LE FORUM DES MEMBRES DU VILLAGE

Ca fait vraiment peur !

Oupsss... ce n'était pas mon intention!

Ca fait vraiment peur !
Alors une question : vaut il mieux bosser dans un gros cabinet (type anglo saxon) presque comme un salarié ou dans un petit cabinet ou ils sera difficile de se faire une clientèle ?
tout dépends biensur du domaine dans lequel on exerce mais bon ....

"bosser dans un gros cabinet (type anglo saxon) presque comme un salarié" ? - pour moi, rien de similaire au salariat...si ce n'est la subordination hiérarchique ...car niveau horaires / protection,

il me semble bien plus aisé de se faire sa clientèle dans une petite structure - déjà on est moins remunéré donc c'est plus incitatif à allez chercher des clients perso, ensuite on a à priori plus de liberté que dans les gros cabinets + le maitre de stage sera pour moi plus ouvert à ce genre d'activité annexe que dans un gros cabinet...

+1
Ceux que je connais et qui travaillent dans des "gros cabinets anglo-saxons" ont, certes une rétrocession intéressante, mais également des horaires qui ne leur permettent pas d'envisager de développer leur clientèle perso.

Bonjour,
... Ni d'avoir une vie de famille...
Cordialement.

Le barreau de Paris établit un profil type de l'avocate parisienne


Une enquête du barreau de Paris réalisée auprès des 9500 avocates parisiennes (près de 50 % de l'effectif) permet d'établir un profil type de la femme au barreau : elle a entre 25 et 40 ans (60,87 %), est mariée ou vie maritalement (75,13 %), a de jeunes enfants (moins de 10 ans) (61,02 %), est collaboratrice (36,67 % collaboratrices libérales, 2,43 % collaboratrices salariées) ou exerce individuellement (41,44 %). Il apparaît également que son activité est mixte, à tendance judiciaire. L'enquête confirme tristement un certain nombre de clichés en ce qui concerne les problèmes auxquels les avocates sont confrontées : 23,68 % n'ont pas pris de congé de maternité lors de la naissance de leur(s) enfant(s) ; 18,77 % ont pris un congé de maternité trop court ; 7,34 % disent avoir été renvoyées à cette occasion ; 18 % se plaignent de harcèlement moral ; 10,64 % estiment être discriminées dans leurs revenus. La publication de cette étude intervient alors que la profession, déjà quasiment paritaire, continue de se féminiser chaque année - 65 % des élèves de la promotion 2007 de l'EFB sont des femmes. Toutefois, le barreau est conscient qu'un grand nombre d'entre elles quitteront un jour ou l'autre la profession - 49,72 % des avocates interrogées l'envisagent à moyen ou long terme. Lors des journées « campus 2007 » le jeudi 5 juillet prochain, un atelier sera exclusivement consacré à ce sujet et sera animé par Me Laurence Mariani, présidente de la commission des femmes du barreau de Paris.



Source
Barreau de Paris, 14 juin 2007, communiqué
JCP G 2007, act. à paraître

A la lecture de cette dépêche (que lexis nexis à la gentillesse de nous envoyer périodiquement) il y a de quoi s'inquiéter, si l'on veut à la fois concilier vie de famille et vie professionnelle.
Une femme enceinte a-t-elle réellement moins de chance de s'épanouir dans son travail, si elle souhaite fondée une famille ? Ou doit-elle y renoncer et mettre sa vie entre parenthèse...

A la lecture de cette dépêche (que lexis nexis à la gentillesse de nous envoyer périodiquement) il y a de quoi s'inquiéter, si l'on veut à la fois concilier vie de famille et vie professionnelle.
Une femme enceinte a-t-elle réellement moins de chance de s'épanouir dans son travail, si elle souhaite fondée une famille ? Ou doit-elle y renoncer et mettre sa vie entre parenthèse...

Je dirais que tout dépend de son travail...

Bon, on va pas se le cacher, c'est beaucoup plus facile en entreprise qu'en cabinet (en particulier sur ce point du congé maternité, qui est le plus flagrant, mais également sur les congés en général, les horaires pour la nounou/la crèche...)

