LE FORUM DES MEMBRES DU VILLAGE

...sisi continuez Hervé, je vous écoute et vous soutiens...car en gros, ce discours consiste à dire qu'une personne comme moi avec une maîtrise et un dess ne connait rien au droit (quoique..c'est ptètre pas faux? )

...sisi continuez Hervé, je vous écoute et vous soutiens...car en gros, ce discours consiste à dire qu'une personne comme moi avec une maîtrise et un dess ne connait rien au droit (quoique..c'est ptètre pas faux? )

Avec un DESS et 10 ans d'expérience, c'est pareil... enfin, à en croire un certain nombre d'avocats représentés âr meurs organisations professionnelles. Et la position récente du Barreau de PAris sur le rapprochement avec les Juristes d'Entreprise est bien dans cet esprit choquant à mon goût...

En freelance, l'exercice du métier de juriste apparaît impossible.

Au demeurant, un juriste intérimaire qui n'est lié juridiquement qu'à une boîte d'interim peut effectuer des actes au sein de l'entreprise cliente.

Ne peut-on pas imaginer que l'exercice de la profession de juriste pourrait s'inscrire dans le cadre du portage salarial (un peu à la manière des informaticiens et des SSII)?

Vous soulevez là une alternative envisageable, au même titre que l'emploi à temps partagé. Cette formule permet à plusieurs employeurs de se partager les services d'un salarié. Dans le cas d'un juriste, cela peut être efficace pour des PME à budget réduit tout en apportant une solution efficace.

Seul hic, la solution du temps partage est très peu connue et donc utilisée avec méfiance.

je crois que c'est comme cela que la fille qui est a moitie prof intervient!

toutefois, elle doit se deplacer dans toute la france car il est rare que les pme connaissent ce systeme ou acceptent de partager leur juriste.

et elle en vit bien en tout cas!

Sur le fait de bien en vivre, je n'en doute pas: le coût reste modéré pour les mployeurs mais le revenu pour le salarié pue têtre important, le cumul pouvant s'avérer très intéressant.

La principale difficulté porte sur l'organisation du temps alloué à chacun.

j'ajouterais de pouvoir intervenir a 100% en cas d'urgence.

il est egalement difficile de garantir la confidentialite mais c'est peut etre ce qui a coduit la personne que je connais a agir pour des entreprises tres eloignees geographiquement...

En temps partagé, l'exercice présente effectivement des difficultés.

Mais à temps complet pour un temps X qui est celui de mener à bien un projet bien défini. Cela pourrait être envisageable? comme l'informaticien d'une SSII?

L'informaticien d'une SSII n'intervient pas en vertu d'un CDD à temps plein chez un client. Son contrat de travail peut être à durée déterminée, mais en aucun cas il n'aura de lien de subordination apparent avec le client de la SSII. La raison est simple, elle s'appelle délit de marchandage.

On peut envisager des contrats successifs le temps d'un projet, par des CDD. Mais la difficulté qui va se poser là sera de la durée des projets. Or, en entreprise, la plupart des projets sont des interventions qui sont soit très ponctuelles, soit en fil rouge sur une durée plus longue. Pour les autres projets, le contrat de mission si décrié pourrait s'avérer être un outil utile et pertinent.

Mais à temps complet pour un temps X qui est celui de mener à bien un projet bien défini

Je sais bien hervé pour le délit de marchandage.

Mais l'avantage de faire intervenir un tiers c'est que vous êtes en CDI avec ce tiers... comme les informaticiens qui sont en CDI avec leur SSII et en prestations de services dans l'entreprise cliente pour une durée inconnue.

Le contrat de mission serait utile, mais trop fragile aux yeux des créanciers institutionels (et notamment le banquier)...