LE FORUM DES MEMBRES DU VILLAGE

Bonjour à tous

J'ai à ce jour 38 ans, diplomée en BTS de Commerce International et ayant exercée à l'export depuis 14 ans comme assistantee export et depuis 8 ans Responsbale Logistique à l'International dans une PME (transport export,problématique douanière selon pays, Crédit Documentaire...).
J'ai souhaité reprendre mes études il y a 4 ans en enseignement à distance à l'UPF de Grenoble et j'ai passé ma licence de droit en 3 ans et j'ai obtenu en juin 2013 mon MASTER 1 de droit des affaires. Tout celà en travaillant à plein temps et avec mari et 1 enfant de 10 ans...tout est question d'organisation....
J'ai toujours été attirée par la profession d'avocate aussi je pense faire la préparation pour l'examen d'entrée au CRFPA de Lyon pour janvier 2015.
Evidemment celà implique dosseir FONGECIF + acceptaion de mon employeur pour me laisser partir...
Bref je me me demandais si quelques personnes avaient connues des gens comme moi avec une reconversion similaire et si ces personnes n'ont pas regretté leur choix de reconversion : y sont-elles arrivées, et qu'est ce qu'elles en retienne ?
Je suis inquiète de ce choix et me demande encore si c'est le bon, vu mes 38 ans à ce jour ; de même, mon expérience de l'entreprise sera-t-elle prise en compte ensuite, car elle n'est pas négligeable, je suis même au CE depuis 5 ans...
Merci de vos réponses par avance

bonjour a vous

merci de votre témoignage tout d'abords.

j'ai 42 ans je suis chef d'entreprise depuis 5 ans j'aime ce que je fais mais je veux devenir avocat rêve de tous jour.
j'ai cette chance d’être indépendant donc d'avoir énormément de temps a consacrer aux études.
chose que vous n'aviez pas malheureusement.
je souhaite reprendre mes études.

qu'en pensez vous a mon age?

et ce que mon age ne sera pas un handicap dans 7 à 8 ans au CAPA? j'aurai 50 ans

merci de votre reponse

Bonjour,
Je comprends oh combien votre situation puisque moi-même j'ai souhaité prendre, il y a quelques années, une toute autre orientation professionnelle.
Dans un premier temps j'ai préparé un Master 2 notarial, ambitionnant de devenir notaire. Mais étant chargée de famille, mère de deux enfants, lorsque j'ai signé mon contrat de professionnalisation auprès du notaire qui m'a recruté comme notaire stagiaire, je perdais 700 euros de salaire sur le poste que j'occupais précédemment que j'ai quitté par démission.
Ma situation est très vite devenue inquiétante, c'est pourquoi j'ai fait le choix de partir à Genève où j'ai trouvé un emploi de juriste à 4000 euros dans une étude notariale. Mais là encore, les enfants au bout de 5 mois ont voulu repartir dans leur région (CORSE). Nous sommes donc rentrés au bout de 9 mois. Je n'ai pas retrouvé, évidemment, le poste de notaire stagiaire. J'ai préparé un Master 2 en management pour tenter de faire de mon âge un avantage, 45 ans. J'ai occupé le poste de chef de service dans le secteur social en restant dans la frustration d'un sentiment d'"inabouti"...
Et cette année j'ai passé un Master 2 en Droit processsuel et suis inscrite au CRFPA pour septembre 2013.
Mais, je me sens fatiguée, j'en ai marre, je me demande pourquoi je fais tout ça???
Le chemin est encore si long. Même dans l'hypothèse ou j'étais reçue, il faut encore faire un stage durant 6 mois dans une entreprise moyennant un salaire de misère (700 euros dans le meilleur des cas), puis trouver son stage dans un cabinet d'avocat durant 1 an, avec des indemnités de stage quasi inexistantes!!!!
Alors, je ne voudrais pas vous décourager. Mais avant de quitter votre emploi pour réaliser un rêve comptant tant de sacrifices , il est nécessaire d'en définir le sens et de "déceler" très vite la finalité d'un tel projet!...
Bon courage quand même
Alexandra

Bonjour,

Je travaille moi même en cabinet d'avocat à plein temps et souhaiterais passer le CRFPA. Pourriez vous m'éclairer sur la FONGECIF ou autres organismes de formations ? que çela peut il apporter ? la formation peut elle etre prise en charge par l'employeur ?

