LE FORUM DES MEMBRES DU VILLAGE

Bonjour,
petite précision, je ne vois pas trop le rapport entre l'âge et le fait d'être accepté par le Jury?
Lors du grand oral, "la cooptation" entre le Jury et la personne interrogé est totalement indifférente à l'âge ... il s'agit de savoir s'il maîtrise les méthodes d'argumentation juridique (entre autre choses évidemment...)

Bref, je ne comprenais pas du tout le rapport à l'âge...

je confirme,malgré mon "grand age" j'ai eu 15 au grand oral alors...

Moi aussi j'avoue ne pas trop comprendre le rapport entre age et jury
Tu as le niveau ou pas, que tu aies 22 ou 52 ans....
Un petit post à mon sujet pour te donner du courage: un DESS contentieux obtenu en 2002, un arrêt du droit pendant plus de 6 ans et le CRFPA obtenu ce mois ci à 31 ans.
J'ai fait la prépa Pré barreau en semestrielle pour me remettre sur les rails: excellente en tous points.
Il y a juste un bémol: cela demande un travail absolument étourdissant.
En ce qui me concerne: j'ai mis ma vie entre parenthèse à partir du 30 janvier 2009 et ai bossé comme un damné.
C'est très très dur aussi nerveusement et faut gérer les coups de déprime inhérents à ce concours..... exam........ En outre, tu deviens un expert pour décliner les invitations des potes qui te proposent de sortir.
Alors jusque là, tu as envie de me dire: "en quoi tout ceci va me donner du courage?"
Eh bien parce qu'au bout du tunnel, lorsqu'il y a la récompense, ce que tu ressens en terme de fierté et de joie est absolument inénarrable.
J'ai obtenu mon sésame ce mois-ci avec près de 14 de moyenne générale (dont 16,5 au Grand O).
Et là, tous ces sacrifices prennent un sens: tu seras enfin
J'y suis arrivé parce que je n'avais plus que ça en tête et que j'en ai fait ma priorité absolue.
M-E-R-I-T-O-C-R-A-T-I-Q-U-E, voilà comment caractériser le CRFPA.
Garde ça à l'esprit, pars dans cette dynamique, ne néglige rien et tu l'auras aussi.
Bon courage !

"Méritocratique" et "prépa privée", jolie oxymore....

De prime abord, il est vrai que la coexistence de ces deux termes peut confiner à l'oxymore.
Mais c'est, en pratique, complètement se voiler la face que de penser que la prépa est la formule magique.
J'avais fait Capavocat en 2003 et n'avais absolument pas bossé: j'ai été logiquement recalé.
Alors non, l'antinomie n'est pas avérée entre le mérite et une prépa privée.
Sans bosser, même avec une prépa en soutien, c'est un leurre d'espérer réussir le CRFPA.
Le jour J, c'est l'étudiant qui compose, pas les profs de l'établissement.
Bref, je maintiens ce que j'ai dit: il n'y a rien d'étonnant, in fine, à parler de mérite, même quand on a payé en amont.
Quel raccourci que de laisser supposer qu'il suffit de payer pour obtenir le CRFPA......
A partir du moment où on a énormément travaillé, on mérite de réussir, que cela soit par le biais d'une prépa ou non.

Blackadder, je ne conteste pas votre mérite au vu de votre situation ! Evidemment, votre situation et vos efforts vous honorent !
Seulement, en ce qui concerne les plus jeunes, il est évident (à Paris en tout cas), que, quels que soient les efforts consentis, la réussite au concours sans prépa d'été relève de l'exploit (je ne parle pas de mon cas). La multiplication de ces prépas qui fournissent des candidats idéalement formatés porte un coup de boutoir monumental à la méritrocratie républicaine.

S'agissant du sujet initial, je pense qu'à 33 ans, vous serez juste un peu plus vieux que la moyenne... et pourrez vous prévaloir d'une expérience plus conséquente (je crois savoir que les anciens enseignants sont particulièrement appréciés par les cabinets) que vos camarades.