LE FORUM DES MEMBRES DU VILLAGE

une langue c'est pas du bachottage pour que 2 mois suffisent
mais c'est quelque chose de vivant et donc cela prend du temps minimum 1 an

Tu dois donc etre vraiment tres intelligente, c'est tout.
Meme en totale immersion avec des cours toute la journee je maintien que 2 mois ne suffisent pas pour parler anglais dans 99.9 % des cas (tu dois etre les 0.1%...)

Si d autres personnes veulent bien rapporter leurs experiences, cela pourrait permettre de confirmer mes propos.

Merci

J'aurais tendance à confirmer en effet, après 8 mois à l'étranger je me contente d'être fluent, et pourtant je partais déjà avec un assez bon niveau. Il suffit d'avoir un nouvel accent venant d'une contrée reculée pour être un peu paumé...

Bon je continue à envoyer mes CV en cherchant pour prospecter un VIE éventuel (Gide en fait je sais).

Ah fait petite question de ce soir :lol: , comment s'y prendre pour qu'une de mes candidatures retienne l'attention?

J'envoi sur le site internet des cabinets mais j'ai peur que cela se perde dans le flot des demandes.
Combien de temps compter pour qu'une éventuelle réponse me soit donnée?

merci pour toutes vos réponses cela m'aide et m'encourage lol

petit coucou à Popies en passant lol

Les débats qui ont suivi mon message m'ont particulièrement intéressé. Toutefois, certains propos méritent d'être rectifiés.

Tout d'abord, je confirme que je n'ai ni LLM, ni IEP ou ESC, ni expérience à l'étranger. Ensuite, je confirme qu'il s'agit d'un internship. Enfin, je confirme n'avoir reçu aucun coup de pouce, un piston pour appeler les choses par leur nom.

Le septicisme voire la suspicion de certaines réactions m'ont surpris. Mon message avait pour seul objet de témoigner de mon expérience, non de raconter des sornettes. A aucun moment, il n'a été question de généraliser mon cas, ni d'aborder la question de la collaboration, ni d'affirmer que le prétendu "tiercé gagnant" était inutile.

Je réitère que mon profil et ma personnalité ont en grande partie emporté la conviction de mes recruteurs. Si mes diplômes et qualifications les ont certes intéressés, ils sont allé au-delà, ont dépassé ce stade assez primaire : ils ont su apprécier mes expériences montrant que je connaissais autre chose que la fac et les études, mon état d'esprit et mon attitude lors de l'entretien montrant que nous recherchions la même logique humaine, ma connaissance de leur cabinet démontrant que je n'avais pas fait de publipostage, que je voulais réellement l'intégrer et que je m'étais donc renseigné sur leurs activités, leur clientèle, leur organisation et leur esprit, ma démonstration à vrai dire de ce que le droit était pour moi autre chose que des études et la profession d'avocat bien plus qu'un emploi. Certains appellent cela la passion, la motivation voire la rage. Pour ma part, j'appelle cela le profil, la personnalité, tout ce qui sort du cadre strict des études et diplômes du candidat.

Il n'est pas relativement facile d'intégrer un grand cabinet d'avocats d'affaires international, comme toute grande entreprise nationale ou multinationale d'ailleurs. Les candidats se bousculent en effet au portillon et les recruteurs ayant l'embarras du choix, le choix peut facilement se porter sur les candidats qu'ils estiment meilleurs. Mais le choix ne se porte pas toujours vers les candidats les plus diplômés. Il ne s'agit pas de dire que les moins diplômés ont autant de chances que les plus diplômés : il s'agit de dire que celui qui, bien que moins diplômé, est capable de se distinguer des autres, y compris les plus diplômés, avec autre chose que les diplômes a toutes ses chances. Pour l'avoir fait, assister à un processus de recrutement et sélection permet de se mettre à la place du recruteur et de comprendre ce qui peut séduire dans les candidatures et attirer l'attention tout comme ce qui peut laisser indifférent voire rebuter.

C'est cela en définitive mon propos : comme partout, il faut savoir se distinguer, montrer son originalité et ça, ça ne se traduit pas qu'en termes de diplômes. Quand on veut, quand on en veut, on peut et on y arrive. Mais je le concède volontiers et ne généralise ce faisant pas mon cas : encore faut-il le vouloir, en être capable et s'en donner les moyens...

Tout à fait d'accord, avoir un CV à rallonge, ou même être un bon étudiant ne fait pas de vous un bon collaborateur une fois sur le marché du travail!

Donc ne jamais se décourager et inversement ne jamais se sur-estimer.

Mais je pense que ce que veulent dire les autres, c'est qu'un "beau" cv càd avec llm, ESC ou IEP permet de passer le premier filtre de selection et donne accès à l'entretien et ca je pense que ca reste indéniable.

