A la Clinique des Droits Humains Numériques, réflexion et prospection juridiques à l'honneur.

Extrait de : Respect Zone

A la Clinique des Droits Humains Numériques, réflexion et prospection juridiques à l’honneur.

Marie Depay,
Rédaction du Village de la Justice.

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Explorer : # droit numérique # Éducation juridique # cyberviolence # engagement étudiant

Les cliniques juridiques permettent aux étudiants de faire du Droit autrement et de confronter leur connaissance acquise en cours à la réalité du terrain. Elles peuvent aussi être un espace de réflexion et de prospection en matière de Droit. La clinique des Droits Humains Numériques mise en place par l’association Respect Zone et l’Université Paris-Dauphine s’inscrit dans cette démarche prospective de création des droits humains numériques, alliant étudiants, juristes, chercheurs et avocats.
Pour mieux connaître les membres de cette clinique et ses missions, la rédaction du Village de la Justice s’est entretenue avec Laura Blu Mauss, juriste, coordinatrice générale de Respect zone et co-responsable de la clinique.

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Création et fonctionnement de la Clinique des droits humains numériques.

La clinique doit permettre à des étudiants de s’engager sur des valeurs qui les touchent.

Comme nous l’explique Laura-Blu Mauss, la clinique des Droits Humains Numériques Respect Zone-Paris-Dauphine est née en 2021 de la rencontre entre Georges Decocq, Professeur de droit des affaires à l’université Paris-Dauphine et Philippe Coen, General Counsel au sein de la Walt Disney Compagnie et Président fondateur de l’association Respect zone.

Les motivations à la création d’une telle clinique sont d’apporter quelque chose de nouveau aux étudiants. De leur permettre de s’engager sur des valeurs qui les touchent, de les sensibiliser sur les problématiques du numérique, de cyberviolence, de harcèlement en ligne, tout en leur permettant d’être actifs à réduire la haine en ligne et faire évoluer le droit.

La clinique est dirigée par Monsieur Decocq, présidée par Monsieur Coen et pilotée au quotidien par Eric Lauvaux, avocat et Laura Blu Mauss, juriste, et coordinatrice générale de Respect zone.

À qui s’adresse la clinique ?

Cette clinique s’adresse aux étudiants de Master 1 Droit des affaires et fiscalité de l’Université Paris Dauphine et à un Master 2.
Lors du second semestre de l’année universitaire, les étudiants sont amenés, soit à faire un stage, soit à intégrer la clinique.
Il y a une dizaine de cliniciens par an. Ces derniers sont accompagnés presque sous forme de tutorat par des avocats.

Quelles sont les missions des cliniciens ?

Les cliniciens créent de la réflexion juridique.

Même si elle y réfléchit, la clinique ne propose pas, pour le moment, d’aide aux victimes de cyberviolence.
Les cliniciens travaillent principalement sur des sujets d’actualité juridique et de prospective juridique au niveau national comme européen. Ils créent de la réflexion juridique.
Ils réalisent des articles pour répondre à des questions que se posent les professionnels du droit confrontés aux défis du numérique et font des fiches pratiques à l’usage du grand public sur les droits humains numériques.

Pour l’année 2025, ils auront à mener une réflexion juridique, notamment, sur l’un des sujets suivants :

  • Définition des droits humains numériques,
  • Principe de “dignité humaine en ligne”,
  • Qu’est-ce qu’un contenu “manifestement haineux” ?
  • Les moyens mis en œuvre par les plateformes pour prévenir les cyberviolences,
  • Sextorsion - le chantage.

Qu’apporte aux étudiants d’être membres de la clinique ?

Être force de propositions juridiques.

Les étudiants réalisent des travaux d’ampleur auxquels ils ne sont pas habitués, préparés dans le cadre de leurs études. Pour ce faire, ils reçoivent un accompagnement en deux temps :

  • deux doctorants les accompagnent dans la réflexion, la recherche des données et des informations juridiques ;
  • des avocats interviennent pour la relecture des articles et apportent une approche plus pratique que théorique.

Les cliniciens acquièrent ainsi une ouverture d’esprit sur la matière qu’ils étudient et sont force de propositions juridiques.

Marie Depay,
Rédaction du Village de la Justice.

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