Il ne faut pas croire qu'en entreprise tout soit rose pour le ou la juriste.
D'abord, les rémunérations des juristes (cf sondages) ne sont pas si élevées que cela.
De plus, peut être à moins de travailler pour une grosse entreprise détenue par l'Etat, les horaires, sur lesquels ont a souvent peu de contrôle, sont difficiles, et pour peu qu'on est un temps de trajet supérieur à 30mn, il est rare de rentrer avant 20h.
Les aléas du marché de l'emploi existent: licenciements, dépôts de bilans, etc...et il n'est pas aisé de retrouver un poste, aux mêmes conditions, dans le même secteur géographique etc...
De plus, plus ont veilli, moins on est embauchable et en phase avec les exigences de diplômes des recruteurs.

Cela étant, je comprend que les femmes souhaitent se protéger pour leurs congés maternité.
Mais je connais beaucoup de juriste qui ont du quitter leur poste à leur retour, et ont connu de longues périodes de chômage (1 an...).

L'Avocat, à la différence, est lui propriétaire de sa force de travail et de son statut, et peut toujours travailler sans subir la définition de sa fonction que l'entreprise voudra bien lui accorder, temporairement...

Il ne faut pas croire qu'en entreprise tout soit rose pour le ou la juriste.
D'abord, les rémunérations des juristes (cf sondages) ne sont pas si élevées que cela.
De plus, peut être à moins de travailler pour une grosse entreprise détenue par l'Etat, les horaires, sur lesquels ont a souvent peu de contrôle, sont difficiles, et pour peu qu'on est un temps de trajet supérieur à 30mn, il est rare de rentrer avant 20h.
Les aléas du marché de l'emploi existent: licenciements, dépôts de bilans, etc...et il n'est pas aisé de retrouver un poste, aux mêmes conditions, dans le même secteur géographique etc...

Cela étant, je comprend que les femmes souhaitent se protéger pour leurs congés maternité.
Mais je connais beaucoup de juriste qui ont du quitter leur poste à leur retour, et ont connu de longues périodes de chômage (1 an...).

Personne n'a dit que tout était rose en entreprise!
Mais l'avantage en entreprise, c'est que les salariés - et pas seulement les femmes - sont protégés, comme cela a été souligné: licenciement, congé, préavis, etc. et cette protection, définie par le Code du travail au minimum, est assurée par les CPH.

Pour exemple, lors de ma 1re collaboration: mon "maître de stage" m'a appris un lundi qu'il mettait un terme à notre collaboration, et le vendredi de la même semaine, j'étais à la porte! pas de préavis, pas de motivation de mon "licenciement", bien entendu pas d'indemnités de licenciement, et pas d'indemnité chômage puisque je n'étais pas salariée... c'est un peu rude!

Pour info, je vais passer de la profession d'Avocat à un poste de juriste en entreprise et, sans avoir négocié mon salaire, je vais doubler mon revenu mensuel net!
Quant aux horaires, je serais heureuse de rentrer chez moi vers 20h, car depuis 5 ans c'est plutôt 21 ou 22h!!
Je refuse désormais de revenir travailler le we - sauf urgence particulière - mais les 2 associés du Cabinet travaillent régulièrement les we, quand ce n'est pas TOUS les we. Ce n'est pas comparable avec les horaires d'un cadre salarié! sans compter les permanences, les consultations gratuites en mairie...

L'Avocat, à la différence, est lui propriétaire de sa force de travail et de son statut, et peut toujours travailler sans subir la définition de sa fonction que l'entreprise voudra bien lui accorder, temporairement...

Le problème est en réalité celui des Avocats collaborateurs, ou des Avocats débutants, qui sont en pratique "salariés" (horaires, absence de clientèle perso, subordination) mais qui n'ont pas la protection des salariés.

Le problème est en réalité celui des Avocats collaborateurs, ou des Avocats débutants, qui sont en pratique "salariés" (horaires, absence de clientèle perso, subordination) mais qui n'ont pas la protection des salariés.

C'est exactement cela

heu ...et être juriste en cabinet d'avocat? c'est le pire question boulot, salaire et reconnaisance? Qu'en pensez-vous?

Bonjour,

à vous lire, quel peut donc être l'intérêt pour un juriste d'entreprise de devenir avocat ?

Je suis juriste en entreprise mais j'envisage de devenir avocat...au moins pour le titre.

Bonjour,

Je suis juriste en entreprise mais j'envisage de devenir avocat...au moins pour le titre.

Ne culpabilisez pas, c'est comme beaucoup sans oser le dire

Mais attention aux lendemains qui déshantent