Bonjour,
Il se pourrait que ce soit le contrat unique d'insertion, toujours en vigueur.
http://www.travail-emploi-sante.gouv.fr ... 10996.htmlPlus particulièrement (extrait brut du site du ministère) :
Quelles sont les dispositions applicables en cas de suspension ou de rupture du contrat ?
Suspension ou rupture du contrat
L’employeur informe, dans un délai franc de 7 jours, de toute suspension ou rupture du contrat de travail (CUI-CIE ou CUI-CAE) qui interviendrait avant la fin de la convention :
l’autorité signataire de la convention individuelle ;
le ou les organismes chargés du versement des aides.
Cette information doit être réalisée au moyen de la fiche de signalement jointe à la convention individuelle (Cerfa n° 14008*01.
En cas de non-respect des clauses de la convention individuelle par l’employeur, à l’exception des cas de rupture mentionnés ci-dessous, l’autorité signataire de la convention individuelle informe l’employeur de son intention de dénoncer la convention. L’employeur dispose d’un délai franc de 7 jours pour faire connaître ses observations.
En cas de dénonciation de la convention, l’employeur est tenu au reversement de la totalité des aides perçues.
L’autorité signataire de la convention individuelle informe l’organisme de recouvrement des cotisations sociales de la dénonciation de la convention.
Toutefois, les dispositions qui précédent ne sont pas applicables dans un certain nombre d’hypothèses qui sont les mêmes que celles applicables en cas de rupture du contrat à l’initiative de l’employeur.
Rupture du contrat à l’initiative de l’employeur
En cas de rupture du contrat de travail à l’initiative de l’employeur avant la fin de la convention individuelle, celle-ci est résiliée de plein droit. L’employeur reverse alors à l’Agence de services et de paiement (ASP) ou, le cas échéant, au département ou à l’organisme désigné par lui l’intégralité des sommes déjà perçues au titre de la convention individuelle.
Toutefois, les aides perçues au titre de la convention individuelle ne font pas l’objet d’un reversement et l’employeur conserve le bénéfice des aides correspondant au nombre de jours travaillés par le salarié dont le CUI-CIE ou le CUI-CAE est un contrat à durée indéterminée dans les cas suivants :
licenciement pour faute grave du salarié ;
licenciement pour force majeure ;
licenciement pour inaptitude médicalement constatée ;
licenciement pour motif économique notifié dans le cadre d’une procédure de redressement ou de liquidation judiciaire ;
rupture du contrat au cours de la période d’essai ;
rupture conventionnelle intervenue dans le cadre de l’article L. 1237-11 du code du travail.
De même, les aides perçues au titre de la convention individuelle ne font pas l’objet d’un reversement, et l’employeur conserve le bénéfice des aides correspondant au nombre de jours travaillés par le salarié dont le CUI-CAE ou le CUI-CIE est un contrat à durée déterminée, en cas de :
rupture anticipée résultant de la volonté claire et non équivoque des parties ;
rupture anticipée pour faute grave ;
rupture anticipée pour force majeure ;
rupture anticipée au cours de la période d’essai.
Le CUI-CAE ouvre droit à une exonération de cotisations sociales patronales. En cas de rupture du CUI-CAE à l’initiative de l’employeur avant la fin de la convention dans un cas autre que ceux mentionnés ci-dessus, l’employeur verse le montant des cotisations et contributions sociales patronales dont il a été exonéré en application des dispositions qui précédent. Ces cotisations et contributions sont versées au plus tard à la première date d’exigibilité des cotisations et contributions sociales qui suit la date d’effet de la rupture du contrat de travail.
Cordialement