LE FORUM DES MEMBRES DU VILLAGE

Merci

Ce débat est extrémement utile pour nous, jeunes (27 ans pour moi), qui sommes sur le point de devenir avocat (si tout se passe bien aux exams, bien sûr).

Je découvre cette profession depuis qques mois par le biais notamment de ce forum et je suis content de pouvoir peser le pour et le contre.

Je suis mal plaçé pour avoir un avis tranché sur la question, néanmoins je crois que l'on puisse faire plusieurs distinctions pour éviter tout amalgame.

Il semble exister une distinction dans le traitement des stagiaires entre avocats parisiens et les autres. Ensuite entre les gros cabinets et les petits. Enfin, entre les avocats d'affaires et les autres ! N'est-ce-pas ? En fonction de la catégorie dans laquelle on se trouve, nous, jeunes stagiaires, on peut s'estimer plus ou moins bien loti !?

Lors d'un entretien pour un stage dans un petit cabinet, l'avocat m'a dit qu' une difficulté à Paris pour accepter de nouvelles personnes (stagiaires ou collab.) est le manque de local !!!

En outre, ce même avocat, m'a indiqué qu'en raison des charges, il est souvent difficile de salarier les "stagiaires" même au bout de plusieurs mois de stages à un moment où le jeune devient un peu plus autonome et donc plus "rentable" pour le cabinet !

Bref, voici pour les stagiaires.

Quant aux jeunes collab, je partage l'avis selon lequel il est inacceptable de devoir courrir après sa rétrocession ou qques jours de congés !

Je suis juste assez désolé de me rendre compte que trop d'avocats "anciens" abusent et manquent simplement de qualités humaines ou sont simplement radins, le mot est lâché ! D'un autre côté, peut-être les étudiants s'attendent, à tort, de devenir des millionnaires à partir du moment où ils obtiennent le fameux CAPA !?

Néanmoins, je reste sensible à votre volonté d'essayer de nuançé tout ce débat.

Jim

malheureusement sur le sujet des avocats non salaries l'amalgamme est bien reel et le fait de courir apres sa retrocession peut exister dans tous les cabinets parisiens, droit des affaires ou non, grand ou petits. c'est la meme chose en province aussi. mais souvent cest du a l'impulsion du maitre de stage...
je n'ai de l'experience en la matiere qu'apres 1.5 annees de stage non remun et maintenant 6 mois stage avocat mais les echos ne ciblaient pas specialement les cabinets individuels parisiens qui font du contentieux pur...
generalement, ces cabinets decries sont vite repere: les collaborateurs tentent de trouver d'autres cabinets et le turn over est impressionnant. ( en gros s'il recrute tous les ans passez votre chemin). donc, si vous ne voulez pas avoir de surprise, renseingez vous sur le cabinet ou vous souhaitez postuler et essayer de voir les autres stagiaires...

mais c'est un monde de loup .... !!!!

Et quid de la possibilité de négocier ? A fortiori lorsque vous vous êtes rendu "indispensable" après avoir créer un besoin dans le cabinet ?

Jim

Beaucoup de collaborateurs parviennent à intégrer les structures de type SCP par exemple.

Il s'agit de ceux qui se sont effectivement rendus indispensables.

Les petites structures sont essentiellement concernées.

ne t inquiete pas, au moins on sait jusqu ou ils peuvent aller!
maintenant, la relation entre le maitre destage et le collab stagiaire dans les scp est plus une question d'intuitu personae.
quant a savoir si on a reussi a se rendre suffisamment indispensable dans un cabinet, la c'est plus dur. tu peux negocier mais il ne faut pas esperer gagner le double du tarif uja la premiere annee par exemple...
je crois que tu negocies plus quand tu as fini le stage et que tu es a meme de dire ce que tu rapporte au cabinet.

