LE FORUM DES MEMBRES DU VILLAGE

qu'il est arrivé à beaucoup d'entre nous de faire des stages dans des entreprises d'être très appréciés des juristes avec lesquels on travaillait mais ceux-là bien que débordés n'avaient pas le droit d'embaucher et se voyaient obligés de prendre stagiaire sur stagiaire. Aux postes concernés, depuis ils n'ont embauché aucun CDD ni CDi mais seulement des stagiaires donc c'est bien que ça n'a rien à voir avec le stagiaire.
C'est trop facile de raisonner comme ça, arrachez-vous et peut-être vous serez embauchés, sauf qu'ils ne peuvent tout simplement pas embaucher ! C'est sur ce mal entendu que repose le stage.
Je sais bien que ça marche parfois mais on ne peut pas le savoir quand on commence un stage et si on a fait 3 stages d'affilés où malgré des qualités démontrées on ne peut pas être embauché c'est là que la difficulté arrive ! Que font les JD qui n'ont pas été embauchés à la suite de leur stage ?
Hervé vous avez sûrement été embauché à la suite d'un stage, c'est bien mais dites-vous que dans le milieu de la PI et surtout de la PLA, tout le monde ne peut pas bénéficier de cette chance malgré des qualités prouvées et reconnues.
Et je ne prêche pas pour ma paroisse, il y a bien longtemps que je suis sortie du cercle infernal des stages !

... que je n'ai pas trouvé mon poste actuel, ni le précédent par un stage.

Je suis d'accord avec vous sur le fait que les stages ne débouchent pas forcément surun emploi, même quand le stagiaire est bon. Mais le malentendu du stage dont vous parlez il veint aussi des moyens que les entreprises veulent bien se donnerpour la fonction juridique.

Et sur ce point, il y a un travail à fuornir de la part de tous ceux qui sont en poste pour rendre la fonciton juridique intéressante et valorisante et valorisée auprès de leurs directions.

Je discutais cette semaine avec un client qui me disait qu'il avait eu peur au moment d'installer une filiale aux Etats Unis ou au Canada en voyant environ 200 pages de contrat arriver... Lui avait clairement compris d'un coup d'un seul...

Oui peut être qu'a cause du domaine (PLA) c'est pire...C'est vrai que les grand groupe de musique aime bien faire travailler gratuitement (et maintenant que j'y pense pas seulement des juristes). Ils peuvent se le permettre car leur notoriété attire les jeunes. Du coup ce la change le profil d'embauche.

non, les juristes PI&PLA ne sont pas désavantagés du tout. Si vous voulez connaître une filière où on en bave vraiment, faites du droit pénal.

Le phénomène de la renommée pour faire travailler gratuitement joue partout, et pas que dans la PLA, croyez-moi...

sujet remonté car PI cul de sac ?

Allez, courage....ce n'est pas si terrible que ca.

Serieusement, ce qui m'etonnera toujours en France c'est cette idee qu'il est imperatif, ou a tout le moins largement preferable de trouver un boulot dans la specialite que l'on a fait a la fac.

A mon sens on se specialise surtout par l'experience. Personnellement, j'ai fait de la PI un peu par hasard, et je ne crois qu'il faille absolument etudier le sujet a fond a la fac.

Max1973, je ne crois pas qu'un étudiant puisse dire qu'il connaît un sujet à fond en sortant de la fac Mais je vous rejoins en ce sens qu'une spécialisation trop poussée n'est pas forcément ce qu'il y a de mieux pour commencer.

Concernant la PI PLA NTIC, il me semble aujourd'hui difficile d'entrer dans ce secteur d'activité sans formation pertinente. D'où une multiplication des formations ... qui casse le marché.

En revanche, il me semble encore possible d'intégrer ce secteur avec un profil différent (social, sociétés,...) et de s'y mettre sur le tas.

On me dit souvent que la PI est un petit marché.
Pourtant, plus 80 % des produits commerciaux sont couverts par un droit de PI.

La PI c'est à la fois protéger et valoriser.

Un juriste qui fait de la PI ne travaille pas uniquement avec le CPI, il fait du social, du fiscal etc. De très nombreuses branches périphériques, souvent non juridiques de surcroît.

Dès lors, je ne comprends pas pourquoi il y a si peu de débouchés.

A en juger le contentieux de la PI, les juristes en entreprise devraient avoir de beaux jours devant eux.

A mon sens, il y a donc du travail pour le juriste "spécialisé en PI".

Arg erreur de manip' mon message a été largement tronqué... et je suis trop fainéant pour réexposer mes idées.
Mais en substance je disais que la faute ne revient pas nécessairement aux chefs d'entreprise, mais aux universités, dont les enseignements sont trop théoriques.
Analyser et rédiger des contrats, faire des mises en demeure et des actes judiciaires, des consultations, trouver des solutions innovantes.... tout cela peut s'apprendre à l'université, le pb est que ceux qui ont les clefs sont les profs et maitre de conférences qui sont aps du tout formés pour ça.
Il faudrait à la limite faire une révolultion universitaire, tant la situation a changé et est problématiques. Faire entrer les pros à l'université, pas à moitié, ils auront toujours des choses itnéressantes à dire, s'ils sont sélectionnés, instaurer de grands partenariats univ-pro, faire une étude des besoins et adapter l'apprentissage à la réalité du marché...