LE FORUM DES MEMBRES DU VILLAGE

Il est vrai qu'en étant aux études, on a du mal à se projeter et surtout pour ma part, je ne pensais pas que ça serait comme ça. Déjà dur de trouver mais en plus, il faut dire qu'on est pas du tout préparé.


pour ma part et très honnêtement, je pense qu'on perd aucune année à condition de s'en servir. Puis bon, vous aurez toujours l'aspect culture G dans tous les cas.

Bon ok, les avocats vous demandent à quoi ça sert?

bien, si pour vous, ça vous permet déjà de faire une année où vous préparez la sortie, c'est déjà pas mal.

ce préparer au concours . Je pense que vous avez raison de le faire tant que vous êtes aux études.

Et pourquoi pas, faire un stage ou avoir un mi-temps ou faire du bénévolat.

Une fois que vous chercherez du travail, ll faudra savoir vous vendre et valoriser votre CV. si vous avez besoin, n'hésitez pas:) A force, j'ai appris quelques trucs à ce niveau:)

bon, je sais que les masters, tous le monde ne peut pas choisir et il y a une part de chance. Après à vous de voir, soit vous utilisez cette année à préparer un peu la suite tout en faisant votre M2 , soit il faut peut-être passer le CFRPA cette année.Mais je pense que c'est aussi une question de comment on voit les choses.

pour ma part, après mon M2, je ne pouvais pas envisager faire encore des études et j'étais prête à me lancer dans le monde professionnel.

Après votre expérience en cabinet d'avocat sera toujours un plus pour la suite.

alors disons qu'en entreprise, avant de vous recrutez, on vous posera parfois la question de savoir si vous voulez avoir des enfants. Forcément, une entreprise doit s'adapter. Mais bon après, une fois que vous avez un CDI (c'est préférable), vous posez vos congés classiquement. Il y a des endroits, ça possera aucun pb. Il y aura d'autre endroit, vous sentirez que c'est pas bien vue. Mais je pense qu'effectivement, ça semble moins génant qu'en cabinet où la structure est plus petite et les entreprises durant votre congé font souvent un remplacement.

je ne sais pas si ma logique est la bonne mais j'ai appris à pas lacher et qu'on peut esssayer de rebondir . Parfois , c'est fort dur mais ça paye aussi.

Pour ma part, à l'époque, l'association de consommateurs m'a bcp appris et surtout cela m'a permis de sortir la tête de l'eau:)

par contre, attention à ne pas cumuler trop les M2, parfois ça peut vous deservir...

En tout cas, bon courage:)

Bonjour,
@ Vestale: qu'est-ce que les organisateurs du M2 sur la bioéthique ont indiqué comme débouchés ? Généralement à Créteil chaque fiche sur les M2 se terminent par une indication des débouchés....
Droit et bioéthique: à votre avis quels sont les enjeux ? Une telle qualification suffit-elle à occuper une personne 7H par jour, professionnellement parlant ?
Empiler des M2 c'est bien mais dans quelle perspective professionnelle ? En clair: pour exercer quel métier, et dans quoi ?
Voici des questions qui pourraient orienter vos interrogations...

Bonjour Vestale

Le PPI est le projet personnel individuel. Il correspond soit en un stage de 6 mois dans une structure autre qu'un cabinet d'avocat, soit en un master (et dans ce cas là le stage de fin d'étude de master se fait en cabinet afin de valider le cycle de formation à l'école des avocats).


Je n'ai pas du tout un parcours orienté dans le droit de la santé. J'ai un M2 en droit des affaires internationales. Après mon stage en entreprise pharmaceutique, j'ai trouvé un autre stage en angleterre dans un secteur complétement différent (génie civil), lequel a débouché sur mon poste actuel.
Je me prépare à passer l'examen du CRFPA en 2009.

Faites attention à l'accumulation des diplômes, surtout des diplômes fortement spécialisés et offrant des débouchés difficiles.
La bioéthique risque de vous fermer des portes et de vous limiter à un seul secteur d'activité, alors qu'il y en a plein, et qu'il est très agréable de pouvoir en changer.

