LE FORUM DES MEMBRES DU VILLAGE

bien disons que professionnel, c'est toujours pareil... tout dépends des M2. Il y a des M2 où vous avez vraiment des intervenants qui bossent effectivement dans des entreprises et d'autres fois, c'est des avocats, prof ou autres qui interviennent mais bon, ils ne vous aideront pas.

Si j'ai un conseil à vous donner, si vous souhaitez vraiment le faire. je pense que vous devez commencer à chercher votre stage dès septembre afin de pouvoir en choisir un intéressant...

Enfin, un M2 reste un M2. en gros, une année d'étude... et on en a fait un gros tapage mais au fond, il faut savoir faire la part des choses.

si vous arrivez à contacter un ancien de ce master, ça serait pas mal.Je vous conseille aussi de commencer une petite enquête auprès de boîte pharmaceutique ou autre et voir ce qu'ils en penses.

Car franchement, c'est pas car c'est le seul master qui vous prend, qu'il faut le faire.

pouvez-vous avoir accès aux stages qu'on eu ceux des promo d'avant? manière de voir si c'était intéressant ou si finalement, peu de gens, ont eu un stage et ils ont fait un rapport.

Mais c'est sûr que le fait de faire ce master peut avoir deux impacts:

soit vous avez de la chance et vous trouvez un poste dans un domaine proche

soit ça vous catalogue et là, attention.

Faites attention à l'accumulation des diplômes, surtout des diplômes ultra-spécialisés comme la bioéthique offrant des débouchés difficiles - le moindre que l'on puisse dire est qu'il s'agit d'un marché de niche peu porteur... Pire, vous risquez d'être catalogué à vie comme le gars ou la fille faisant de la bioéthique et impossible de changer de voie ensuite, les portes seront closes.

En plus, se présenter sur le marché du travail quand vous aurez 29 ans me parait vraiment risqué aussi, puisque l'on vous reprochera le manque d'expérience, votre âge et d'être un étudiant éternel ("vous vous rendez compte que vous aurez le même âge, ou vous serez plus vieux, que ceux qui ont fait un doctorat?")

PS : je ne comprends pas pourquoi certains membres insistent sur le fait que le M2 qu'ils feront est un M2 Pro comme s'il s'agit d'un point de rédemption ("il ne faut pas oublier que c'est un master profesionnel!") alors que cela ne change rien au fond car cela ne change absolument rien au niveau des débouchés ou la perception des recruteurs.

Je pense qu'en droit, les M2 Pro et Recherche se valent, mais quand on se spécialise dans un secteur comme la bioéthique où l'aspect Recherche est si importante, un M2 est beaucoup plus judicieux qu'un M2 Pro...

Faites attention à l'accumulation des diplômes, surtout des diplômes ultra-spécialisés comme la bioéthique offrant des débouchés difficiles - le moindre que l'on puisse dire est qu'il s'agit d'un marché de niche peu porteur... Pire, vous risquez d'être catalogué à vie comme le gars ou la fille faisant de la bioéthique et impossible de changer de voie ensuite, les portes seront closes.

En plus, se présenter sur le marché du travail quand vous aurez 29 ans me parait vraiment risqué aussi, puisque l'on vous reprochera le manque d'expérience, votre âge et d'être un étudiant éternel ("vous vous rendez compte que vous aurez le même âge, ou vous serez plus vieux, que ceux qui ont fait un doctorat?")

PS : je ne comprends pas pourquoi certains membres insistent sur le fait que le M2 qu'ils feront est un M2 Pro comme s'il s'agit d'un point de rédemption ("il ne faut pas oublier que c'est un master profesionnel!") alors que cela ne change rien au fond car cela ne change absolument rien au niveau des débouchés ou la perception des recruteurs.

Je pense qu'en droit, les M2 Pro et Recherche se valent, mais quand on se spécialise dans un secteur comme la bioéthique où l'aspect Recherche est si importante, un M2 est beaucoup plus judicieux qu'un M2 Pro...

je pense aussi, un M2 Pro et un M2 recherche se valent. sauf peut-être qu'on a un stage long avec un M2 pro mais sinon au niveau étude, c'est pareil à mon sens.