Attention aussi aux fausses modesties du genre "j'ai fait toute ma scolarité à la fac, en province, et je ne suis jamais partie à l'étranger ni fait une école de commerce et je me retrouve embauchée dans un cab américaine" c’est du vécu et en faite la personne a été major de promo des deux troisièmes cycles de province qu’elle a faite et avait des parents franco-américains dans le droit!

ce qui n'est pas le cas de tt le monde, enfin je crois...

Merci!!! Enfin quelqu'un d'honnete!!!

alors du coup j'ai aucune chance? lol -)

car pour le coup mes parents sont pas franco-américains et mes stages c'est vraiment cabinets de province!!

merci j'attends vos tuyaux!! :lol:

mais si tu as toutes tes chances. On s'en moque que ce soit des cabinets de provinces ou de paris.

ce qui est important est l'objectif que tu vises, en quoi le stage que tu veux dans tel cabinet est en aprfaite adéquation avec tes buts.

Franchement jamais on ne m'a reproché de ne pas avoir fait une école de commerce. Cette exigeance c'est une légende urbaine.

Enfin j'ai eu ce débat maintes et maintes fois sur ce forum. Crois en toi même, crois en ton avenir et en ce que tu as fait, il n'y a que ça qui compte.

Les gens ont tendance naturellement à se comparer aux autres, j'en discutais encore aujourd'hui. Ils se croient tous en concurrence et certains pensent que cumuler le plus de diplômes leur permettra d'avoir plus de chances d'avoir un travail.
Au final, ils galèrent même pour un simple stage. Pourquoi ? car ils sont taxés d'éternels étudiants, tout simplement. Et la personne qui a ton parcours Clara en général trouve plus facilement, surtout si tu as DJCE et CAPA qui je pense sont bien plus dures à obtenir qu'un MS ou LLM.

Moral de l'histoire ? Je vous laisse deviner.

Tout ce que j'ai à te dire Clara c'est d'arrêter d'écouter ceux qui te disent que tu vas galérer, c'est d'arrêter de demander que tu n'auras aucune chance. comment veux tu réussir si tu n'as meêm pas confiance en toi ?

Croire en soi même, c'est ça la clef de la réussite. le fond l'emporte toujours sur la forme n'est ce pas ?

Amicalement

J'ai fait des stages et je travaille actuellement dans un cabinet anglo-saxon, il y a toujours des diplômés de grandes universités américaines, canadiennes, anglaises, des HEC, ESSEC, et des ScPo voire ENA mais à titre perso, j'ai uniquement un cursus en fac jusqu'au DESS (par contre c'est vrai que Paris I et Paris II sont les facs les plus représentées pour les 3èmes cycles, même si il y a également des grandes universités en province et des certaines formations phares dans des petites facs ; avant tout c'est vital d'avoir un bon niveau d'anglais pour la partie droit des affaires... Pour le droit public moins).

J'ai toujours travaillé les bureaux parisiens des cabinets anglo-saxons mais je ne comprends pas pourquoi est-ce une finalité de vouloir travailler dans un cabinet anglo-saxon (à part la rémunération généralement meilleure). Cela change principalement sur la communication interne (en anglais), la présence d'équipe british, et sur un réseau intégré dans les opérations internationales (mais il y a aussi toujours des correspondants, un cabinet n'est jamais présent partout).

Il y a des cabinets français de très bonnes qualités et qui sont également impliqués dans des opérations internationales avec des best friends de 1er plan (ex relations franco-us: Bredin Prat fonctionne avec Cravath Swaine, Darrois avec Watchell Lipton& Katz), et des cabinets anglo-saxons où la politique est de développer le marché local et qui survivent parceque le siège outre atlantique souhaite maintenir une présence à Paris.

Bref, la nationalité d'un cabinet à partir du moment où c'est à Paris ne me parait pas déterminante (il n'y a pas beaucoup de cabinets anglo-saxons où l'on propose aux français des détachements dans les bureaux étrangers).
C'est qu'il faut c'est regarder la nature et la qualité des dossiers puis essayé de connaître l'ambiance.

Enfin pour reprendre le premier message de Clara qui fait référence à EY ce n'est pas vraiment l'esprit cabinet anglo-saxon (EY c'est américain mais maintenant les BIG ne font plus de droit des affaores aux USA, seulement de la tax). Les bigs sont très différents dans l'esprit et l'organisation ; Ils sont également présents en province.
Pour la fiscalité, ce sera un profil frenchy avec un bon niveau d'anglais qui intéressera les recruteurs, si les stages en province ont été formateurs cela passera pour des entretiens dans certains et jamais dans d'autres. Alors autant essayé

Comme premier conseil, je dirais avant toute chose, de bien se renseigner sur le cabinet, son activité etc... cela permet le cas échéant de savoir à qui adresser la candidature