Bien cordialement

C'est tout à fait mon point de vue. Je veux faire ce M2 bioéthique puisque j'y ai été accepté et je préparai le concours d'entrée au crfpa en faisant l'IEJ de Nanterre l'année prochaine parce que si je fais tout en même temps je vais me "ramasser" et je n'ai plus de temps d'échouer ( c'est déjà parce que j'ai toujours travaillé àmi temps que je n'ai pas pu avoir de mentions) alors là je veux peaufiner les dernières étapes de mon cursus, parce qu'ensuite je me lance dans le bain.

Je reste de votre d'avis je ne pense pas que l'accumulation de M2 soi utile, par contre toutes mes années effectuées me seront utiles s'y j'apprend et arrive à les valoriser sur mon cv pour susciter l'intérêt d'un employeur. Et comme vous dites c'est pour ma culture G. C'est juste qui i le marché du travail reste saturé comme il est et que malgré tout mes manouvre je n'arrive pas à perçer comme juriste, ce sera une sacré frustration et déception sans compter les membres de ma famille qui n'arrête pas de me traiter comme une marginale qui ne s'intègre pas à la société en se mariant et en ayant un travail,mais qui me voient comme une dilettante qui reste à la fac pour garder un pied dans l'enfance, comme si pour devenir avocate ou juriste je devais passer un cap.

Franchement je compte pas les phrases condescendantes au sujet de mon avancement dans mes études, mais bon je les laisse faire, c'est juste que grrrrrrrrrrrrrr mais bon je tiens le coup.

En ce qui vous concerne , vous ne regrettez pas de vous être éloigner de votre choix initial la propriété intellectuel et (si j'ai bien compris?) d'avoir évoluer comme juriste généraliste ( spécialisé dans logistique)? Durant ces 9 mois de recherche avez vous eu peur de ne pas trouvez , ou vous êtes vous découragé, ou est ce que quoi qu'il arrive vous aviez toujours confiance en vous (un moral d'acier est très important durant cette période incertaine)?

Dernier point dont je laisse la réponse à votre discrétion: d'une part comment avez vous géré les obstacles de l'entretien d'embauche, quelle stratégie avez vous mi place pour postulez aux offres, était-ils tous conformes à votre profil ou pas forcément?

Enfin (vous n'êtes pas obligé de répondre) mais dans le cas où vous arriveriez enfin à être recruter pour le job de vos rêves dans la société de vos rêves, après combien de temps selon vous pouvez ou consideriez vous de tomber enceinte? C'est juste que mon ami n'est pas carriériste mais il veux 5 enfants ( bon faut pas rêver 2 peut être) , bon j'ai l'avantage qu'il serait prêt à prendre le congé parental, donc pas de soucis avec l'employeur , mais quand même 2 semaines d'absence ça peut être fâcheux pour sa carrière, non?

Bon pour ma part, mais c'est mon avis, je n'effectuerai pas ce M2. Car c'est sûrement intéressant mais ne vaut-il mieux pas tout miser sur le concours? Je ne sais pas... c'est le sentiment que j'ai. Après, est-ce peut-être que j'ai toujours eu la volonté de limité les années d'études? je ne sais pas.

ne vaut-il pas mieux travailler à mi-temps et bosser le concours à fond?

Bien disons que vos années d'études vous seront utiles car vous avez apris un raisonnement, savoir cherché, savoir rédigé... et j'en passe.

Euh, l'aspect propriété intelletuelle, est-ce de moi que vous parlez? pour ma part, j'avais un profil fort généraliste...avec des aspects de proriété intellectuelle mais pas uniquement. J'avoue que je n'avais pas un secteur en tête. Mon poste en ce moment est dans la logistique mais niveau tâches:

je fais des contrats, je gére les contentieux, je gére aussi les droits de propriété intellectuelle, les aspects droits des sociétés.

c'est un poste super riche et pour le moment, j'ai eu la chance de pouvoir avoir des postes assez ouverts. Il faut vous dire que lorsque vous êtes en contact avec les opérationnels, qu'on vient vous voir, on vous demande de faire telle tache ou de trouver telle solution, c'est super intéressant. Puis l'aspect négociation est très riche, on apprend bcp.

Je dois dire que la propriété intellectuelle en cours était super riche. malheureusement dans le concret,surtout dans les contrats, c'est moins passionnant.