Merci par avance,

Linou

J'ai lu avec attention ton message.

De la même façon que toi, j'ai tenté de me réorienter professionnellement.

J'étais administrateur de biens spécialisé en immobilier d'entreprise sur toute la France, avec pour client unique, une "foncière".

J'ai cédé mon activité.

J'ai obtenu ma maîtrise en 2011 et mon DAFN en janvier 2013.

Depuis (plus de 18 mois), aucun notaire n'accepte d'embaucher un ancien chef d'entreprise.

Les parcours atypiques sont proscrits dans le notariat (tous dans le même moule...).

J'ai pourtant à mon actif, la mise en oeuvre et la gestion de plusieurs centaines de contentieux (dont certains ont fait jurisprudence...), le management d'une équipe, une aisance avec les "institutionnels", etc...

J'ai été jusqu'à anticiper les changements de présidents de chambres, pour proposer mes services (payés par le CSN).

Mais, on préfère parfois embaucher des secrétaires, en lieu et place des notaires stagiaires et ce en toute illégalité...en qualité de nouveau président de chambre.

Contrairement à toi, je ne lacherai jamais prise.

L'article 37 du décret du 5 juillet 1973, précise que "le Conseil supérieur du notariat procède à l'affectation dans un office des stagiaires qui n'ont pas trouvé de stage"...

J'ai contacté toutes les instances professionnelles.

J'ai demandé au CSN de m'affecter en application de cet article "37".

Aucune réponse...

Une députée a sollicité une réponse.

En vain...

J'ai saisi, TAUBIRA, en sa qualité d'autorité de tutelle.

J'attends (et espère) une réponse.

S'il le faut, j'assignerai le CSN et l'Etat en responsabilité.

Je n'ai rien à perdre et tout à gagner.

S'il le faut, je ferai une grève de la faim devant le siège du CSN et alerterai les médias.

Dans le même temps, je saisirai, la Commission européenne qui "adore" les professions réglementées et qui voudrait voir supprimer les stages "bidons".

Pour la seule région BRETAGNE, nous sommes 31 sur le carreau...

Il suffit de multiplier par le nombre de Cour d'appel, pour se rendre compte que nous sommes plusieurs centaines dans mon cas.

En se fédérant, nous obtiendrons plus qu'une seule personne.

Bien à tous.

Bonjour,
Pour ma part je n'ai pas d'expérience dans le domaine du changement de carrière, c'est à dire de vie. Néanmoins, à vous lire tous et avec mon environnement professionnel actuel, vouloir devenir avocat à un âge certain me semble assez risqué, à moins d'exercer comme avocat dans le domaine professionnel que vous avez quitté; par exemple: avocat en droit des affaires après avoir été chef d'entreprise.
L'âge me semble un handicap à plusieurs titres: à moins d'être spécialiste dans un domaine du droit (et activité) quel cabinet va se lancer dans le recrutement d'un avocat de 50 à 55 ans, tout "jeune" diplômé ?
Je sais: rien n'est impossible, "la valeur n'attend point le nombre des années", mais ce changement de vie s'accompagne aussi d'un changement des conditions "économiques"...
Quelle est "la durée de vie professionnelle" d'un avocat qui débute à 50 ans ? A moins d'avoir déjà derrière soi un "matelas financier", cette activité ne me semble être qu'un complément à une vie déjà bien remplie. Un de mes ami est devenu avocat (passerelle) après avoir pris sa retraite de cadre de la fonction publique d'Etat...
Cf le témoignage ci-dessus d'une juriste de retour sur son île (natale?). Témoignage intéressant et à cogiter...
Autre exemple du notaire: le blocage décrit provient certainement d'une méfiance à l'égard d'un parcours atypique.
Un changement de vie s'accompagne d'un changement des conditions économiques. Répercussions sur l'entourage familial ?
Pour ma part j'ai aussi voulu "changer de vie". J'attendrai ma retraite (proche) pour le faire...je pourrai vivre ainsi ce nouveau "job" avec plaisir et sans contraintes familiale et personnelle...
Bonne chance à tous !

