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Sujet : PUBLICITE AVOCATS

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PUBLICITE AVOCATS

de kank38   le Jeu 14 Avr 2005 17:02

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Bon,jour. Je suis "surprise" de trouver dans les pagesjaunes de l'annuaire de véritables encarts publicitaires ! de Confrères.
Tout cela est il bien déontologique ???? :roll:

   

de Maire du Village   le Jeu 14 Avr 2005 17:13

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Le fait de faire de la publicité l'est à 100% (déontologique), cf règlements intérieurs, R.I.U. du CNB et 100 appels et rapports du CNB et des principaux ordres.
C'est le contenu qui pourrait éventuellement poser souci... et le CNB s'est prononcé là-dessus :
http://www.village-justice.com/articles/actualite-Conseil-national-Barreaux,1070.html.

   PUBLICITE AVOCATS

de kank38   le Jeu 14 Avr 2005 18:00

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Et la taille de l'insertion??? Encart de 6x4cm??? Merci :)

   A kank38

de Patrice GIROUD   le Jeu 14 Avr 2005 18:10

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Il faut rester dans le cadre général de la nécessaire information, ce qui exclut des moyens tapageurs.

J'ai déjà vu une insertion de 9 cms x 4 cms qui n'a posé strictement aucun problème.
"Il faut essayer d’être heureux, ne serait-ce que pour donner l’exemple" Jacques Prévert

   

de kank38   le Jeu 14 Avr 2005 18:17

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Bien que la réponse ne me satisfasse pas, merci pour celle ci. :)

   Le point de vue du marchand de tapis

de thierrysmets   le Mer 01 Juin 2005 22:14

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L’image de notre profession n’est pas très bonne et ce n’est certainement pas la publicité collective, réservée à nos ordres, qui permettra de renverser la vapeur puisque celle-ci est pratiquement inexistante, à supposer qu’elle puisse être efficace. Il est vrai que nous sommes incapables de communiquer avec les gens. C’est le client qui vient vers l’avocat et non l’inverse. Nous pensons, à tort, qu’il ne faut pas nous abaisser à faire de la publicité pour faire connaître nos cabinets, nos compétences, nos services car nous sommes titulaires d’une profession libérale et non commerçants. Personnellement, je ne suis pas sûr que le client qui reçoit l’état de frais et honoraires de son conseil partage ce point de vue mais il est vrai que le justiciable est un profane qui ne comprend rien à la subitilité de ces choses …

Les avocats restent majoritairement opposés à la publicité, même les plus jeunes qui, par paresse ou ignorance, ont tendance à suivre les traditions rétogrades de la profession, sans se poser de questions. Personne ne s’offusque lorsque tel confrère montre avec insistance son sourire carnassier à la télévision, donne généreusement une interview interminable à un journaliste complaisant ou participe à des conférences qui ont moins pour but de communiquer une information utile à l’auditoire que de révéler au monde ébahi l’immense compétence de l’orateur. Rien à dire non plus si Me X participe activement à de multiples réunions de clubs huppés où il ne manque évidemment pas l’occasion de signaler avec un air faussement gêné qu’il est avocat … avant de distribuer ses cartes de visite.

Mais pas question, par contre, de recourir ouvertement à la publicité : ce ne serait pas digne de notre profession. Mettons fin à cette hypocrisie ! Les motivations des opposants à la publicité de l’Avocat sont impures : soit elles procèdent d’un étrange souci de dignité qui prend prétexte du désir d’indépendance (l’Avocat qui fait de la publicité dépendrait du client qui y répond) ou de l’appartenance à une classe sociale supérieure (l’Avocat n’est pas digne de s’abaisser à faire de la « réclame » pour attirer le client comme un marchand de parapluies), soit elle résulte simplement d’une grande paresse (l’interdiction de la publicité évite d’avoir à en faire). De telles attitudes sont blâmables, la paresse comme l’orgueil sont des pêchés capitaux

