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Vous écrivez à propos de la GPA : "Il est évident qu’à terme la jurisprudence française devra se raisonner car on ne peut ainsi continuer à nier l’existence de ces enfants et leur droit inaliénable à avoir une famille."
Vous ne vous êtes sans doute pas rendue compte en écrivant cette phrase de tout son cynisme : C’est quoi le droit inaliénable des enfants nés par GPA à avoir une famille ?
De quelle famille parlez vous ? De leur vraie famille dont ils ont été privés par la GPA, ou de celle qui a causé cette privation en réduisant la "famille" à la seule intentionnalité des seuls adultes ?
Le fait que les adultes se veulent et se disent parents d’intention de l’enfant n’implique pas la réciproque ; à savoir que le petit être obtenu par GPA soit l’enfant de ces adultes. La filiation établissant une relation réciproque, si elle peut être fondée sur la volonté, cette volonté devrait alors être réciproque, ou alors c’est une relation inégalitaire fondée sur la loi du plus fort : sur la domination de la volonté de l’adulte sur l’enfant. La réciprocité de la volonté de l’enfant étant impossible, compte tenu de son jeune âge, la GPA est bien la domination de la volonté de l’adulte sur un enfant, du fort sur le faible.
Oui, les enfants nés par GPA devraient avoir, sans discrimination en raison des circonstances de leur naissance (art. 14 CEDH), le même droit inaliénable, non pas à "avoir une famille" (ce droit n’existe pas) mais à connaître et à être élevé par leur famille, droit garanti dans la Convention relative aux droits de l’enfant.