Bonjour à toutes et à tous,

En lisant vos contributions sur les possibles débouchés en droit de la bioéthique, je me dis que je dois être un survivant.

J'ai en effet participé à l'inauguration du DESS de droit de la bioéthique en 2000-2001. Ce fut une promotion formidable. Nos matières à l'époque étaient : droit privé de la santé, droit public de la santé, droit des biotechnologies, éthique et recherche clinique, philosophie du droit, droit international de la bioéthique, etc.

Les débouchés n'apparaissaient pas évidents de prime abord. Pour l'anecdote, je suis resté en contact avec les anciens de ma promo, et la plupart ont complété leur diplôme, soit par un diplôme universitaire (type DU scientifique ou DEA ou DESS en droit des assurances, droit public des affaires, ou droit privé des affaires), soit par un diplôme plus opérationnel (type CAPA), soit par concours administratif (ENM réussi pour une collègue, ou fonction publique hospitalière).

Si vous vous cantonnez à la bioéthique pure, il y a malheureusement peu de chances que vous rencontriez beaucoup de succès.

Personnellement, j'ai élargi ma sphère de compétence au droit de la santé en général. J'ai découvert toute la richesse et la diversité d'une matière très transversale et en constante évolution :

- droit public hospitalier,
- responsabilité médicale,
- contentieux administratif et procédure judiciaire,
- droit pharmaceutique,
- qualité et gestion des risques,
- communication hospitalière,
- droit de la sécurité sociale.

Je vous mentirai en vous affirmant que mon DESS en droit de la bioéthique a bouleversé mon parcours mais il l'a influencé de manière significative en guidant mes choix vers des stages spécialisés en cabinets d'avocats réputés en droit de la santé, en établissements publics et privés de santé où les services juridiques commencent à éclore, pour certains, à se développer pour d'autres.

Adhérez à une association spécialisée en droit de la santé, produisez des articles, participez à des conférences-débats, créez votre blog (le mien est intitulé www.hospidroit.net) ! Les solutions ne manquent pas. Il faut simplement de la persévérance, de la ténacité, et un souci permanent de perfectionnement.

Je vous souhaite courage et succès dans vos projets.

peut-être que vous allez pouvoir l'aider pour son stage? piste? contact?

Bonjour, je ne peux que donner mon avis...mais faire ce M2 ultraspécialisé après un autre M2 ultraspécialisé ne vous ouvrira aucune porte "juridique". Je suis plutôt pragmatique.

Il y a déjà tellement de tri à faire entre les personnes avec un profil généraliste, profil recherché à la base, sûrement pour 90% des recruteurs, qu'il me paraît difficile pour vous ultérieurement de trouver un poste ensuite.

Par ailleurs, vous devez prendre en considération votre âge. Ne vaut-il pas mieux se faire de l'expérience juridique d'abord, plutôt que de continuer un autre M2 (ultraspécialisé)+IEJ+ éventuellement CAPA+autre M2 ultraspécialisé (PI)?

Rien ne vous empêche ultérieurement de reprendre un autre M2 après avoir commençé à travailler (sauf le prix du M2, éventuellement !), ni de passer l'IEJ+CAPA plus tard (sauf le temps à prendre !) !

Sauf si vous n'avez pas encore fait de stage, il n'y a pas de raisons de faire ce M2, à part une seule, se faire plaisir.

Bonjour,

J'apprécie votre intervention très franche et bien fondée. Mais j'ai des doutes sur mon disons "employabilité (si vous me passer ce néologisme et toutes mes fautes), mais compte tenu de mon cursus à savoir un M1 en droit international et droit européen et un M2 en histoire et anthropologie juridique, je ne pense pas pouvoir trouver un poste d'avocate avec ces deux baggages et encore moins de juriste d'entreprise.

