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[1] Au regard de l’incendie le caractère de science exacte n’est que relatif. Il traduit qu’il soit, en l’état, humainement impossible de mesurer et exploiter, voire même d’identifier, tous les paramètres de nature à exister et à interférer sur la combustion sous forme d’incendie, pour réaliser les équations qui régissent cette combustion en cet état libre dans l’espace et dans le temps. En cela il n’est donc pas possible d’argumenter, de façon contrôlable et vérifiable, en référence aux normes scientifiques connues, par l’impossibilité à détenir exhaustivement tous les paramètres interférant. Pour autant si la combustion libre dans le temps et l’espace est à retenir comme une notion de « science non-exacte » les signes objectifs de ses conséquences relèvent, pour leur part, de l’application des sciences exactes, des sciences dures que l’Expert de Justice se doit d’exprimer.
[2] « Le langage naturel comme le langage des poètes présentent deux défauts inacceptables pour celui qui veut pratiquer la science : le premier est la polysémie, le second est l’usage de termes ne correspondant à aucune chose du monde » Aristote. Ce vocabulaire est celui corporatiste empreint de justesse au sein de la communauté qui l’utilise à l’instar de vocabulaire des juristes des botanistes.
[3] Affaire TEST-ACHATS c. Belgique – Requête n° 77039/12 – décision 13 décembre 2022, définitive 13 mars 2023
[4] Cass, 3ème civ, 8 février 2018, n° 16-25794
[5] Publié sur https://www.antarius-avocats.com/le...
[6] La parole serait à produire par les Avocats mais il n’est pas exclu que le non écrit puisse leur être préférable en ce qu’il permet une opportunité éventuelle d’usage selon l’intérêt à défendre.
[7] Combustible – comburant – source d’énergie
[8] La notion de système isolé traduit que l’ensemble des éléments considérés est observé en faisant abstraction de toutes les éventuelles incidences et interactions extérieures. Ce mode opératoire permet d’analyser objectivement chaque fait relevé en son éventuel déterminisme. Consécutivement il est réintégré, soit dans une sous-ensemble élargi, soit dans la globalité de l’ensemble étudié.
[9] Cette notion renvoie à celles de supposition, de conjecture où l’imagination anticipe sur la connaissance pour expliquer ou prévoir la réalisation éventuelle d’un fait ou pour en déduire ses conséquences. Cette notion est associée à celle d’arbre des causes qui en aucun cas ne peut satisfaire les obligations d’une méthodologie Expertale basée sur la prise en considération des seuls faits produits. L’Expert de Justice ne peut s’exprimer que sur des faits dont la première action à produire est celle de déterminer s’ils relèvent du certainement faux, du probablement vrai ou éventuellement de l’indéterminé. Ce mode opératoire vise à exclure de déviance de débats ou des recherches à orienter les travaux voire à dénaturer ou distraire la construction contradictoire de la réalité la plus probable
[10] Cette métaphore humaine vise à exprimer le descriptif, quantitatif et qualitatif, du lieu concerné ainsi que ses évolutions structurelles dans le temps. Du dossier initial de permis de construire, aux diverses photos produites, cette "pièce" va permettre d’élaborer le paradigme du lieu objet d’un évènement dommageable que l’on qualifiera de Référentiel-Évènementiel contextuel.
[11] « La pensée scientifique moderne réclame qu’on résiste à la première réflexion. C’est donc tout l’usage du cerveau qui est mis en question. Désormais le cerveau n’est plus absolument l’instrument adéquat de la pensée scientifique, autant dire que le cerveau est l’obstacle à la pensée scientifique. Il faut penser contre le cerveau ».
[12] « La pensée scientifique moderne réclame qu’on résiste à la première réflexion. C’est donc tout l’usage du cerveau qui est mis en question. Désormais le cerveau n’est plus absolument l’instrument adéquat de la pensée scientifique, autant dire que le cerveau est l’obstacle à la pensée scientifique. Il faut penser contre le cerveau ».
[13] https://www.antarius-avocats.com/le...