Bref, entre la théorie de la fac et la pratique, il y a des grosses différences.

alors pour vous faire part de mes 9 mois de recheche: j'ai au début cherché comme une folle et il se passait rien... des non, des nons et encore des nons. (j'avais commencé en plus trois mois avant la fin de mon stage et du coup au mois de décembre, j'étais crévée psychologiquement). J'ai fait le break des vacances

Début janvier, j'ai eu des entretiens et de grosses déceptions aussi. Non, on vous prend pas vous n'avez pas l'expérience.... ou on me disait presque que c'était bon et pas de nouvelles ensuite . et je peux vous dire que le moral, il a fait le yoyo. Mon ami me soutenait mais parfois je craquais et je pleurais.

Alors l'idée du bénévolat est venu et à partir de là, je faisais pas que chercher du travail, j'ai rencontré des gens supers, j'ai appris bcp, j'ai acquis 6 mois d'expériences (bref une sorte de stage que je pouvais pas faire car pas inscrite à la fac). Mais oui, j'ai eu peur de pas trouver ou devoir partir je ne sais où. car j'ai cherché partout mais surtout dans Toulouse et ses environs. Mais quand au bout d'un mois de bénévolat, j'ai eu plein d'entretien et donc j'étais occupée, j'avais plein d'entretiens et donc forcément un moral plus fort.

Alors les entretiens d'embauche, le 1°... a été une catastrophe... et donc peu à peu, on apprend à répondre ce que le recruteur souhaite attendre, on apprend à avoir le discours non pas d'un étudiant mais d'un professionnel. J'ai fait bcp d'entretien fictif à l'afij. J'ai également préparé les questions qu'on pouvait me poser. J'ai appris à me vendre et à montrer que j'étais sûre de mois. J'ai aussi pris l'habitude de me dire, je suis l'égale du recruteur... si ça marche pas là et bien, je tenterai ailleurs.

les offres, alors souvent, je n'avais pas l'éxpérience mais je répondais à tout: des offres avec 2 ou 3 ans d'expérience, voire même plus. Je savais que j'aurai souvent des nons donc je si tente pas, j'aurai forcément le non dans ma poche comme on dit.

Niveau profil, parfois je correspondais pas vraiment et je postulais. Parfois j'ai eu des entretiens pour des postes sans rapport avec mon profil.mais disons que souvent, j'avais au moins un élément en rapport.

alors pour l'enfant, je pense que je resterai sur mon poste sagement 2 ans... mais après, je me lancerai. euh pourquoi 2 semaines d'abscence? c'est un peu plus un congé maternité. bien je pense qu'une entreprise s'adapte. elle prend quequ'un pendant votre congé. Oui, c'est un peu génant pour l'entreprise. Pour votre carrière, tout dépend des boîtes.

j'espère avoir répondu à tout:) bon courage mais vous devez faire vos choix:)

Bonjour, je ne peux que donner mon avis...mais faire ce M2 ultraspécialisé après un autre M2 ultraspécialisé ne vous ouvrira aucune porte "juridique". Je suis plutôt pragmatique.

Il y a déjà tellement de tri à faire entre les personnes avec un profil généraliste, profil recherché à la base, sûrement pour 90% des recruteurs, qu'il me paraît difficile pour vous ultérieurement de trouver un poste ensuite.

Par ailleurs, vous devez prendre en considération votre âge. Ne vaut-il pas mieux se faire de l'expérience juridique d'abord, plutôt que de continuer un autre M2 (ultraspécialisé)+IEJ+ éventuellement CAPA+autre M2 ultraspécialisé (PI)?

Rien ne vous empêche ultérieurement de reprendre un autre M2 après avoir commençé à travailler (sauf le prix du M2, éventuellement !), ni de passer l'IEJ+CAPA plus tard (sauf le temps à prendre !) !

Sauf si vous n'avez pas encore fait de stage, il n'y a pas de raisons de faire ce M2, à part une seule, se faire plaisir.

Bonjour,
@ Vestale: qu'est-ce que les organisateurs du M2 sur la bioéthique ont indiqué comme débouchés ? Généralement à Créteil chaque fiche sur les M2 se terminent par une indication des débouchés....
Droit et bioéthique: à votre avis quels sont les enjeux ? Une telle qualification suffit-elle à occuper une personne 7H par jour, professionnellement parlant ?
Empiler des M2 c'est bien mais dans quelle perspective professionnelle ? En clair: pour exercer quel métier, et dans quoi ?
Voici des questions qui pourraient orienter vos interrogations...

