LE FORUM DES MEMBRES DU VILLAGE

Peut être que la question n'est pas de savoir si la prime de Noël doit conditionner la prise en charge des frais de déplacement pour une recherche mais plutôt de savoir si cette prime est opportune ou de quelle manière les fonds sont utilisés.

Mais je me pose une question, les remboursements des trajets pour cause d'entretien sont-ils pris en charge par l'ANPE directement ou par l'ASSEDIC? Les fonds ont beau venir des contribuables, ce ne sont pas les mêmes budgets qui sont concernés.

Une petite précision, Bob, je travaille donc je cotise et je trouve qu' être taxée à 60 % (charges sociales partonales et salariales + impôt sur le revenu) c'est quelque peu excessif ! Par conséquent j'estime que si on en est à payer une prime de Noel aux chômeurs (personnellement je n'en ai d'ailleurs pas et pourtant j'ai un emploi) je ne vois pas pourquoi on ne prendrait pas en charge les frais de déplacements des chômeurs qui cherchent du travail. Quitte à faire du social autant que ça soit utile et non pas insultant pour les gens qui travaillent.

Moi je ne me sens pas du tout insulté par la prime de noël aux chômeurs. Je connais des chômeurs involontaires qui ont des petits enfants trop mignons qui sont trop contents d'avoir les mêmes jouets que leurs copains et copines à l'école grâce à la prime de noël .
Et comme j'aime beaucoup les enfants, j'aime aussi la prime de noël aux chômeurs.

C'est très drôle...

Privatiser l'ANPE pour que les frais liés aux déplacements pour passer des entretiens d'embauche soient totallement remboursés...
Je pense que si cela se fait, on peut espérer voyager (sic) en première classe à volonté et même on pourra prendre des taxis pour faire 500 KM... et même passer gratos des entretiens dans la station spatiale internationale
Vous connaissez des cabinets de recrutement (ou même l'APEC) qui remboursent tous ces frais de manière automatique? pas moi...

Par ailleurs, pour le sourire du personnel, la privatisation n'aurait aucun effet...
Avez-vous déjà essayé de rentrer dans votre agence bancaire un vendredi à 16h50? non seulement, le personnel ne sourit pas, mais en plus il n'ouvre pas la porte...
Idem pour les fast-food en période de rush, ou les cinés ou même les bars...
Ces comportements sont typiques des lieux d'accueil du public et non pas l'apanage des services publics. Pourquoi alors ne pas le reprocher aux entreprises privées dont nous sommes clients??? et réserver ces critiques aux fonctionnaires?

Quant au taux de prélèvement de 60% invoqué par Diane, je rappellerai juste à ce sujet que les différences constatées entre les états résultent principalement de la prise en compte ou non des cotisations relatives à la sécu et aux retraites.... Cela induit que la trésorerie nette sur nos comptes bancaires seraient sensiblement la même si ces prélèvements devaient être opérés après les versements de nos salaires... donc faux débat

PS : l'ANPE n'est aucunement responsable de la faiblesse de l'embauche des juristes!!!

Je voudrais préciser qu'il ne s'agit pas de privatiser l'ANPE mais d'ouvrir un monopole qui souffre déjà largement de la concurrence d'une manière pratique sans pour autant être complètement acceptée et digérée par le structure ANPE.

A Ricaldo qui soulève justment que le sourire n'est pas une caractéristique principale des entreprises qui assurent des services auprès de leur clientèle, je répondrais qu'il a raison. Cependant, est-ce un motif suffisant pour pratiquer la politique du pire...?

Si des changements sont à opérer concernant l'accueil et le service du client ou de l'useager comme on voudra l'appeler selon les circonstances, il n'est pas forcément besoin d'attendre que le voisin ait fait quelque chose pour s'y mettre soit, si?

Je voudrais préciser qu'il ne s'agit pas de privatiser l'ANPE mais d'ouvrir un monopole qui souffre déjà largement de la concurrence d'une manière pratique sans pour autant être complètement acceptée et digérée par le structure ANPE.:

certes, mais ça revient finalement au même...

A Ricaldo qui soulève justment que le sourire n'est pas une caractéristique principale des entreprises qui assurent des services auprès de leur clientèle, je répondrais qu'il a raison. Cependant, est-ce un motif suffisant pour pratiquer la politique du pire...?

Ce n'est pas un motif, mais une explication d'un phénomène (je dirais même d'un épiphénomène car l'existence des agissements critiqués proviennent uniquement de Cédric, dont les propos m'apparaissent contestables.). C'est justement en se comparant aux autres qu'on arrive à se situer, et à progresser. Ce n'est pas faire la politique du pire que de dire que ce phénomène d'amertume des conseillères overbookées est propre à la nature humaine.

