se produire sans que l'effet translatif de propriété n'est été prouvé. Or, me voici déjà perdu entre ces notions. Car comment peut-on se voir imputer la charge des frais d'indemnisation en cas de perte (partielle ou totale (destruction)) / vol d'une chose qui ne nous appartient pas ? Et ce si le fait invoqué ne provient pas de notre action ?
De plus, le contrat de vente est réputé formée (ai oublié l'article du code civil) lorsque l'acquéreur et le vendeur se sont accordés sur la chose ET le prix, ainsi, à ce moment, relativement compréhensible, la propriété et la charge des risques vont à l'acquéreur, c'est l'effet translatif direct de la vente. Or, en est-il réellement de même pour le contrat d'entreprise ? (j'aimerais que l'on m'explique deux exemples différent, l'un en cas de longueur du travail spécifique (ex : construction maison : à partir de quand réellement la propriété et les risques incombent au maître de l'ouvrage ?) et d'un exemple moins long (ex : construction d'un piano : le MO est propriétaire dès l'achat des matières premières par l'entrepreneur ou bien seulement à la livraison de ce dernier ? (mettons de côté, par pitié, le régime de la délivrance conforme, j'ai trop souffert !).
Voilà, je recherche pour le moment une problématique pertinente, aussi j'aimerais que l'on me sorte de ce flou juridique qui règne pour moi en matière de transfert de propriété / risques. Sujet que je trouve passionnant, mais que sur lequel j'aurais aimé être informé avant de me voir obliger de me comporter (dans ma dissertation) comme si j'étais l'auteur de ces deux théories...
Les commentaires doctrinaux m'intéressent aussi, bien que les explications par une personne sage et prudente me seront tout aussi utile.
En vous remerciant.
Et n'oubliez pas (note comique du jour) "Nemo censeture ignorare legem", quid des étudiants en droit ?
DouceLex (que me chantait mon législateur... :')[/u]