Bonjour Classicus,

Je n'ai pu répondre qu'aujourd'hui parce j'étais en W-E. Pour répondre à votre question voici un copier-collé de la fiche de présentation des objectif du M2 bioéthique:

La formation proposée aux étudiants permet d'assurer une continuité avec l'enseignement de droit de la bioéthique dispensé au sein du master 1 mention Droit et justice, spécialité Droit public de la Faculté de droit. Il convient d'insister, par ailleurs, sur les liens que le droit de la bioéthique entretient avec d'autres disciplines et, notamment, avec les disciplines relevant du secteur médical. A ce sujet, il est nécessaire de rappeler la place importante que tient la multidisciplinarité, voire la transdisciplinarité, dans le domaine de la bioéthique : par la variété des matières qui y sont enseignées (sciences, médecine, droit, etc .), l'université de Paris 12 constitue un cadre favorable à l'enseignement du droit de la bioéthique.

Idem pour les débouchés:

Cabinets d'avocats, secteur des biotechnologies, organisations internationales et européennes.

Avec ce types d'informations vous comprenez pourquoi je préfère m'adresser aux membres du forum, comme vous, qui avez une expériences concrètes dont vous vous pouvez me faire bénéficier.

Pour répondre à vos question qui sont particulièrement éclairantes pour moi parce que très concrètes et pragmatiques, je vois plusieurs hypothèses: Concernant la matière je sais qu'aujourd’hui, compte tenus des progrès de la recherche scientifique et de la médecine, la bioéthique constitue un enjeu essentiel pour la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Donc dans l'hypothèse d'un marché du travail ouvert aux JD, ce master2 me permettrait de travailler soit en qualité de juriste dans les ONG type UNESCO (qui ne recrutent pas ou guère), ou en qualité de juriste d'entreprise dans le secteur de l'industrie pharmaceutique ou biotechnologique ou cabinet d'avocat qui auraient besoin de connaissances des règles du droit de la bioéthique.

Mais, disons qu'en l'état actuel des choses et dans un marché du travail saturé en juriste, et en sachant qu'il s'agit d'un secteur neuf comme l'était le droit de la PI avant lui, je ne pense pas qu'on me courra après pour m'embaucher, c'est pour ça que je vais suivre les pistes que m'ont donné Fifi et Camille, à savoir faire des stages et des CDD qui se rapprochent de la matière où dans lesquels j'ai la possibilité d'utiliser la matière ou d'autre matières juridiques pour donner à un mon profil une ouverture et qu'il ne soit pas trop spécialisé.

Je ne sais pas si ma réponse est clair , mais en définitive, je ne suis pas fermée à mon M2 bioéthique, je pourrai faire autre chose dans le juridique, mais je pense que ce sera mon dernier M2 et après je je préparai le concours d'entrée au crfpa.

Puis je vous demander quel a été votre parcours et quel réflexion vous avez mener pour y aboutir après le choix de votre M2?

Par avance merci.

Vestale

Bonjour Vestale

Le PPI est le projet personnel individuel. Il correspond soit en un stage de 6 mois dans une structure autre qu'un cabinet d'avocat, soit en un master (et dans ce cas là le stage de fin d'étude de master se fait en cabinet afin de valider le cycle de formation à l'école des avocats).


Je n'ai pas du tout un parcours orienté dans le droit de la santé. J'ai un M2 en droit des affaires internationales. Après mon stage en entreprise pharmaceutique, j'ai trouvé un autre stage en angleterre dans un secteur complétement différent (génie civil), lequel a débouché sur mon poste actuel.
Je me prépare à passer l'examen du CRFPA en 2009.

Faites attention à l'accumulation des diplômes, surtout des diplômes fortement spécialisés et offrant des débouchés difficiles.
La bioéthique risque de vous fermer des portes et de vous limiter à un seul secteur d'activité, alors qu'il y en a plein, et qu'il est très agréable de pouvoir en changer.

Bien cordialement

Bonjour Lemon,

Merci pour l'explication du PPI, mais dans quelle formation s'inscrit-il dans la cadre du CRPA ou autre chose. Si c'est le CRFPA je n'en suis pas encore là puisque je vais commencer le M2bioéthique à la rentrée. Mais l'année prochaine je preparai le concours d'entrée au CRFPA.