Si des changements sont à opérer concernant l'accueil et le service du client ou de l'useager comme on voudra l'appeler selon les circonstances, il n'est pas forcément besoin d'attendre que le voisin ait fait quelque chose pour s'y mettre soit, si? :wink

Tout à fait, mais pour savoir si ce qu'on reproche au personnel de l'ANPE est justifié, il faut déjà aller voir comment ça se passe ailleurs.
D'autre part, je le répète, les gens qui travaillent à l'ANPE sont la plupart du temps des gens très bien, qui ne sont pas payés très cher, et qui mettent du coeur à l'ouvrage.

Mon expérience personnelle est plutôt dans le sens de celle de Cédric. Je ne remets pas en cause la faiblesse du salaire des employés de l'ANPE (je ne la connais pas, donc je ne me prononcerai pas), ni la compétence des personnes qui travaillent pour cet organisme. Loin de moi cette idée là.

Je ne sais pas si la proportion de JD juristes pédant est supérieure à celle des guichetiers de l'ANPE peu amènes.

Je sais juste que j'ai quasiment dû dicter à la personne que j'ai eu en face de moi les mesure qu'elle pouvait me recommander. Je ne suis pas arrivé à l'ANPE en faisant le fier ou cador genre je suis le plus beau, je suis le plus fort. D'abord, parce que ce n'est pas du tout mon style. Ensuite, parce que les circonstances personnelles dans lesquelles je me trouvait à ce moment là m'en empêchaient absolument. Je ne critique pas la compétence de la personne que j'ai eu en face de moi, mais mon environnement personnel m'a confirmé avoir eu, dans d'autres agences, le même sentiment d'impuissance émanant de leur interlocuteur.

Si cette sensation se dégage du personnel de l'ANPE, ne croyez-vous pas que cela risque de décourager ne serait-ce qu'un peu quelqu'un qui galère et trouve dur de ne pas avoir d'emploi malgré des efforts réels et sérieux?

Pour revenir à la politique du pire, partons d'un autre exemple. J'ai eu la chance de partir à Hong Kong pendant les fêtes de Noël. J'y ai été victime d'un vol. Je peux vous garantir que l'accueil qui m'a été fait au commissariat où j'ai été porter plainte a été d'un tonneau tout différent de celui qui m'a été réservé quand j'ai dû effectuer le même genre de démarche en France. Et pourtant, je ne suis pas sûr que les policiers Hong-Kongais aient un salaire leur conférant un pouvoir d'achat plus important ou un statut plus favorable que leurs collègues français. C'est en partant de tels constats que je me permets de penser qu'il n'est pas forcément dans la nature humaine que de ne pas penser "service de l'interlocuteur" quand vous êtes dans votre activité professionnelle.

Certains, dont vous Louis, ont souligné que le régime de l'assurance chômage en France est particulièrement avantageux par rapport à ce qui peut exister ailleurs. D'accord. Cela étant, est-ce que cela dispense de l'amabilité et du sens du service qui devrait caractériser les employés qui sont au contact de personnes qui ne sont pas toutes des profiteurs ou des assistés qui se complaisent dans leur situation?

J'ai beuacoup de mal à accepter que l'on dise qu'un chômeur qui ne trouve pas de travail est un fainéant. Que l'on dise que la situation est difficile, d'accord. Que l'on trouve dur d'être au chômage ou de devoir galérer pour trouver un stage, d'accord.

Mais d'accord aussi pour dire que ce n'est pas un motif pour s'en prendre aux employés de l'ANPE qui ne sont pas du tout responsables du nombre d'offre ou de l'inadéquation entre offre et demande. D'accord aussi pour dire que la difficulté ne donne pas tous les droits et que réclamer n'est pas forcément obtenir. D'accord aussi pour dire que réclamer est une chose, être pertinent et réaliste une autre.

Si tout le monde fait un effort pour être aimable, poli et courtois envers son interlocuteurs, les problèmes se règlent plus vite quand ils le peuvent ou passent mieux quand des difficultés autres se présentent.

Mon expérience personnelle ne m'a pas montré plus de gens désagréables à l'ANPE qu'ailleurs. Il ne faut pas croire tout ce qu'on dit, les gens de l'ANPE sont normaux, et sympathiques.
Je ne saisis toujours pas la problématique du sujet initial.je trouve insultant qu'on dise "Comme d'habitude, le sourire n'y est pas de rigueur pour les préposés" en parlant des agents de l'ANPE.

Je crois que la mention de l'habitude peut être inspirée par une certain amertume due à une situation de chômage pénible à supporter. Pour autant que je me souvienne, Cédric est en recherche d'emploi depuis plusieurs mois et je peux comprendre qu'il y ait ce genre de périodes où l'on est quelque peu désabusé... N'avez-vous jamais vécu cette situation Louis? Si c'est le cas, je vous en félicite et ne vous souhaite pas de le vivre un jour.

là n'est pas le problème..

Je vous remercie de vous en tenir au sujet. Vous pouvez exprimer vos idées, mais de la même manière que les autres, vous n'avez pas à proférer des attaques personnelles aussi mal venues qu'inutiles au débat. Je supprime votre message.