LE FORUM DES MEMBRES DU VILLAGE

Bonjour,

Je suis étudiante en L3 à paris 1 et aimerais, un jour, devenir fiscaliste.

Mon premier problème concerne l'anglais:
Mon point faible étant justement la pratique de la langue anglaise, je me demande si au quotidien cette langue occupe une grande place au quotidien?
Pour ceux qui travaillent dans de grands cabinets ayant des liens avec l'international, je comprends son importance mais dans un petit cabinet ou de "taille normale" je ne me rends pas compte....


De plus, j'aurais une autre question. Pour quelqu'un voulant exercer dans le domaine du fiscal, vaut-il mieux être avocat ou juriste?
J'ai peur de ne pas me faire une bonne image du métier, pourriez vous m'aiguiller?

Merci beaucoup d'avance

Bon sujet, je suis intéressé aussi , si quelqu'un a des réponses...

Pas de réponse?

Pas de réponse?

Bonjour,

Le sujet a été maintes fois abordé, et je vous invite à rechercher les thèmes y afférents sur le forum.

J'apporte néanmoins quelques précisions.

Le métier d'avocat fiscaliste et celui de fiscaliste d'entreprise sont très différents.

Le fiscaliste d'entreprise, présent surtout dans grands groupes, s'occupe de la fiscalité de l'entreprise, dont une grande partie consiste à s'assurer de la régularité des liasses fiscales. Il y a un lien évident avec la comptabilité.


En outre, s'agissant de travailler pour un grand groupe, un bon niveau d'anglais est souvent requis.


En revanche, l'avocat fiscaliste a vocation à traiter de l'ensemble de la fiscalité, présente à tous les niveaux de la vie sociale.

Certes, on peut être avocat spécialisé dans les problématiques des grandes entreprises, et alors les clients étant ici aussi des groupes internationaux (qui consultent les avocats sur des problématiques ponctuelles que ne peuvent pas traiter leurs fiscalistes), un bon niveau d'anglais est requis.

Mais on peut aussi être avocat en fiscalité des particuliers, et traiter les problématiques patrimoniales (réorganisation et transmission de patrimoine, succession, ...). Dès lors, le niveau d'anglais requis est généralement plus faible.

On peut aussi être avocat spécialisé en contentieux fiscal.

En définitive, tout dépend des activités et de la clientèle. Si vous n'avez pas à travailler pour une clientèle étrangère, il est bien sûr évident qu'on ne vous demandera jamais d'être bilingue.

L'avantage, selon moi, de la fiscalité est qu'elle est présente partout et donc que l'on peut choisir de s'orienter vers ce que l'on aime.