Nous ne pouvons plus nous contenter du « bouche à oreilles » qui ne profite qu’à ceux qui sont déjà connus pour des raisons qui ne sont pas toujours méritées. Nous devons nous remettre en question, nous positionner sur le marché du droit, réfléchir à notre image, faire preuve d’honnêteté quant à l’étendue exacte de notre (in)compétence. Faire de la publicité, se faire connaître, informer le public, ce n’est pas faire preuve de vulgarité, ni voler le client ou le dossier du confrère, mais répondre à l’attente des justiciables sans lesquels nous n’existerions même pas ! Cela nous oblige à identifier les besoins de droit qui ne sont pas satisfaits. La publicité, c’est partir à l’écoute de ses propres clients. C’est faire preuve d’humilité et se mettre au service des gens en leur proposant de nouveaux services susceptibles de répondre à leurs attentes.

Le justiciable a le droit de disposer de l’information qui lui permettra de choisir un avocat capable de lui fournir les services juridiques dont il a besoin. Or, sans publicité, il est impossible de trouver autrement que par le fruit du hasard le « bon » avocat alors qu’il y a une multitude de confrères brillants qui pourraient apporter une aide utile, mais qui ne sont pas suffisamment connus. Et ce n’est pas l’annuaire téléphonique (ou le copain du fils du voisin) qui le guidera vers l’avocat qui convient le mieux pour mener à bien son affaire !

Si nous voulons progresser, nous devons nous convaincre que l’avocat qui fait de la publicité n’est pas un délinquant indigne d’exercer notre profession, à moins de considérer que les avocats canadiens, américains, hollandais, danois … sont des « sous-confrères » qui n’ont pas compris à quel point nous sommes supérieurement nobles et intelligents, bien plus que ces vulgaires commerçants que nous aimerions néanmoins compter parmi nos clients. Cela ne signifie pas qu’il faut faire n’importe quoi car il est vrai que nous ne sommes pas de la poudre à lessiver. Il me paraît clair que les moyens utilisés pour rendre nos services accessibles au public ne peuvent déroger aux principes de probité, dignité et délicatesse qui restent les piliers de la profession. Nous ne pouvons faire naître de faux espoirs ou provoquer des attentes irréalistes car il en résulterait une méfiance accrue à l’égard des avocats. Les moyens utilisés ne peuvent affecter la qualité de nos services ou être de mauvais goût car ils porteraient atteinte à la réputation de toute la profession. En attendant, il n’y a aucune honte à vouloir développer son cabinet, même pour assurer son confort et celui de sa famille. Nous travaillons aussi pour gagner notre vie, comme les marchands de tapis qui méritent un profond respect. :winkL:

   Re: Le point de vue du marchand de tapis

de kank38   le Jeu 02 Juin 2005 12:14

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thierrysmets a écrit :. De telles attitudes sont blâmables, la paresse comme l’orgueil sont des pêchés capitaux



L'orgueil se situe de quel côté du discours. :?:
Est il rétrograde de ne pas voulior se lanvcer dans une course à l'échalotte ridicule :?:
et surtout inutile.
Croyez vus vriament que le public sera mieux informé avec 50 pages de pages jaunes recouverts d'encarts publicitaires :?:
C'est un leurre.

   mélange

de JURITEL   le Jeu 02 Juin 2005 12:56

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Je trouve que votre analyse est marquée par un parti pris discutable. Vous utilisez un terme un peu vexant pour décrire les commerçants (dont je suis): "course à l'échalotte ridicule" par exemple.
Nous sommes tous dans une économie de marché, plutôt tendance libérale voire ultralibérale comme nos voisins anglo-saxons. Ce qui signifie très exactement que tout ce qui peut être acheté doit être vendu. La seule exception qui demeure - et demeurera pour les mêmes raisons - reste le service administratif non marchand. Ce qui conduit à conclure que le statut de l'avocat tel qu'il existe actuellement ne correspond plus du tout au modèle économique du moment. Ou bien on parle de service rendu au public dans le cadre de la justice, et là il faut bien reconnaître que c'est une logique de fonctionnarisation rampante qui se cache derrière les manifestations, ou bien on considère que le clerc qui vend sa culture et son habileté est un prestataire de services qui évolue dans le secteur marchand. Le débat existe et j'attire votre attention sur les précédents historiques. Sous la révolution, la profession réglementée d'avocat fût un temps supprimée. Si l'on excepte la période exceptionnelle de la terreur et de ses lois d'exception, la justice n'a pas été plus mal rendue.
A titre personnel, j'aimerais qu'on m'explique cet attachement à un statut aussi réglementé qui ne reflète même plus la compétence et le dévouement.
Nous vivons dans l'inconcevable avec des repères éblouissants. René Char

