LE FORUM DES MEMBRES DU VILLAGE

Bonjour,
juriste en propriété intellectuelle est à la formation à ne pas suivre d'après le nouvel observateur. Avec ce diplôme pas de travail donc attention
Les meilleurs diplômes d'après l'hebdomadaire:
Bac +2 ou 3:
DUT carrières juridiques.
Licence Professionnelle activité notariale université de caen.
Licence professionnele droit et gestion immobilier Lyon 3
Bac +4 ou 5
Master de droit binotarial Paris 1 et Paris X
Masters professionnels en droit social ,droit du travail Paris2
Master en droit immibilier Paris 1, Paris 2, Lyon 3
Master en droit de l'urbanisme et construction Poitiers.
Diplôme de juriste conseil d'entreprise (dans 11 universités)
Magistère de juriste d'affaires .
Master en droit des affaires .
Master en fiscalité
MasterIAE
Master en Droit Notarial.
En lisant entre les lignes pourtant tout l'article toutes formations et débouchés c'est bien la compétences des juristes en matière financière qui fait encoret la différence avec les doubles formations et les LLM.
A titre per sonnel j'ai questionné les DRH et d'un très gros groupe plus de 200 000 personnes (alimentation).
Le meilleur profil inaccessible et tout à fait irréaliste resterait le magistère de Droit des affaires de Paris2 et les Masters pro de droit des affaires de Merle et de Germain , et la double compétence MBA Insead ou MS Entrepreneur d'HEC et LLM plus l'examen d'avocat..
Hypothèse d'école car je connais personne parmi les juriste qui soit diplômé LLM + Magistère de Droit des Affaires +MBA insead et examen d'avocat car un tel candidat arriverait dans un bel état sur le marché du travail
Connaissez vous un tel profil ? Même au cercle montesquieu ce mouton à quatre pattes n'existe pas. Il devrait avoir une médaille des anciens combattants car il doit être épuisé et ruiné par toutes ces formations coûteuses.
Cordialement.

c'est totalement faux, un master spécialisé en propriété intellectuelle permet de faire une belle carrière de stagiaire professionnel ... il vaut mieux en rire ...

Si on s'est engagé en master professionnel de propriété industrielle par passion ce n'est pas trop grave car la passion sauve bien souvent. Mais présenter cette formation comme donnant un travail est grave.
Cordialement

Au premier semestre, notre prof de droits des propriétés intellectuelles n'a cessé de nous dire de nous orienter dans ce domaine, ô combien porteur ("en plus, on a l'occasion de cotoyer des stars"). A chaque fois, je repensais aux nombreux témoignanges que j'ai pu lire sur ce forum...

Deux solutions:
- soit elle est l'illustration de la distance qui sépare les professionnels des chercheurs
- soit cette fraîche émoulue de Paris 2 s'est délibérément moquée de nous, petits étudiants du fin fond de la France.

Il est normal pour un enseignant de vouloir susciter des vocations. Mais de là à envoyer des étudiants dans le mur...

Côtoyer des stars?

Peut-être à LA ou Las vegas, et encore.....

Nous ne sommes pas dans la croisière s'amuse.

Plus sérieusement, il faut bien se renseigner auprès de professionnels du domaine.

Pour ma part, je sais que le secteur n'est pas évident (car il attire), mais néanmoins n'est pas impossible à atteindre.

Encore faut il avoir un minimum de bagage en ce domaine (études, matières, etc et surtout expérience pratique).

Cordialement

Glorund

J'ai peut-être été un peu sombre en signifiant que ce secteur était inaccessible.
En tout cas, il me semble qu'il s'agit d'un milieu pour lequel un minimum de passion est requis pour rester motivé et aviur le courage d'enchaîner les stages (c'est le cas dans beaucoup de domaines je crois mais c'est encore plus vrai ici apparemment) avant de trouver un emploi..

En tout cas, je pense que nous d'écrire la PLA (oui, oui) comme l'eldorado du droit relève au mieux de l'inconscience...

pout les personnes qui se sont engagées dans ce domaine quelles peuvent être les sokutions , quelles sont les portes de sortie ?
Cordialement

les portes de sortie je ne sais pas car je les cherche toujours.
Néanmoins, même si le discours "c'est un domaine porteur" existe depuis longtemps- lorsque j'étais étudiante c'était déjà le cas (1997)- il faut bien admettre que lorsque j'étais à Paris j'ai toujours trouvé des postes en rapport avec mes compétences (dea de droit des créations immatérielles de montpellier devenu depuis un master) spécialement en audiovisuel et en nouvelles technologies. Et c'est vrai que j'ai rencontré quelques "stars" .
Mais je confirme que la voie est hors d'atteinte en province car tout le juridique PLA est très très concentré àParis.
mais ne despérons pas parce qu'il est un peu tard pour reprendre (encore) des études à rallonge sans certitude autre que celle de voir nos comptes en banque fondre un peu plus.
Mais non je ne désespère pas
simplement un peu de réalisme vis à vis de la filière n'est pas abscond

Il est indéniable que la propriété intellectuelle est un secteur saturé et cela vient surtout de la multiplication des 3èmes cycles spécialisés ces dernières années. Sans compter que certains 3èmes cycles sont mal conçus et donc de peu d'aide pour trouver ensuite un emploi. Mais peut-être vraiment reprocher à un directeur de master de vanter sa formation ? A mon sens, ce sont plutôt les personnes responsables de l'accréditation de ces masters qui sont responsables.

Ensuite, c'est vrai que le sort réservé aux étudiants varie selon la branche dans laquelle ils sont spécialisés. En PLA, c'est vraiment dur car nombre d'entreprises du secteur usent et abusent des stages. En PI, c'est un peu mieux ... enfin par PI, il faut entendre droit des marques et dessins et modèles. Attention à ceux qui sont particulièrement intéressés par le droit des brevets; les entreprises confient volontiers ces questions à des ingénieurs diplômés du CEIPI par exemple.

Mais (car il y a un mais) un master propriété intellectuelle reste intéressant en complément d'une maîtrise droit des affaires ou droit privé. En effet, nombre d'entreprises ont intégré la dimension PI de leur activité et peuvent avoir intérêt à recruter un juriste dont une partie de l'activité seulement consistera à traiter des questions de PI.

je suis d'accord François mais ceci dit l'expérience professionnelle d'un spécialiste en PLA et PI vaut bien une formation complémentaire en droit des affaires car il est bien rare de ne traiter que de PLA/ PI. Pour ma part j'ai toujours eu à traiter des dossiers "annexes" car pas ou peu de recruteurs embauche un juriste pour sa seule spécialité (dans les faits on a toujours plusieurs secteurs à traiter) surtout lorsqu'elle est si peu reconnue dans le monde de l'entreprise au sens large