Concernant l'accumulation de M2 je suis de votre avis, mais si on m'avait accepté dans l'un des M2 de mes premiers choix pour lesquel j'ai fait des demandes, je ne me poserai pas les questions de cet ordre là , or c'est le seul M2 qui m'ait accepté et en plus c'est un M2 pro, j'imagine que je devrais me battre deux fois plus que pour un M2 plus classique type droit des affaires pour lesquels il n'y a pas de problème à l'embauche.

Sauf que de mon point de vue mieux vaut un M2pro que pas de M2 du tout, parce que face à l'employeur ce sera toujours un gage de mes connaissances. Maintenant lorsque je m'interroge sur mes perspectives d'avenir professionnel avec ce M2 je sais à 75% qu'il ne me permettra pas d'exerccer une activité qui me permettra d'exploiter à 100% mes connaissances en droit de la bioéthique sauf avec de la chance.Mais quand même j'essaierai d'en tirer le meilleur partie.

C'est un peu parce que je suis perdu et bourrée d'incertitudes que je m'adresse àvous et que je sollicite vos avis, je suis d'ailleur reconnaissantes de vos opinions et de vos conseils. Je pense qu'en définitive ce sont mes rencontres professionnelles qui m'enmèneront peut être vers un poste orienté droit de la bioéthique.

En fin moi du moment que je travail dans le droit, je serai contente. Est ce utopiste?

Bonjour Vestale

Le PPI est le projet personnel individuel. Il correspond soit en un stage de 6 mois dans une structure autre qu'un cabinet d'avocat, soit en un master (et dans ce cas là le stage de fin d'étude de master se fait en cabinet afin de valider le cycle de formation à l'école des avocats).


Je n'ai pas du tout un parcours orienté dans le droit de la santé. J'ai un M2 en droit des affaires internationales. Après mon stage en entreprise pharmaceutique, j'ai trouvé un autre stage en angleterre dans un secteur complétement différent (génie civil), lequel a débouché sur mon poste actuel.
Je me prépare à passer l'examen du CRFPA en 2009.

Faites attention à l'accumulation des diplômes, surtout des diplômes fortement spécialisés et offrant des débouchés difficiles.
La bioéthique risque de vous fermer des portes et de vous limiter à un seul secteur d'activité, alors qu'il y en a plein, et qu'il est très agréable de pouvoir en changer.

Bien cordialement

Sauf que de mon point de vue mieux vaut un M2pro que pas de M2 du tout, parce que face à l'employeur ce sera toujours un gage de mes connaissances. Maintenant lorsque je m'interroge sur mes perspectives d'avenir professionnel avec ce M2 je sais à 75% qu'il ne me permettra pas d'exerccer une activité qui me permettra d'exploiter à 100% mes connaissances en droit de la bioéthique sauf avec de la chance.Mais quand même j'essaierai d'en tirer le meilleur partie.

?

pourquoi à votre avis, il vaut mieux un M2 pro que pas de M2?

pour les connaissances? pour ma part, je pense surtout que le M2 en lui même vous apportera pas un grand plus car il est assez particulier.

si maintenant, vient la question du stage? car à mon sens, c'est surtout ça qui compte pour la suite. Si vous arrivez à faire un stage un peu ouvert, varié et pas uniquement limité, à la bioéthique, vous pouvez le faire.

mais à mon sens, faire un M2 pour faire un M2, n'apporte rien.... les entreprises ne vont pas regarder ce critère en 1° et disons si on faisait une fiche, elle regarderait en dernier point la formation.... car les stages, expériences professionnelles comptent bcp plus.

il faut faire un M2 car on sait comment l'utiliser.... et êtes vous sûre de pouvoir l'utiliser après? c'est pas si évident?

Bon pour ma part, mais c'est mon avis, je n'effectuerai pas ce M2. Car c'est sûrement intéressant mais ne vaut-il mieux pas tout miser sur le concours? Je ne sais pas... c'est le sentiment que j'ai. Après, est-ce peut-être que j'ai toujours eu la volonté de limité les années d'études? je ne sais pas.

ne vaut-il pas mieux travailler à mi-temps et bosser le concours à fond?

Bien disons que vos années d'études vous seront utiles car vous avez apris un raisonnement, savoir cherché, savoir rédigé... et j'en passe.

