Forum : Installation des Avocats et accès à la profession
Nemo auditur a écrit :Je ne comprends pas sincèrement que l'on veuille à tous prix diviser les professionnels du droit.
Bon sang, n'avons-nous pas fait la même formation à l'origine?
.
padawan a écrit :alezane a écrit :Si tu veux, je peux te le prêter à partir de lundi...
Si t'as pas encore vendu ta robe sur E-bay je te l'emprunte avec?
Vlad a écrit : Dans la culture des entreprises que j'ai observé, ce que l'on retrouve d'ailleurs dans les assoc comme l'AFJE, l'assitante juridique est celle qui tient la partie "paperasse" du secrétariat juridique, souvent des sociétés. Elle assiste...le juriste.
J'ai bien compris Alezanne, que tel n'allait pas être votre cas. Vous avez les responsabilités et l'autonomie d'un juriste. Pourquoi alors votre employeur ne vous qualifierait il pas ainsi ?
Vlad a écrit :si l'on commence par devoir justifier de son titre ou de son poste précédent, ce n'est pas un départ du bon pied dans un entretien.
J'ai du recrutter un paquet de juristes. Je confesse que sur 400 cv reçus pour un "juriste société" ou "juriste contrat", un cv avec "assistant juridique" part direct poubelle...ou casier DRH pour le vivier...
Vlad a écrit : A force de relire et corriger les conclusions des avocats de ma boite, j'ai fini par avoir eu envie de les écrire moi-même, et d'aller moi-même au Palais les signifier, me gourer en collant n'importe comment le timbre HA, me faire insulter par lesdits HA...c'est grave docteur ?
Vlad a écrit :Nemo auditur a écrit :Je ne comprends pas sincèrement que l'on veuille à tous prix diviser les professionnels du droit.
Bon sang, n'avons-nous pas fait la même formation à l'origine?
.
Sauf pour les juristes ayant le CAPA, non.
Vlad a écrit :Cette dualité pouvant être perçue comme une division trouverait sa solution dans une fusion des deux professions, laissant loisir à l'avocat d'être "libéral judiciaire" ou "entreprise"...
Nemo auditur a écrit :Vlad a écrit :Nemo auditur a écrit :Je ne comprends pas sincèrement que l'on veuille à tous prix diviser les professionnels du droit.
Bon sang, n'avons-nous pas fait la même formation à l'origine?
.
Sauf pour les juristes ayant le CAPA, non.
Ah bon, avant le CAPA, n'avons-nous pas fait la même formation?
Nemo auditur a écrit :
Le raisonnement m'échappe quelque part par son manque d'empathie. On trouve normal d'un côté de vouloir imposer le passage d'un rituel au JE pour devenir avocat par contre, on ne trouve pas normal d'imposer aux avocats de passer ce rituels (perte du titre, du statut...) pour devenir JE.
aiki a écrit :Nemo auditur a écrit :
Le raisonnement m'échappe quelque part par son manque d'empathie. On trouve normal d'un côté de vouloir imposer le passage d'un rituel au JE pour devenir avocat par contre, on ne trouve pas normal d'imposer aux avocats de passer ce rituels (perte du titre, du statut...) pour devenir JE.
Bien justement, le capaien détient un diplome pour faire notamment du judiciaire, ce que le JE n'a pas donc condition d'ancienneté permettant, plus ou moins réellement de palier l'absence de diplome.
aiki a écrit :D'ailleurs, comme tu le dis, la formation d'origine étant la même, je ne vois pas ce que l'on pourrait demander en plus à un capaien pour intégrer l'entreprise
Vlad a écrit :Un fait: la passerelle existe.
Je n'ai pas mis en doute la compétence des JE (rappel: j'en suis un!), ni celle des avocats.
