LE FORUM DES MEMBRES DU VILLAGE

Chère Clara,

Tout dépend de ce que tu souhaite. Si tu veux faire un stage aux USA, ce sera très difficile car il ne prenne pas beaucoup de stagaire étranger et une bonne maitrise de l'anglais juridique est plus que nécessaire. Mais si tu as des relations à l'étranger n'hésite pas à les contacter on ne sait jamais (ca m' a permis de faire un stage chez Paul Hastings à Los Angeles). Par contre, si tu souhaite en faire un en France n'hésite pas. L'anglais n'est que secondaire et tout le monde peut apprendre.
Pour ce qui concerne les LLM, tout dépend de tes envies. Pour ma part j'ai été invité pour un semestre de LLM donc je n'ai pas payé les frais d'inscription (environ 20000 dollars) et j'ai eu 4000 dollars de bourse .
J'ai adoré car c'est vraiment génial sur tous les plans. A mon avis ca vaut vraiment le coup si tu en fait un très coté et que tu passe le barreau de NY (ca coute très cher) et que tu décroche un boulot la bas ou les avocats sont très bien payé.
Bonne chance pour tes recherches

bonsoir, et merci pour vos réponses.

pour répondre à la question Human Cap je n'ai pas postulé pour ce poste mais pour fiscalité des entreprises et quand on m'a appelé on m'a proposé ce département.
j'avoue je suis allée à l'entretien un peu par curiosité mais depuis je cible en corporate.

Goat, je me permets de te demander comment tu t'ye s pris pour intégrer le cabinet où tu es?(quelles ont été les étapes?)
tu peux me répondre en MP si tu préfères.

Autrement, pour l'instant j'envisage un stage dans un gros cab anglo-saxon sur paris après l'obtention de mon CAPA: herbert smith, paul hastings voire gide, Norton...

voilà pour les petites infos et j'espère que j'aurais des retours.

Merci pour tout :D

Il n'y a pas que les cabinets anglo-saxons sur paris : c'est chouette aussi les cabinets franco-allemands

Postulez au hasard, vous avez raison. Mais ne postulez pas à tout va non plus. Il faut postuler au hasard, au petit bonheur la chance car on ne sait jamais ce que la vie peut nous réserver et ce peut être de belles surprises. Mais il faut éviter le publipostage et s'efforcer de cibler. Le ciblage doit porter sur la structure (petite, moyenne, grande), l'esprit (hiérarchisé, décloisonné, esprit d'équipe), la clientèle et l'activité du cabinet. Dans la lettre de motivation, il est important de dire quel pôle ou département on souhaite intégrer. Ce n'est pas toujours évident car ça implique de faire un choix, d'autant plus qu'il s'agit ici de choisir des spécialités assez poussées.

Lorsque je postulais, c'était à chaque fois au hasard et lorsque j'allais aux entretiens, c'était à chaque fois par curiosité. J'exagère peut-être un peu mais en tous les cas, je ne me disais jamais que j'allais être pris, je laissais voir. Et finalement... Mes premières expériences significatives ont été décrochées de cette façon. Ca m'a pris un soir d'été, je venais de terminer mon M2 et je préparais le CRFPA : j'ai envoyé en réponse à des offres 3 candidatures pour le fun, juste pour voir, à mille lieues d'imaginer que le recruteur donnerait suite. Le lendemain matin, l'entreprise (un grand groupe pétrolier) m'appelait pour un entretien à La Défense et quelques jours plus tard, c'était un cabinet franco-américain en droit des affaires/fusac dans le 16ème. Encouragé par ces réponses, j'ai aussitôt poursuivi ma démarche et en l'espace de 3 semaines, j'ai envoyé 37 candidatures en réponse à des offres : la moitié m'a répondu et 10 propositions d'entretien m'ont été faites. Venant de province, je suis donc monté 2 fois à Paris, que je connaissais cependant bien en raison de fréquents passages, pour passer les entretiens. Puis en novembre suivant, alors que je ne l'aurais jamais pensé, j'intégrais une grande entreprise de transport pour une mission de 8 mois.

A l'issue de la mission, j'ai envoyé plus ou moins 10 candidatures dans des cabinets d'avocats d'affaires, dont les anglo-saxons et internationaux. Le dimanche, j'envoyais ma candidature à l'un d'eux, le lundi il me proposait un entretien et le surlendemain, il me faisait l'offre pendant l'entretien même. Là encore, j'étais à mille lieues d'imaginer pouvoir intégrer sitôt et si tôt un tel cabinet comptant un millier d'avocats dans 24 bureaux dans le monde, intégrer le domaine des fusac et des marchés de capitaux. Je n'ai ni LLM, ni HEC/ESSEC ou autre ESC, ni Sciences Po, ni une faculté parisienne, ni expérience à l'étranger. Comme quoi...

