Forum : Questions techniques et entraide entre juristes
archibald a écrit :Juridiquement, un compromis de vente est une promesse synallagmatique...
Ma question est simple: En cas d'inexécution par l'acquéreur de ces obligations (refus d'acquérir), le vendeur peut-il remettre en vente son bien alors même qu'il a engagé une procédure judiciaire pour inexécution de la promesse...ou au contraire son bien serait immobilisé le temps de la procédure???
Faut-il faire une distinction selon que la PSV vaut vente ou non? si elle ne vaut pas vente, le vendeur ne pourra obtenir que la clause pénale et des DI pour le préjudice subdi; il ne pourra en aucun cas obtenir l'exécution forcée de la PSV alors pourquoi le bien serait immobilisé? D'un autre côté, si ce raisonnement tient, pourquoi y a t-il si peu d'action en ce sens...
archibald a écrit :Juridiquement, un compromis de vente est une promesse synallagmatique...
archibald a écrit :Ma question est simple: En cas d'inexécution par l'acquéreur de ces obligations (refus d'acquérir), le vendeur peut-il remettre en vente son bien alors même qu'il a engagé une procédure judiciaire pour inexécution de la promesse...ou au contraire son bien serait immobilisé le temps de la procédure???
Faut-il faire une distinction selon que la PSV vaut vente ou non? si elle ne vaut pas vente, le vendeur ne pourra obtenir que la clause pénale et des DI pour le préjudice subdi; il ne pourra en aucun cas obtenir l'exécution forcée de la PSV alors pourquoi le bien serait immobilisé? D'un autre côté, si ce raisonnement tient, pourquoi y a t-il si peu d'action en ce sens...
archibald a écrit :Bonjour,
1. Il s'agit d'une promesse synallagmatique de vente valant vente. Le vendeur peut agir en exécution forcée de la vente. Dès lors, le bien serait indisponible.
2. il s'agit d'une promesse synallagmatique de vente ne valant pas vente. Dès lors, s'applique strictement l'article 1142 du Code civil: le vendeur ne peut prétendre qu'à des dommages et intérêts, outre la clause pénale.
Dans cette hypothèse, l'acquéreur ne pouvant être forcé judiciairement à acheter, n'est-il pas possible de remettre en vente l'immeuble avant même l'issue du procès?
Ou au contraire, tant que le défaut de l'acheteur n'a pas été constaté par un juge, les parties sont toujours engagés et donc le vendeur ne peut pas revendre le bien? (si cette dernière solution est applicable, est-ce valable alors même que la date couperet est dépassé...)
Merci d'avance pour vos éclaircissements!
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