Il est important que le rapport de L'IGF ne reste pas lettre morte et notamment en ce qui concerne la libre installation de tout diplômé notaire.

J'invite tous les notaires assistant et même les notaires stagiaires qui sont pour la suppression de la vénalité des charges à adresser des courriers au garde des sceaux ,au ministre de l'économie, aux instances européennes et également aux journalistes en leur indiquant la situation que nous connaissons, savoir :

-absence de liberté d'installation pour les diplômés notaire,
-absence d'équivalence vers les autres professions du droit pour les notaires assistants,
-inefficacité des mesures prises en ce qui concerne les notaires salariés,
-non prise en charge des notaires stagiaires,
-chômage croissant chez les diplômés notaire,
- pratique des cdd à répétition dans le notariat,

Il convient de faire accepter la suppression des charges ou l'existence de deux types de notaires: les uns titulaire d'une charge ( "les anciens" et les autres ( " les modernes" qui s'installeraient librement au non du principe de liberté et générateur d'une concurrence saine et équitable.

Merci d'ajouter dans votre courrier que l'article 91 de la loi de 1816 est inconstitutionnel au regard des principes fondateurs de notre République française.

Une pétition pour la liberté d'installation des diplômés notaire est disponible sur Facebook.Merci de la signer.

Mobilisez vous et rassemblez vous pour la mise en place du rapport de l'IGF sur la profession de notaire!!!

Bonjour,

1/- Pour ceux et celles qui veulent changer de carrière et devenir Avocat :

* tout est possible, MAIS d'une part, il vous faudra trouver un Avocat qui veuille bien vous engager ET VOUS FORMER, et là c'est "la galère" CAR vous êtes en concurrence avec les jeunes diplômés, d'autre part, le salaire n'est pas mirobolant ET vous devrez, si vous le pouvez, développer votre propre clientèle, ET LA ENCORE c'est "la galère" et donc vous devrez vous contenter "des AJ" (beaucoup de travail sur un dossier pour peu de rémunération), et enfin, il faut, si vous êtes chargé de famille, que votre conjoint ait un emploi (par exemple fonctionnaire) afin d'éviter les différents problèmes de la vie.

Si vous êtes prêts à faire des sacrifices et que votre famille vous suit dans votre désir de changer de vie professionnelle, ALLEZ-Y, FONCEZ, MAIS sachez que vous ne serez pas "au CLUB MED", si je puis dire, CAR vous devrez travailler plus de 35 h par semaine.

Par ailleurs, vous pourrez aussi, votre diplôme obtenu, vous installer à votre propre compte, MAIS aurez-vous assez d'expérience, acquise durant vos différents stages dans le milieu juridique ?

PAR CONTRE, vous pouvez devenir Juriste dans une grande entreprise, style EDF, SNCF, etc..., ET LA, vous avez un salaire assuré. A VOUS DE VOIR MAIS réfléchissez bien avant de vous lancer !!!!

Quelle que soit votre décision, BON COURAGE.

2/- Pour les Notaires :

Il existe une passerelle vers la profession d'Avocat, l'avez-vous tentée ?

Il faut avoir travaillé 8 ans en qualité de Juriste d'entreprise afin de pouvoir y prétendre OU avoir été enseignant ou Maître de Conférence à la Fac de Droit, OU ENCORE, Juriste dans un syndicat.

Je n'ai pas le décret traitant de la passerelle, mais vous pouvez le trouver sur Légifrance.

BON COURAGE-

aline04z

Pour ceux qui veulent s'installer, avez vous pensé au concours d'office ? Certes pas forcément évident mais j'ai recontré plusieurs notaires qui l'ont fait (n'étaient pas "fils de").

Bonne chance.