Combien de présentations orales ennuyeuses ? Combien de réunions de service sans intérêt ? Combien d’orateurs désemparés par le manque d’impact évident de leurs propos ?
Alors comment faire ?
Premier conseil : considérer la prise de parole en public (sur une scène, en réunion, face à un client ou un collaborateur) comme un exercice professionnel à part entière. Les codes ont changé et depuis la structure en « thèse-antithèse-synthèse » de l’école, de l’eau a coulé sous les ponts.
Ou plutôt, le temps s’est accéléré, le zapping s’est imposé et Twitter a achevé de réduire notre crédit d’attention : l’heure est au message court, partout, tout le temps.
Pour capter le public, pas question de mettre en scène, de donner le contexte, de faire un tour de chauffe. Il s’agit de frapper les esprits, d’emblée. Schématiquement, il s’agit de raconter l’histoire du Petit Chaperon rouge en commençant par « le loup l’a mangé ». Autrement, vous courez le risque d’endormir tout le monde.
Deuxième conseil : savoir où vous voulez en venir. Comme disent les anglo-saxons, plus efficaces que nous dans ce domaine, « what is the point and get to the point ». Vous ne pourrez démarrer par la fin de l’histoire (« le loup l’a mangé ») que si vous l’avez identifiée avant même de commencer. C’est ainsi qu’une préparation professionnelle d’une prise de parole consiste, avant toute chose, à se demander quel résultat elle doit procurer.
Enfin, sachez à qui vous parlez et ce que recherchent très précisément ceux qui vous écoutent : des informations ? Un plan d’action ? Un conseil ? Vous ne serez entendus qu’à la seule condition de répondre à des attentes. Rien d’autre n’intéressera…