Twitter, Facebook, accessoirement Viadeo ou Linkedin, mais aussi les emails et soirées entre amis des anciens du CRFPA... les occasions pour les avocats de votre cabinet de parler de vous (enfin du cabinet dans son ensemble) sont nombreuses. La parole - surtout pour une profession libérale - est de plus en plus libre sur internet, faîtes en une force !
Des difficultés à trouver des avocats fiscalistes, en droit social ou immobilier par exemple ? Faîtes de vos collaborateurs actuels de vrais ambassadeurs qui sont justement dans ces réseaux de compétence, animent un blog ou parlent régulièrement de leur activité sur Twitter à travers une petite veille parfois très suivie.
Qui mieux qu’eux saura “parler vrai” sur votre cabinet (il n’y aura peut-être pas que du rose, mais c’est justement ça le “vrai”), ses perspectives et le confort de son coin “pause” ? Comptez, s’ils acceptent leur mission, sur notre tendance naturelle à réduire la “dissonance cognitive” [1] pour enjoliver naturellement un peu les choses.
Comment les motiver ? Ce pourrait être assez simple...
1... Repérez vos partenaires de circonstance en recrutement (ceux qui sont contents d’être là, dans un domaine où vous manquez de collaborateurs, qui ont une vie sociale réelle ou sont actifs sur le web) ;
2... Montrez-leur l’intérêt pour eux de développer leur département avec des gens avec qui ils auraient envie de travailler (“pour une fois ils ne tomberont pas du ciel et seront là pour leur seule compétence !”) ;
3... Doublez ce début de motivation d’un intérêt direct pour la cooptation : Pourquoi pas une prime ou un cadeau matériel à la mode pour toute mise en relation réussie (vous avez de la chance, il y a un nouvel iPhone ou iPad tous les 6 mois...) ? Un cadeau qui vous coûtera peu cher tout en étant une vraie opération de fidélisation de vos collaborateurs... Comment pourraient-ils partir après cet échange de bons procédés et après avoir vanté les charmes du cabinet ?
Ensuite il conviendra de guider plus ou moins les collaborateurs, par exemple en leur montrant comment distiller finement dans leur “vie sociale web” quelques allusions, à travers un deal ou dossier réussi (“Encore une belle négociation de notre département droit social...” ) dont ils ne parlaient pas avant (et oui, vous centralisiez toute communication et la rendiez tellement impersonnelle…).
Les risques ? Il y en a bien sûr, avec des collaborateurs trop bavards et maladroits. Mais de toute façon, pouviez-vous les empêcher de parler à l’heure de l’after-work ?
Le vrai risque serait de découvrir que personne n’a envie de travailler dans votre cabinet ni d’en vanter les attraits. Vous aurez alors gagné un audit gratuit, pour peu que lucidité rime avec recul dans le cabinet...