Moi aussi, j'ai eu le capa en 2000 et j'ai été très decu par la profession , le barreau, le b atonier et les maitres de stages!!!!!

quand on voit le boulot demandé, et aucune recompense, on nous rabaisse comme des moins que rien on a a faire a des maitres de stages qui se prennent pour des dieux mais enfin ou va on????

Lunion des jeunes avocats ne font rien de rien aucun pouvoir personne ne dit rien et c

Je suis ecoeuré par la profession et l'entourage j'ai eu le capa en 2000 pensant que tout était bien dans cette profession mais quant j'ai vu la réalité je n'ai exercé que 6 mois et j'ai arreté, trop de boulot, mon maitre de stage etait une folle qui a la fin ne voulait pas me payer, je navais pas le temps d emoccuper d emes dossiers la folie je suis allez voir le batonier pour luin parler de ma situation et des jeunes avocats mais il ma repondu :"je sais je vous comprend mais on ne peut rien y faire" apres ca jai prefere arrete que de gagner miserablement ma vie pour avoir le statu d'avocat.

Aujourd'hui je bosse dans une SA spécialisé dans les matrériaux de construction je moccupe du contentieux clients et fournisseur, j'ai le 13 eme mois l'interessement et un bon salaire non pas 7OOOF de retrocession pour un boulot de 40H il fo savoir dire NON NON NON on est quand meme avocat non!!!!!

c'est vrai qu'on galere jai mis 7 mois pour trouver un boulot et par conaissance je vous dit pas mais au moins je suis considéré la

il faut se revolter car la profession s'appauvrit pour les avocats sans spécialité avocats dits : plaideurs

A+

[quote="John Stuart Mill"]Il faut conserver courage et obstination........[/quote]

D'accord, s'il s'agit de résister à la pression de notre activité, des clients et divers interlocuteurs dans les dossiers...Sinon il s'agit finalement enfoncé dans une situation malsaine au plan physique, nerveux...et social.

POur ma part, je n'ai jamais connu de problèmes de paiement. En revanche, ce que j'ai pu découvrir, c'est que les avocats-associés-esclavagistes sont d'autant plus à l'aise pour profiter des collaborateurs que ceux-ci ne s'opposent pas aux abus ou en tout cas qu'un majorité des collaborateurs ne le fait pas.

Tant qu'il y aura des personnes qui pensent que leur karma de jeunes avocats c'est d'en baver un maximum et que "quand on n'est pas content on s'en va du cabinet", tous les collaborateurs en subiront les conséquences. Moi je me suis pas mal débrouillée pour qu'on ne m'emm.... pas trop. Mais j'étais tirée vers le bas par la moitié des collaborateurs qui se laissent marcher sur la gueule et qui bossent comme de gros esclaves d'un autre monde.

J'ai beau être avocat d'affaires, rentrer dans cette noble profession signifiait beaucoup pour moi. Ce que je constate c'est que la morale, les valeurs, l'humanité et la courtoisie ont des frontières y compris dans le monde du barreau. Et il n'y a aucune raison. Un jeune manager, ça s'éduque, il y a beaucoup de personnes assez jeunes qui ont du pouvoir, il faut les recadrer.

Pensez cela n'est pas à mon sens être un odieux révolutionnaire déméritant.

Que les collaborateurs payent le prix d'un système de protection sociale grostesque soit, mais il y a des limites.

quand on voit le boulot demandé, et aucune recompense, on nous rabaisse comme des moins que rien on a a faire a des maitres de stages qui se prennent pour des dieux mais enfin ou va on????

j'ai choisi cette remarque, histoire de faire une mise au point.....
c'est le "chemin" de tout bon diplômé que de se voir ainsi rabaissé, et de devoir ramer au départ pour faire ses armes et se faire reconnaitre.
personnellement, je suis en entreprise, et je peux vous dire, que la situation n'est pas non plus évidente
après je veux bien reconnaitre qu'il y aitt des difficulté spécifiques au métier d'avocat du fait de sa qualité d'indépendant (moindre protection sociale, et rétrocession difficile a obtenir) qui sont inadmissibles....
courage
gp