Nous sommes plusieurs (cf position AFJE) à trouver que la position du JE est ambigue: pas de profession règlementée (on peut l'être avec un M1, M2, ou autre....), ça encore, mais: pas de secret professionnel, peut d'indépendance (d'où l'idée du JE-avocat, inscrit au barreau et ayant une posibilité d'objection de conscience-ou de justice, pour paraphrasé feu Me Varaut)...mais en fin de compte, doter un JE de tout cela revient à en faire ....un avocat en entreprise!
A l'international, par soucis d'équivalence de statut, ce serait un plus.
Car il est une évidence, vécue dans de nombreuses entreprises, par moi mais beaucoup d'autres collègues: l'avocat jouit, eh oui, d'une meilleure crédibilité que le juriste, simplement de part son statut.
C'est comme ça. Je ne dis pas que ce soit fondé, j'ai suffisement pesté contre cela.
La passerelle professionelle, comme la fusion, ne doit pas se faire au détriment des JE, donc il est normal si les avocats peuvent devenir JE, que les JE puissent devenir avocat, non ?
Je suis d'accord, en pratique, un JE devenu avocat voulant faire du judiciaire va devoir se former. La preuve, c'est ce que je fais. C'est du bon sens, et sinon, ça ne marchera pas!
Mais nul besoin de rendre cela obligatoire, la réalité s'en charge.
De même un avocat entrant en entreprise à tout intérêt à maitriser le droit des affaires, du travail, ...sinon ça n'ira pas et on le remerciera.
Mais je ne donne que mon avis. Je ne serai jamais autain avec des JE, j'en suis un, et si je croyait les avocats insuffisament compétent, d'abord je ne travaillerai pas avec et ensuite je n'en deviendrai pas un prochainement.
Nemo auditur a écrit :Vlad a écrit :Un fait: la passerelle existe.
Je n'ai pas mis en doute la compétence des JE (rappel: j'en suis un!), ni celle des avocats.
Nous sommes plusieurs (cf position AFJE) à trouver que la position du JE est ambigue: pas de profession règlementée (on peut l'être avec un M1, M2, ou autre....), ça encore, mais: pas de secret professionnel, peut d'indépendance (d'où l'idée du JE-avocat, inscrit au barreau et ayant une posibilité d'objection de conscience-ou de justice, pour paraphrasé feu Me Varaut)...mais en fin de compte, doter un JE de tout cela revient à en faire ....un avocat en entreprise!
A l'international, par soucis d'équivalence de statut, ce serait un plus.
Car il est une évidence, vécue dans de nombreuses entreprises, par moi mais beaucoup d'autres collègues: l'avocat jouit, eh oui, d'une meilleure crédibilité que le juriste, simplement de part son statut.
C'est comme ça. Je ne dis pas que ce soit fondé, j'ai suffisement pesté contre cela.
La passerelle professionelle, comme la fusion, ne doit pas se faire au détriment des JE, donc il est normal si les avocats peuvent devenir JE, que les JE puissent devenir avocat, non ?
Je suis d'accord, en pratique, un JE devenu avocat voulant faire du judiciaire va devoir se former. La preuve, c'est ce que je fais. C'est du bon sens, et sinon, ça ne marchera pas!
Mais nul besoin de rendre cela obligatoire, la réalité s'en charge.
De même un avocat entrant en entreprise à tout intérêt à maitriser le droit des affaires, du travail, ...sinon ça n'ira pas et on le remerciera.
Mais je ne donne que mon avis. Je ne serai jamais autain avec des JE, j'en suis un, et si je croyait les avocats insuffisament compétent, d'abord je ne travaillerai pas avec et ensuite je n'en deviendrai pas un prochainement.
Merci de ces éclaircissements. Je rejoins globalement votre position.
Une précision cependant, je n'ai pas cette perception d'une forme quelconque de déconsidération par mes interlocuteurs à l'étranger...
L'identification de la fonction juridique dans l'entreprise et la perception du positionnement du JE est un mal bien français à mon sens.
Personnellement, à l'étranger, je suis Legal Counsel ou Legal Manager et cela suffit à m'identifier comme l'interlocuteur juridique dans la plupart des pays.
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