Alors postulez, vous n'avez rien à perdre, vous ne savez pas ce que les cabinets peuvent vous réserver. Sachez que si le CV compte, le profil compte beaucoup. C'a toujours été, je pense, ma personnalité qui m'a permis d'obtenir ces expériences. Faîtes preuve de motivation, de détermination même. Il faut rester naturel, ne pas être intimidé car les gens auxquels vous allez écrire et que, je vous le souhaite, vous allez rencontrer en entretien dans ces cabinets seront ceux avec lesquels demain, une fois admise, vous devrez travailler. Montrez dans votre lettre de motivation que vous connaissez bien ce cabinet et qu'il vous plaît parce que telles et telles raisons. Dîtes clairement que vous voulez tel département, même si ça implique un choix difficile. Mes lettres de motivation ont, je pense, toujours joué en ma faveur car j'ai toujours individualisé chacune d'elles. Pour cela, les sites internet sont un formidable outil.

Je vous souhaite toute la persévérance nécessaire et surtout de trouver la réalisation de vos attentes professionnelles. N'hésitez pas à me solliciter au besoin.

le témoignage de kleinaster est admirable. Il prouve que par la force de la volonté, par une personnalité intéressante, on peut atteindre ses objectifs professionnels.

Il prouve que le cumul de diplômes n'est pas une fin en soi.

le témoignage de kleinaster est admirable. Il prouve que par la force de la volonté, par une personnalité intéressante, on peut atteindre ses objectifs professionnels.

Il prouve que le cumul de diplômes n'est pas une fin en soi.

Tout à fait.

Et je l'en remercie. Ca fait bcp de bien de lire ce genre de témoignage.

merci pour ce témoignage!! j'espère avoir autant de chances.

Pour ma part j'en ai envoyé ce week-end pour les départements corporate-fusac.

j'attends donc mais je pense encore en envoyer quelques unes.

Merci!

Autrement, pour l'instant j'envisage un stage dans un gros cab anglo-saxon sur paris après l'obtention de mon CAPA: herbert smith, paul hastings voire gide, Norton...

Un stage après obtention du CAPA? Une collab' oui ! Je crois qu'il est interdit de prendre des stagiaires titulaires du CAPA de toutes façons....à moins que tu ne fasses référence à l'ancien statut d'avocat-stagiaire?

L'histoire de Kleinaster ne dit pas ce qu'il en est pour une collaboration. Il est relativement facile d'intégrer un cabinet anglo saxon en tant que stagiaire pour peu que l'on si prenne à l'avance. L'intégrer de cette façon est encore le moyen le plus sûr d'y rester en tant que collaborateur une fois que l'équipe s'est habitué à vous.

Dans les autres cas (i.e. recrutement externe), c'est plus difficile dans la mesure où vous êtes dans la masse des candidats n'ayant pas fait de stage dans la structure... et là le recours aux LLM, écoles de co et autres formations qui ne font pas de vous de meilleurs juristes ("ça veut dire quoi fongible ?" >>> véridique) permet tout simplement d'éliminer le nombre de candidats. Quand la demande est supérieure à l'offre, on augmente les critères de sélection et on favorise la cooptation....

Ceci dit, selon moi, une collab se décroche lorsqu'on se trouve au bon endroit, au bon moment... Les cabinets contrairement aux big ont tellement peu de marge de manoeuvres qu'ils ne peuvent prévoir suffisamment tôt leurs besoins en recrutement : avant l'heure c'est pas l'heure, après l'heure c'est plus l'heure...

Permettez moi de douter de la veracite des propos tenus par Keinaster.

Son message est certe plein d'espoir et c'est tout a son honneur de vouloir rassurer les uns et les autres mais je pense franchement qu'integrer un cab anglo saxon sur Paris necessite un minimum (Au moins un master 2 repute style DJCE ou Master Parisiens en plus du Pre capa, sans parler d'une eventuelle experience a l etranger sans pour autant y faire un LLM, dont les trois quart ne vallent pas mieux qu une bonne annee ERASMUS)

Bref, l'espoir fait vivre mais il faut aussi garder les pieds sur terre et faire face aux realites du marche tel qu il est aujourd'hui...

Voila bon courage dans vos recherches qd meme.