Alors admettons que je vous écoutes et admettons que je ne fasse pas ce M2 car concrètement il ne sert à rien, vais -je pouvoir trouver un poste de juriste d'entreprise avec un M1 droit international et européen et un m2 en histoire et anthropologie juridique, sérieusement? PMoi j'en doute je travaille à mi-temps dansun très grand cabinet d'affaire et 2 fois par ans le cabinet effectue une réception pour la présentation des nouveaux arrivant et lors de cette cérémonie solennelle chaque nouvel élève-avocat est présenté par son chef de service qui égrène tout ces diplômes ( double M2 en ceci, un LLM aux USA ou en Angleterre, un diplôme d'école de commerce, bref un chapelet de dîplômes), alors d'après ce que j'ai pu voir si j'ose me présenter avec mon cursus devant la drh, c'est sûre qu'elle va me rire au nez.

Bonjour, je ne peux que donner mon avis...mais faire ce M2 ultraspécialisé après un autre M2 ultraspécialisé ne vous ouvrira aucune porte "juridique". Je suis plutôt pragmatique.

Il y a déjà tellement de tri à faire entre les personnes avec un profil généraliste, profil recherché à la base, sûrement pour 90% des recruteurs, qu'il me paraît difficile pour vous ultérieurement de trouver un poste ensuite.

Par ailleurs, vous devez prendre en considération votre âge. Ne vaut-il pas mieux se faire de l'expérience juridique d'abord, plutôt que de continuer un autre M2 (ultraspécialisé)+IEJ+ éventuellement CAPA+autre M2 ultraspécialisé (PI)?

Rien ne vous empêche ultérieurement de reprendre un autre M2 après avoir commençé à travailler (sauf le prix du M2, éventuellement !), ni de passer l'IEJ+CAPA plus tard (sauf le temps à prendre !) !

Sauf si vous n'avez pas encore fait de stage, il n'y a pas de raisons de faire ce M2, à part une seule, se faire plaisir.

Bonjour,

J'apprécie votre intervention très franche et bien fondée. Mais j'ai des doutes sur mon disons "employabilité (si vous me passer ce néologisme et toutes mes fautes), mais compte tenu de mon cursus à savoir un M1 en droit international et droit européen et un M2 en histoire et anthropologie juridique, je ne pense pas pouvoir trouver un poste d'avocate avec ces deux baggages et encore moins de juriste d'entreprise.

Alors admettons que je vous écoutes et admettons que je ne fasse pas ce M2 car concrètement il ne sert à rien, vais -je pouvoir trouver un poste de juriste d'entreprise avec un M1 droit international et européen et un m2 en histoire et anthropologie juridique, sérieusement? PMoi j'en doute je travaille à mi-temps dansun très grand cabinet d'affaire et 2 fois par ans le cabinet effectue une réception pour la présentation des nouveaux arrivant et lors de cette cérémonie solennelle chaque nouvel élève-avocat est présenté par son chef de service qui égrène tout ces diplômes ( double M2 en ceci, un LLM aux USA ou en Angleterre, un diplôme d'école de commerce, bref un chapelet de dîplômes), alors d'après ce que j'ai pu voir si j'ose me présenter avec mon cursus devant la drh, c'est sûre qu'elle va me rire au nez.

alors pour le cumul de diplôme, est-ce que ce cabinet représente selon vous, un bon echantillon de ce qui se fait ailluers ou pas?

Puis il y a des postes très bien ailleurs et on demande pas tous ces diplômes. Alors à moins de vouloir travailler dans cette structure ou une équivalente, il faut pas le prendre en exemple.

car j'ai bcp d'amis et ma soeur également on a fait un M1 puis un M2 et ensuite, on a cherché du travail... et suivant les personnes, un temps de recherche plus ou moins long et on a tous trouvé un boulot... et pourtant, on a pas un double cursus ceci et pas de LLM et pas non plus de capa.

Bonjour Vestale

Le PPI est le projet personnel individuel. Il correspond soit en un stage de 6 mois dans une structure autre qu'un cabinet d'avocat, soit en un master (et dans ce cas là le stage de fin d'étude de master se fait en cabinet afin de valider le cycle de formation à l'école des avocats).