Euh, l'aspect propriété intelletuelle, est-ce de moi que vous parlez? pour ma part, j'avais un profil fort généraliste...avec des aspects de proriété intellectuelle mais pas uniquement. J'avoue que je n'avais pas un secteur en tête. Mon poste en ce moment est dans la logistique mais niveau tâches:

je fais des contrats, je gére les contentieux, je gére aussi les droits de propriété intellectuelle, les aspects droits des sociétés.

c'est un poste super riche et pour le moment, j'ai eu la chance de pouvoir avoir des postes assez ouverts. Il faut vous dire que lorsque vous êtes en contact avec les opérationnels, qu'on vient vous voir, on vous demande de faire telle tache ou de trouver telle solution, c'est super intéressant. Puis l'aspect négociation est très riche, on apprend bcp.

Je dois dire que la propriété intellectuelle en cours était super riche. malheureusement dans le concret,surtout dans les contrats, c'est moins passionnant.

Bref, entre la théorie de la fac et la pratique, il y a des grosses différences.

alors pour vous faire part de mes 9 mois de recheche: j'ai au début cherché comme une folle et il se passait rien... des non, des nons et encore des nons. (j'avais commencé en plus trois mois avant la fin de mon stage et du coup au mois de décembre, j'étais crévée psychologiquement). J'ai fait le break des vacances

Début janvier, j'ai eu des entretiens et de grosses déceptions aussi. Non, on vous prend pas vous n'avez pas l'expérience.... ou on me disait presque que c'était bon et pas de nouvelles ensuite . et je peux vous dire que le moral, il a fait le yoyo. Mon ami me soutenait mais parfois je craquais et je pleurais.

Alors l'idée du bénévolat est venu et à partir de là, je faisais pas que chercher du travail, j'ai rencontré des gens supers, j'ai appris bcp, j'ai acquis 6 mois d'expériences (bref une sorte de stage que je pouvais pas faire car pas inscrite à la fac). Mais oui, j'ai eu peur de pas trouver ou devoir partir je ne sais où. car j'ai cherché partout mais surtout dans Toulouse et ses environs. Mais quand au bout d'un mois de bénévolat, j'ai eu plein d'entretien et donc j'étais occupée, j'avais plein d'entretiens et donc forcément un moral plus fort.

Alors les entretiens d'embauche, le 1°... a été une catastrophe... et donc peu à peu, on apprend à répondre ce que le recruteur souhaite attendre, on apprend à avoir le discours non pas d'un étudiant mais d'un professionnel. J'ai fait bcp d'entretien fictif à l'afij. J'ai également préparé les questions qu'on pouvait me poser. J'ai appris à me vendre et à montrer que j'étais sûre de mois. J'ai aussi pris l'habitude de me dire, je suis l'égale du recruteur... si ça marche pas là et bien, je tenterai ailleurs.

les offres, alors souvent, je n'avais pas l'éxpérience mais je répondais à tout: des offres avec 2 ou 3 ans d'expérience, voire même plus. Je savais que j'aurai souvent des nons donc je si tente pas, j'aurai forcément le non dans ma poche comme on dit.

Niveau profil, parfois je correspondais pas vraiment et je postulais. Parfois j'ai eu des entretiens pour des postes sans rapport avec mon profil.mais disons que souvent, j'avais au moins un élément en rapport.

alors pour l'enfant, je pense que je resterai sur mon poste sagement 2 ans... mais après, je me lancerai. euh pourquoi 2 semaines d'abscence? c'est un peu plus un congé maternité. bien je pense qu'une entreprise s'adapte. elle prend quequ'un pendant votre congé. Oui, c'est un peu génant pour l'entreprise. Pour votre carrière, tout dépend des boîtes.

j'espère avoir répondu à tout:) bon courage mais vous devez faire vos choix:)

Bonjour Fifi,

Votre expérience est édifiante merci c'est vraiment une source d'inspiration pour moi.

En ce qui me concerne, étant donné que mon point fort sera mon point faible à savoir le droit de la bioéthique, je miserai tout sur le concours et les stages pour fortifier mon cv, mais étant donné que je suis déjà acceptée au M2, je n'ai rien à perdre à le tenter; même si je sais que ce n'est pas un M2 à débouché porteur (immédiat) c'est toujours mieux que rien et puis il ne faut pas oublier qu'il est profesionnel donc je pourrai m'adressez aux intervenants professionnels pour des informations sur le secteur et connaitre sur les industries pharmaceutiques ou biotech qui emploient. Si malgrés ça je galère, je pense que je me tournerai vers le judiciaire.

Bien à vous.

Vestale