[14] Affaire TEST-ACHATS c. Belgique – Requête n° 77039/12 – décision 13 décembre 2022, définitive 13 mars 2023
[15] Il conviendrait d’observer une attention particulière de linguistique à ce substantif dont l’origine vers 1770 en la forme « ce m’est avis » se retrouverait sous la forme de « m’est vis » dès 1135 dont la signification serait « ce qui me semble bon ». En 1175 « il m’est avis » traduit « je pense que ». Cette signification évoluera en : 1285 et exprimera « bon sens, jugement », en 1356 le sens « de recommandation, de conseil exprimé », en 1657 vers une forme spécialisée avec la notion « d’opinion exprimée d’un Juge » repris en 1688 par la théologie en « avis doctrinal ». Sous forme interrogative cette expression n’a pas vocation à poser une question mais à signaler une évidence (1970). Il est donc à observer une réelle prudence notamment, comme en Expertise de Justice où le terme « avis » est porté notamment en les articles 238, 245, 247, 276, 277, 278, etc. du Code de Procédure Civile (C.P.C.). Est-il une similitude entre les notions d’avis et d’opinion ? Sans adjectif qualificatif tel technique et/ou scientifique la notion d’avis n’emprunte à aucune obligation de compétence reconnue. Quel prédominance à retenir entre l’avis de l’Expert de Justice et celui d’un citoyen s’intéressant au sujet sans détenir de qualifications spécifiques ? Il apparaît de plus juste signification et de conformité Juridique à l’enjeu de la mesure d’instruction confiée à un technicien que soit utiliser le verbe « éclairer » qui est de nature à renvoyer, non pas à une considération personnelle mais à une adéquation entre le fait observé et l’argumentation, contrôlable et vérifiable, en référence aux règles scientifiques, techniques et normatives techniques, visant à l’interpréter en le sens scientifique de ce verbe.
[16] Cette notion d’éclairage, également portée par les Codes de procédure, même sans adjectif qualificatif tel technique et/ou scientifique, est moins subjective que celle d’avis. Cette notion vise à transformer celle de regarder en celle de voir tout en dissipant l’opacité possible voire l’obscurité partielle ou totale enveloppant l’objet, le fait, concerné. Elle rend accessible et descriptif le détail, sa précision qualitative, dépourvu de toute obscurité, de toute ombre. Cette vision éclairée, de par la qualité descriptive qu’elle permet et quelle soumet à une vision commune relativement similaire, impose d’emprunter à des connaissances solides dans la présentation et l’argumentation référencée où la contradiction, voire les observations et interrogations, sont permises sous réserve que le langage catégorique, donc juste, s’imposant soit adapté en langage de Plus Grand Commun Dénominateur (P.G.C.D.) conservant cette dernière qualité. Contrairement à la notion d’avis celle d’éclairage ne peut être produite par n’importe quelle personne et notamment de la part de celles non initiées.
Nonobstant la notion de « vérité », dont il n’est pas à ouvrir de débat sur la portée du substantif, l’Expert de Justice, par la vision la plus parfaite que ses travaux et ses connaissances permettent de relier les faits avec leur adéquation scientifique, technique ou normative-technique, reconstruit la réalité la plus probable mais ne peut s’arrêter qu’à cette qualification. Cet éclairage qui ne peut en aucun cas être homologué devra s’insérer dans l’état visuel global de l’affaire, portée en Justice, quitte à ce qu’il induise des modifications éventuelles de la perception « objective » en découlant et donc celle de la Justice.
[17] Cette notion vise à considérer les coûts en leurs globalités de fonctionnement, d’investissement, de tous les acteurs et structures intervenant, de toutes les procédures de recours induites, et non exclusivement et non exclusivement au regard d’une procédure devant une seule juridiction.
[18] En cela voir les ouvrages et conférences de Monsieur Etienne KLEIN dont celle à suivre : https://www.ladn.eu/entreprises-innovantes/linnovation-cest - Une analyse des discours publics permet à Étienne Klein de remarquer que le mot « progrès » a brutalement disparu. « Depuis 2007 environ, il est remplacé par le mot ‘’innovation’’. ./.. Croire au progrès, c’est considérer que le négatif est relatif, qu’il peut être « le ferment du meilleur ». Si une société (dans tous les sens du termes) va mal, on peut travailler pour qu’elle aille mieux. ./.. L’innovation en revanche ne comporte pas ce principe. ./..Il rappelle qu’au Moyen-Âge, dans le vocabulaire juridique, le mot désignait ce que l’on appelle aujourd’hui un « avenant ». « C’était ce qu’il fallait ajouter à un contrat pour qu’il reste valable dans une situation changée – en définitive, c’était ce qu’il fallait faire pour que rien ne change. » L’emploi actuel du mot « innovation » est proche de ce que Francis Bacon écrivait au XVIIème siècle dans ses Essais ou Conseils civils et moraux.