Forum : Emploi et carrière
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dilemme: oportunité de carrière à l'étranger
de
popies
le Ven 28 Aoû 2009 12:38
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Profession: Documentaliste, KM
bonjour à tous,
Je suis avocat collaborateur dans un cabinet d'affaires parisien depuis décembre dernier, en réalité depuis juillet 2008 (stage).
J'occupe un poste qui me plaît et perçois une rémunération très honorable au regard de mon expérience.
Je reviens de vacances d'un pays où mon titre d'avocat français et mon bilinguisme sont très reconnus.
L'une de mes relations sur place m'a proposé de rester, en me précisant que je gagnerai 2 fois, voire 3 fois plus qu'ici (forte possibilité d'être sur les plus gros contrats de marché public) et que je pourrai être tout de suite associée de mon cabinet.
Tout cela est naturellement très alléchant, sauf que, compte tenu de ma "petite" expérience professionnelle, je me vois mal parachutée comme ça en tant qu'avocat associé à un avocat local, sur des marchés dont les enjeux sont considérables.
Je souhaiterais plutôt être collaboratrice d'un cabinet international, détachée dans le pays en question.
J'ai naturellement commencé mes recherches sur les structures existantes, mais il apparaît que les grands cabinets n'y ont pas encore de succursale alors qu'il y a un véritable marché à conquérir.
A l'heure actuelle, je ne sais pas vraiment comment démarcher ces cabinets en leur disant que je serais très intéressée s'il ouvraient une succursale, et que je pourrais apporter un véritable courant d'affaires.
En outre, je crains que mes démarches ne soient perçues comme trop présomptueuses du fait de ma faible expérience et que cela me "grille " en cas de candidature ultérieure.
Enfin, naturellement, il y a la question de la discrétion de mes démarches. ..
Il est certain que si mes démarches auprès des cabinets internationaux aboutissaient, je quitterais Paris.
Dans le cas contraire... quitter le pays et me lancer seule dans l'aventure m'effraie.
D'un autre côté, j'ai peur de passer à côté d'une formidable opportunité qui pourrait changer le cours de ma carrière et de ma vie tout simplement.
Bref, je suis un peu perdue.
si quelqu'un avait des conseils à me donner, notamment les personnes qui ont relevé le défit de s'expatrier.
Merci par avance.
de
fry57000
le Ven 28 Aoû 2009 12:44
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Profession: Avocat
Par curiosité...quel est le pays en question ?
de
popies
le Ven 28 Aoû 2009 12:57
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de
zerocool
le Ven 28 Aoû 2009 13:35
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Profession: Juriste
FONCE!!! dis toi que ce genre d'opportunité n'arrivera peut etre pas deux fois.
A ta place je ne serai meme pas revenu.
Conclusion:
si l'offre est vraiment sérieuse, vas y de suite. Ne t'inquietes pas pour ton expérience, c'est tes compétences sur le terrain et en situation réelle qui feront la diférence notamment en asie ou on ne s'arrete pas qu'aux diplomes. Ta vraie valeur est dans ce que tu fais.
tiens nous au courant
<b><font color=red>juriste d'affaires</font color><b>
<b><font color=orange>Membre VIADEO</font color><b>
<b><font color=green>Membre AFJE</font color><b>
de
boflos
le Ven 28 Aoû 2009 14:15
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Profession: Avocat
Bonjour,
La question est précisément : que penser de l'offre. Car cela a l'air effectivement alléchant, peut-être même trop.
Je ne savais pas que les dipômes français avaient autant le "cote" en Asie.
En revanche, de ce que je sais, le droit en Asie est appliqué de manière très particulière, et en tout cas très différente du droit français. Comment être opérationnel rapidement pour un Français ?
Je crois également savoir que c'est du fait de ces particularismes que les cabinets européens sont très peu implantés localement. Car en règle générale ils sont assez doués pour dénicher en temps utile les "niches".
