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En février, j’ai intégré un grand cabinet de recrutement. Pendant plus d’un mois, je me suis investie, travaillant près de 12 heures par jours, avec une pause déjeuner inexistante (environ 10 minutes autorisées, obligatoirement à son poste, devant son ordinateur, en travaillant).
J’ai obtenu des résultats commerciaux rapidement, atteignant un chiffre d’affaires qui dépassait les attentes de mes directeurs. En mars, mon manager est parti en congés pendant 2 semaines, durant lesquelles j’ai géré plus de 25 missions toute seule (la moyenne pour un Consultant étant de 7 à 8 missions). A son retour, mon manager m’a félicité pour mon travail, insistant sur le fait qu’il était très satisfait de mon investissement, de mon intégration au sein de l’entreprise et de ma force de travail. Lors du point que nous avons effectué à son retour, mon manager n’a mentionné qu’un seul axe d’amélioration : les horaires. En effet, je suis arrivée au travail avec 1 minute de retard 2 fois en un mois et demi ; ce qui pour lui est INACCEPTABLE. Suite à cette réunion, j’ai donc pris mes dispositions pour arriver à l’heure.
Un mail récapitulant l’ensemble de ces points m’a été envoyé, ainsi qu’à mon n+2. Il y a donc une trace écrite du retour très positif à mon sujet.
Tout se passait alors très bien sur le plan professionnel, jusqu’au jour où lors d’une journée de formation, j’ai commis, selon mes managers, l’irréparable. Je m’explique : ce jour-là, à 13h00, la formatrice nous a dit que nous avions une heure de pause, lors de laquelle nous étions libres de déjeuner où nous voulions. Ce que j’ai fait.
Lorsqu’à la fin de la formation, vers 18h00, je suis retournée à mon bureau, mon manager a immédiatement voulu faire point avec moi. Il est alors rentré dans une colère noire car je n’étais pas revenue déjeuner à mon bureau, mais l’extérieur !!! Pour lui, c’en était trop. Considérant que mon acte était INADMISSIBLE, il m’a alors dit qu’il souhaitait mettre un terme à ma période d’essai ! Je me suis défendue en expliquant que je n’avais fait que suivre les consignes données par la formatrice. Il m’a répondu que c’était « logique » que je les écoute pas et que j’aurais dû appeler mon manager pour savoir ce que j’avais le droit de faire ou pas. Le lendemain matin, sous pression, j’ai dû signer le document de rupture de période d’essai. Mes managers et le DRH ont alors été incapables de donner une justification ou un argument valable permettant de motiver la fin de mon contrat. Le seul motif évoqué est le suivant : cumuler 1 minute de retard et avoir suivi les instructions de la formatrice constituent des éléments révélant une incompatibilité entre la culture de l’entreprise et ma personne !!!
Je souhaiterais savoir dans quelle mesure je peux saisir les prud’hommes pour rupture abusive de période d’essai ?