LE FORUM DES MEMBRES DU VILLAGE

Parler franchement du pb, je l'ai fait un gd nb de fois. Mes collègues l'ont également fait plus d'une fois. Ca n'a jamais rien changé. Vous ne pouvez pas avoir un discussion rationnelle avec ces personnes qui, j'en suis sûre, sont vraiment malades au sein strict du terme (enfin dans mon cas). Mon patron reconnaissait avoir un comportement abusif mais mettait toujours tout sur le compte du stress alors qu'on sait très bien qu'il est malade ; quant à sa femme, il reconnaît qu'elle est malade mais la laisse faire. Tout le barreau (un barreau du sud) connait cet avocat et sa femme et sait bien comment ils sont ... Ils refont toujours la même chose avec toutes les collaboratrices qui passent (les hommes sont exclus, ils ne sont pas recrutés ...). La seule solution est de partir dans ce cas ...

Parler franchement du pb, je l'ai fait un gd nb de fois. Mes collègues l'ont également fait plus d'une fois. Ca n'a jamais rien changé. Vous ne pouvez pas avoir un discussion rationnelle avec ces personnes qui, j'en suis sûre, sont vraiment malades au sein strict du terme (enfin dans mon cas). Mon patron reconnaissait avoir un comportement abusif mais mettait toujours tout sur le compte du stress alors qu'on sait très bien qu'il est malade ; quant à sa femme, il reconnaît qu'elle est malade mais la laisse faire. Tout le barreau (un barreau du sud) connait cet avocat et sa femme et sait bien comment ils sont ... Ils refont toujours la même chose avec toutes les collaboratrices qui passent (les hommes sont exclus, ils ne sont pas recrutés ...). La seule solution est de partir dans ce cas ...

Tout à fait. La bonne foi et la bonne volonté n'ont plus leur place dans ce genre de situation où l'hostilité peut virer à la haine.

Je me rappelle avoir vécu ça en tant que stagiaire dans un petit cabinet, où la fondatrice se comportait comme Dieu sur terre (deux collaborateurs virés pendant la période de mon stage). Depuis, j'ai entendu de nombreux témoignages de ce type provenant de personnes ayant travaillé dans un cabinet d'avocats. C'est peut-être ce qui m'a convaincu de ne jamais retenter le CAPA après un premier échec.

Rapport de forces qui vous est défavorable et loi du milieu.
Cela signifie que votre intérêt est de partir le plus tôt possible et dans la plus grande discrétion. Secret absolu sur vos recherches et sur votre nouveau poste.
Ou bien vous restez et avalez les couleuvres.
Je ne vois guère d'autre alternative.
M.

Je dois avouer que je suis choque de voir que la loi du silence et d'evitement du conflit semble prevaloir ici.

J'ai toujours ete habitue a la franchise et a l'honnetete, meme si je concois bien que dans une situation pareille cela pourrait s'apparenter a precher contre des moulins a vent......

Bob, ça n'a rien à voir avec la franchise et/ou l'honnêteté.
C'est une question d'adaptation à un milieu ou à une situation. Extrêmement défavorable au collaborateur.
Que voulez-vous qu'il fasse d'autre, au choix subir ou partir ? Croyez-vous que le milieu ignore ces pratiques ? Il les connaît parfaitement et les tolère. Et quand bien même l'affaire serait portée au public et sanctionnée par l'Ordre, que penseriez-vous d'un tel collaborateur postulant auprès d'un confrère ? L'engageriez-vous ? Non si vous voulez maîtriser absolument votre collaborateur : vous préférerez des individus lambdas obéissant au doigt et à l'oeil. Oui si vous êtes prêt à supporter les conséquences d'un caractère trop franc et indépendant, qui risque de troubler le ronronnement paisible de votre cabinet.
M.

Pour le reste, je vous l'accorde, l'avocat en question est un sombre individu qui gagne à ne pas être connu...
Personnellement je fuierais avant d'être irrémédiablement détruite.
M.

Et quand bien même l'affaire serait portée au public et sanctionnée par l'Ordre, que penseriez-vous d'un tel collaborateur postulant auprès d'un confrère ?

Je ne parlait pas necessairement de contacter l'Ordre dans le cadre d'une quelconque procedure disciplinaire. Mais au moins une discussion franche avec le boss indelicat pour lui dire froidement mais clairement ses 4 verites, ce qui ne va pas et est inacceptable ! Au minimum ! Plutot que de botter en touche !

Vous êtes quelqu'un de direct et d'humain, Bob. Mais je pense qu'avec les individus qui ne méritent pas le qualificatif d'humain, une explication franche, avec ce que cela suppose de bonne foi, serait vaine.
Mais un silence significatif, plombant encore plus l'atmosphère dans le cabinet, aurait le mérite de protéger le collaborateur et d'éviter une possible escalade de la violence d'une discussion.
M.

Bonjour,

Je vous remercie pour les messages de soutien et les conseils formulés. Je vous tiens donc informé des suites de cette relation effroyable avec mon maître de stage.

J'ai décidé de laisser passer les accusations injustes, les propos désobligeants, les regards méprisants qui, même s'ils sont pesants, sont supportables (du moins ma personnalité me le permet). En revanche, lorsque les limites de l'indélicatesse sont franchies (propos injurieux et excessivement humiliants), je deviens plus piquant, moins serviable, et refuse ouverturement de poursuivre le travail tant que le climat n'est pas plus apaisé.

Bien entendu, j'ai eu droit, à plusieurs reprises, à des propos injurieux et à des colères noires et des cris, et j'en ai profité pour le remettre en place, situation à laquelle il ne semble manifestement pas habitué car il a alors perdu de son répondant. Tout juste ai-je eu droit à des propos d'enfants gatés du genre "je sais tout, tu ne sais rien", "qu'est-ce que tu vas m'apprendre, gamin que tu es"...

J'ai finalement l'impression que, d'une manière générale (avec des exceptions néanmoins de temps en temps), le fait de lui fixer des limites a une influence positive en ce qu'il me respecte un peu plus (même si l'on est très loin de la confraternité).

Bien entendu, une telle situation n'est pas viable, et je recherche une autre collaboration grâce à laquelle je pourrai m'épanouir, car je sais qu'un jour où l'autre ce sera le clash.

A bientôt

Bonjour

Félicitations pour avoir eu le courage de tenir tête à votre maître de stage
Effectivement il ne semble avoir l'habitude que sa tyrannie soit remise en cause et c'est très bien de faire le premier pas, c'est même lui rendre service en même temps qu'à vous même. Peut être finira-t-il par comprendre qu'il ne peut pas tout se permettre, à plus forte raison si les autres collaborateurs ont la même attitude que vous; il faut se serrer les coudes avec eux!
Il ne faut rien laisser passer et avec le temps je suis sûre que la situation s'améliorera.

Bon courage
Aurelle