J'ai travaillé qqs temps dans un cab qui a ouvert 3 bureaux en Asie, et le moins que l'on puisse dire c'est que le démarrage était difficile.
Conclusion : attention au chausse trappe. Et puis avec un tel choix, il faut être sur de vouloir rester longtemps sur place, car les opportunités en France avec une expérience en Asie peuvent être assez difficiles à trouver.
de
popies
le Ven 28 Aoû 2009 15:09
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Profession: Documentaliste, KM
merci pour vos conseils et vos encouragements.
il se trouve que l'offre est très sérieuse et qu'elle émane d'une personne qui ne peut être que bienveillante à mon égard.
Je sais que je mettrai très vite les pieds à l'étrier et que je serai très bien prise en main, peut-être trop d'ailleurs...
les 2 questions qui se posent sont de alors :
- est-ce que je pourrai assumer seule ce qui me sera confié. je ne serai plus collaboratrice..., donc entièrement responsable de ce que je fais...
- la dépendance à l'égard de mon mentor... j'ai déjà connu ça auparavant, la rupture n'est pas évidente...
bref, un eldorado qui m'est proposé. Mais quand on monte haut, et très vite, le vent soufle plus fort n'est-ce pas? ça on ne me l'a pas caché...
Et puis je voudrais réusssir par moi-même.
C'est pour toutes ces raisons que je préfèrerais être rattachée à une structure sûre et prendre le temps de me faire mon propre réseau.
Le problème est de savoir comment s'y prendre pour se rapprocher d'une telle structure et de l'intéresser?
de
aspho
le Mer 02 Sep 2009 15:23
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Bonjour,
N'y voyez pas malice de ma part mais étant en début de carrière, disposez-vous d'une clientèle et des fonds nécessaires à une association ?
de
popies
le Jeu 03 Sep 2009 9:58
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Profession: Documentaliste, KM
bonjour Aspho,
votre question est très pertinente, car en france, une installation après 1 an de Barreau semble irréaliste.
ce n'est nullement le cas dans le pays dans lequel je songe à m'installer.
En fait, mon mentor sera dans un premier temps mon principal apporteur d'affaires.
quant aux frais d'installation, pas de problème, on m'aidera au besoin.
En réalité, c'est d'avantage la dépendance vis-à-vis de mon mentor qui me rend réticente...
D'où la 2ème voie...
de
Nemo auditur
le Jeu 03 Sep 2009 13:19
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Profession: Juriste
popies a écrit :bonjour Aspho,
votre question est très pertinente, car en france, une installation après 1 an de Barreau semble irréaliste.
ce n'est nullement le cas dans le pays dans lequel je songe à m'installer.
En fait, mon mentor sera dans un premier temps mon principal apporteur d'affaires.
quant aux frais d'installation, pas de problème, on m'aidera au besoin.
En réalité, c'est d'avantage la dépendance vis-à-vis de mon mentor qui me rend réticente...
D'où la 2ème voie...
Etant donnée votre extrême dépendance à l'égard de cet apporteur d'affaires (dont je mesure mal l'intérêt qu'il a de faire cela), il convient d'être extrêmement certain(e) de son sérieux et de la confiance que vous lui portez.
de
popies
le Jeu 03 Sep 2009 16:29
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Profession: Documentaliste, KM
vos remarques sont toutes très pertinentes et j'ai pesé le pour et le contre.
c'est précisémenet pour cela qu'en l'état actuel des choses, je n'irai pas tenter l'aventure en freelance avec lui, même si c'est un proche dont je ne peux douter de l'honorabilité de ses intentions.
je tiens à mon indépendance, et je n'aime pas l'idée d'être éternellement redevable en vers quelqu'un ...
Donc je continue mes recherches auprès des cabinets internationaux.
je reviens donc à ma question initiales: est-ce qu'un expatrié ou ancien expatrié pourrait me dire les démarches qu'il a entreprises?
merci par avance.
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