De même, ces outils sont de plus en plus puissants offrant au traducteur des mémoires et des lexiques, permettant de travailler plus rapidement à plusieurs à un coût plus rentable. De ce fait, l’intérêt économique de cette démarche est réel, permettant au traducteur de rentabiliser son temps en traduisant des documents de plus en plus volumineux, tout en respectant tous les prérequis demandés par le Client.
Or, malgré ces avancées technologiques dans ce secteur, il faut tout de même souligner que la confidentialité est un engagement quasiment obligatoire pour le traducteur juridique et que ce besoin revête une importance accrue, puisque les documents juridiques contiennent la plupart du temps des informations hautement confidentielles et la divulgation de ces informations peut occasionner des dommages irréparables. Dans la plupart des cas, le client demandera au traducteur de signer un accord de confidentialité en amont afin de se prémunir de la diffusion des informations sensibles lors de l’utilisation de ces logiciels. En ce sens, en tant que prestataire, le traducteur juridique est soumis également au secret professionnel.
L’ère digitale, malgré ces avancées et ces atouts, pose néanmoins quelques pistes de réflexion pour le traducteur dans le respect du principe de confidentialité, notamment dans le cadre des lexiques partagés et l’utilisation des mémoires automatiques. Une fuite des données sensibles pourrait engendrer un préjudice conséquent pour la réputation du Client et la concurrence.
Enfin, la sécurisation des données est primordiale pour le Client et le traducteur doit assurer son respect à chaque étape de la traduction, de la réception à la post-édition.