Je n'ai pas du tout un parcours orienté dans le droit de la santé. J'ai un M2 en droit des affaires internationales. Après mon stage en entreprise pharmaceutique, j'ai trouvé un autre stage en angleterre dans un secteur complétement différent (génie civil), lequel a débouché sur mon poste actuel.
Je me prépare à passer l'examen du CRFPA en 2009.

Faites attention à l'accumulation des diplômes, surtout des diplômes fortement spécialisés et offrant des débouchés difficiles.
La bioéthique risque de vous fermer des portes et de vous limiter à un seul secteur d'activité, alors qu'il y en a plein, et qu'il est très agréable de pouvoir en changer.

Bien cordialement

Sauf que de mon point de vue mieux vaut un M2pro que pas de M2 du tout, parce que face à l'employeur ce sera toujours un gage de mes connaissances. Maintenant lorsque je m'interroge sur mes perspectives d'avenir professionnel avec ce M2 je sais à 75% qu'il ne me permettra pas d'exerccer une activité qui me permettra d'exploiter à 100% mes connaissances en droit de la bioéthique sauf avec de la chance.Mais quand même j'essaierai d'en tirer le meilleur partie.

?

pourquoi à votre avis, il vaut mieux un M2 pro que pas de M2?

pour les connaissances? pour ma part, je pense surtout que le M2 en lui même vous apportera pas un grand plus car il est assez particulier.

si maintenant, vient la question du stage? car à mon sens, c'est surtout ça qui compte pour la suite. Si vous arrivez à faire un stage un peu ouvert, varié et pas uniquement limité, à la bioéthique, vous pouvez le faire.

mais à mon sens, faire un M2 pour faire un M2, n'apporte rien.... les entreprises ne vont pas regarder ce critère en 1° et disons si on faisait une fiche, elle regarderait en dernier point la formation.... car les stages, expériences professionnelles comptent bcp plus.

il faut faire un M2 car on sait comment l'utiliser.... et êtes vous sûre de pouvoir l'utiliser après? c'est pas si évident?

Je suis d'accord avec vous , mais sans ça mon cv est un peu léger du point de vue formation , je ne me vois pas postuler pour un poste de juriste d'entreprise avec simplement un M1 en droit international et européen et un M2 en histoire et anthropologie juridique. Imaginer vous en tant qu'employeur , vous devez choisir entre deux candidats qui ont pou l'un un M1 droit international et européenet et M2 recherche histoire et anthropologie juridique et l'autre la même formation plus un M2 bioéthique (le poste n'apas forcément de relation avec la formation) quel serait votre choix?

PMoi j'en doute je travaille à mi-temps dansun très grand cabinet d'affaire et 2 fois par ans le cabinet effectue une réception pour la présentation des nouveaux arrivant et lors de cette cérémonie solennelle chaque nouvel élève-avocat est présenté par son chef de service qui égrène tout ces diplômes ( double M2 en ceci, un LLM aux USA ou en Angleterre, un diplôme d'école de commerce, bref un chapelet de dîplômes), alors d'après ce que j'ai pu voir si j'ose me présenter avec mon cursus devant la drh, c'est sûre qu'elle va me rire au nez.

Vous manquez de confiance en vous-même.

Pourquoi vous rira-t-on au nez s'ils vous ont fait confiance en vous embauchant à mi-temps ?

S'ils vous ont embauché et s'ils apprécient la qualité de votre travail, il n'y a aucune raison pourquoi ils vous riront au nez.

bien, je pense que ça peut-être intéressant de voir avec Romanis s'il peut pas vous conseiller où postuler pour un stage.

Mais pour les deux étudiants, je regarderai pas la formation mais le stage... car niveau étude, c'est des profil particulier ou parfois tellement identique. Puis un étudiant en droit est capable à la sortie des études de s'adapter à n'importe quel droit.

Puis c'est toujours pareil, qu'est-ce que je recherche? un recruteur pourra très bien vouloir un profil particulier et un autre, il donnera sa chance au JD capable de raisonner,chercher...