Bienvenue sur le Village de la Justice.
Le 1er site de la communauté du droit: Avocats, juristes, fiscalistes, notaires, commissaires de Justice, magistrats, RH, paralegals, RH, étudiants... y trouvent services, informations, contacts et peuvent échanger et recruter. *
Aujourd'hui: 156 575 membres, 28235 articles, 127 304 messages sur les forums, 2 600 annonces d'emploi et stage... et 1 500 000 visites du site par mois en moyenne. *
FOCUS SUR...
LES HABITANTS
Membres
Nouvelles parutions
Robert Badinter - L’œuvre d’un juste
« Un jour, je vous parlerai de la Justice...»
La Semaine Juridique - Édition Générale
Accédez à votre actualité juridique chaque semaine sous la plume d’auteurs de renom !
Sélection Liberalis du week-end : balade en terres corréziennes.
Les prochaines manifestations sportives des professionnels du Droit.
A voir et à Écouter... sur le Village de la justice:
Bonsoir à tous,
Je suis membre de la fonction publique et j’ai connu, pendant plusieurs mois, une dégradation de mes conditions de travail des plus progressives. Tout a commencé par des remarques plus ou moins désobligeantes sur mon manque de réactivité mais sur lesquelles je ne me suis pas arrêté. Venant d’un autre service, je me suis tout simplement dit que je devais m’adapter à des pratiques implicites, étant en place uniquement depuis quatre mois. La situation n’a cessé de se dégrader. Suite à une insulte à caractère homophobe, étant dans un service au contact du public, mon chef de service m’a incité le matin à 8h lors d’un entretien à 10h30 à la rencontrer pour m’aider à déposer plainte. A 10h30, je me suis présenté dans son bureau et ce chef de service a clairement remis en question mes compétences professionnelles, me parlant de plaintes à mon sujet sans pouvoir en préciser ni l’auteur ni le contenu. Par la suite, toutes mes décisions et mes remarques n’étaient pas prises en compte. Des collègues se sont même permis de me hurler à la figure je ne respectais pas les procédures habituelles mais quand je demandais à des collègues plus anciens s’ils avaient eu connaissance de ces procédures, ils exprimaient leur plus grande surprise, m’affirmant ne pas les connaître et encore moins les suivre. Tout s’est dégradé et je me sentais de plus en plus coupable, humilié et incompétent (personne ne venait aux réunions dont j’étais à l’origine, j’avais un traitement différent des autres collègues...). Tout cela a bien sûr très mal fini : le lundi 06/01/2014, j’ai oublié de me présenter à une réunion informelle, qui ne faisait donc pas partie de mes obligations de fonctionnaire. A 1’ h, heure de reprise, j’ai été convoqué par ma chef de service qui m’a clairement dit que ’j’avais fait un choix’ et que ce ce chois je ’devrais l’assumer, puisqu’il n’avait pas été du tout apprécié par le reste de l’équipe’. Un membre de cette même équipe est venu me voir à 16h pour me signifier qu’à ses yeux ’ j’étais incompétent, fainéant et inapte aux fonctions que j ’occupais’. Cette parole a bien sûr été accompagné d’un mail personnel reçu le soir même qui tenait les mêmes propos. Ma chef de service a été avertie, aucune réaction... Au bout de 15 jours d’arrêt-maladie, j’ai commis une tentative de suicide. J’ai par conséquent été placé en congé longue maladie pour grave dépression. Lors de ce congé, j’ai appris que mon poste avait été divisé par 3 et que personne n’était en mesure de me dire où j’allais faire le reste de mon service. Personne ne m’a bien sûr prévenu. Je suis actuellement en cours de reconversion, mais mon administration semble me traiter comme un paria. Je ne sais plus que faire.