   Re: mélange

de kank38   le Jeu 02 Juin 2005 14:27

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JURITEL a écrit :Je trouve que votre analyse est marquée par un parti pris discutable. Vous utilisez un terme un peu vexant pour décrire les commerçants (dont je suis): "course à l'échalotte ridicule" par exemple.
Nous sommes tous dans une économie de marché, plutôt tendance libérale voire ultralibérale comme nos voisins anglo-saxons. Ce qui signifie très exactement que tout ce qui peut être acheté doit être vendu. La seule exception qui demeure - et demeurera pour les mêmes raisons - reste le service administratif non marchand. Ce qui conduit à conclure que le statut de l'avocat tel qu'il existe actuellement ne correspond plus du tout au modèle économique du moment. Ou bien on parle de service rendu au public dans le cadre de la justice, et là il faut bien reconnaître que c'est une logique de fonctionnarisation rampante qui se cache derrière les manifestations, ou bien on considère que le clerc qui vend sa culture et son habileté est un prestataire de services qui évolue dans le secteur marchand. Le débat existe et j'attire votre attention sur les précédents historiques. Sous la révolution, la profession réglementée d'avocat fût un temps supprimée. Si l'on excepte la période exceptionnelle de la terreur et de ses lois d'exception, la justice n'a pas été plus mal rendue.
A titre personnel, j'aimerais qu'on m'explique cet attachement à un statut aussi réglementé qui ne reflète même plus la compétence et le dévouement.


J'ai utilisé un terme peut être un peu vexant à tort, mais le message auqeul je répondais l'était également.
Je vois que le débat existe, et je pense avoir droit à mon opinion, et ne me pense pas "rétrograde".
Je ne vois pas quel est le côté "fonctionnaire" de l'activité ???
Certes nous sommes bien sûr prestataires de service.
Est il vraiment nécessaire à cette activité que nous nous déchirions par la publicité, puis la sollicitation pusique ça arrive ?
Ne serait il pas plus judicieux de nous opposer en temps utiles, et avec l'énergie et l'unité nécessaires, à des textes (ex loi PERBEN que nous avonslaissé passer) qui portent atteinte à notre exercice.Il me semble vraiment que la publicité n'amènera que plus de divisions, alros que nous sommes déjà très individualistes, et incapables, la preuve en est faite, de nous unir quand notre activité est mise à mal.

   

de JURITEL   le Jeu 02 Juin 2005 15:51

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Je ne suis pas partisan d'une thèse plutôt que d'une autre. Je fait tout simplement le constat d'une situation qui se dégrade très vite. Les avocats, mais on pourrait également étendre le débat au trois autres professions que sont les commissaires priseur, les notaires et les huissiers, ne peuvent plus répondre aux défis du monde économique ouvert. La culture des clients et l'accès à l'information ont fait exploser un monopole, celui du savoir. Reste la disponibilité et le talent. Il n'y ni examen ni certificat qui établissent la réalité de ces critères chez un individu. C'est le client qui se fera sa propre opinion. La tour d'ivoire dans laquelle s'enferme la profession d'avocat creuse un fossé et rend impopulaires les praticiens du droit. On peut débattre sur le bon ou le mauvais coté des choses, mais on ne peut pas les ignorer.
Je crois profondément à l'urgence d'une réforme modifiant radicalement l'exercice de la profession des avocats.
Par ailleurs, et c'était le fond de ma réflexion, la fonctionnarisation de l'avocat en charge de l'exercice de la défense est une idée à creuser, ne serait-ce que pour parvenir - enfin - à un justice qui soit un pouvoir et non plus un service public. Après tout, les magistrats sont fonctionnaires, y compris ceux du parquet.
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