LE FORUM DES MEMBRES DU VILLAGE

Merci beaucoup.....ça me fait plaisir parce qu'en même temps je n'aimerais pas induire les gens en erreur....ils ont déjà assez de soucis comme ça!!!

Tu n'induiras jamais les gens en erreur si tu leur fais part de tes limites. Cela signifie que quand tu ne sais pas ou que tu n'est pas certain de l'information, tu vérifies ou tu réalises des recherches pour rappeler les demandeurs après avoir récolté l'information.
Je précise que cela ne s'applique pas à toi spécifiquement mais à chacun d'entre nous quelque soit le niveau d'expérience ou de connaissance.

C'est très vrai mais j'imagine que lorsque les gens se présentent dans ce genre d'association c'est parce qu'ils ont un problème relativement sérieux et obtenir une réponse rapide ????

Quand des personnes font appel à une association, une administration ou une entreprise de conseil et de service, ils attendent forcement une réponse dans les meilleurs délais.
Toutefois il est compréhensible qu'un problème complexe peut demander un temps de recherche. Si en droit il y a urgence dans les 24 heures c'est dans 90% des cas que les intéressés se sont penchés sur leur situation au dernier moment. Ils ne peuvent s'en prendre alors qu'à eux même de n'avoir pas réalisé des démarches plus rapidement.
La maitrise du temps est une notion importante dans le milieu professionnel et avec une bonne organisation tu t'apercevras que l'urgence réelle n'est pas quotidienne et qu'elle se gère.

En effet, c'est quelque chose que je vais devoir apprendre .... Je suis du genre à tout vouloir faire au plus vite et surtout je n'aimerais pas décevoir ces gens en leur apportant une réponse trop tardive ou voire (encore pire) aucune réponse favorable à leur demande....

ah attention, tu ne pourras pas tjs aider les gens même lorsque parfois la situation peut sembler injuste. Puis les gens sont parfois pas tjs honnête donc il faut aussi se mefier.

La réflexion est juste et j'imagine que ça doit être le mauvais côté de ce genre de travail ou bénévolat. Il y a certes des inconvénients à toute chose mais on doit se sentir impuissant à certains moment .....

Non ce n'est pas un mauvais coté bien au contraire. Dans les métiers de service et de conseil, tu apprends à évaluer la situation des gens que tu reçois et tu leur fais comprendre qu'il existe des limites à leurs exigences ou qu'ils n'ont pas intérêt à frauder.
Tu peux avoir un rôle très utile qui te permet tout simplement de faire coller les aspirations des personnes à la réalité. C'est cela aussi le métier d'un juriste: il ne suffit de vouloir ou de sentir que cela est juste, il faut que l'aspiration soit en adéquation avec les normes légales et réglementaires.
On ne défend pas coute que coute la volonté des demandeurs dans ce genre de métiers. Dans le cas contraire il faut devenir (je vais me faire incendier!) avocat (je plaisante! MEA CULPA).
A simple titre d'exemple de mon quotidien: non on ne régularise pas le bail d'un squatteur ou d'un sous locataire d'un logement HLM. Le respect des commissions d'attribution doit prévaloir sur un pseudo sentiment de justice. Cela peut paraître dur comme discours et pourtant je suis responsable d'un service social. Ce discours est donc très pesé mais de toute évidence il est très difficile de le faire admettre à des personnes en situation d'expulsion. La réalité professionnelle n'est pas toute rose.

Pour revenir sur le travail comme juriste dans une association, à mon avis, les interventions précédentes le montrent : il y a un peu de tout, comme pour ce qui concerne les entreprises ou cabinets juridiques.

Les postes les mieux payés, pour les juristes en association, sont ceux proposés par les associations disposant de ressources par fonds propres (services à la personne, insertion sociale, humanitaire). Les associations de conseil et de services ont rarement la chance de pouvoir rémunérer les personnes qu'elles embauchent à leur juste valeur.

L'expérience humaine du travail en association est très enrichissante, à la fois sur le plan personnel et professionnel. La relative polyvalence des fonctions, la proximité avec le public, la présence, souvent, d'autres activités de convivialité, apportent beaucoup. La flexibilité du travail permet des relations employeur-employé très /ou trop/ cool.

Côte négatif, le manque de moyens se ressent parfois aussi dans le cadre de travail (bureau partagés, matériel obsolète), les possibilités d'évolution de carrière, la nécessité pour le juriste d'assumer d'autres fonctions que celle de conseil pour pérenniser son poste (donc la nécessaire souplesse de l'employé).

Personnellement, pour une personne sans expérience appelée à faire un stage, par exemple, je conseillerais quand même la recherche d'une entreprise ou d'un cabinet en particulier.

En effet, les associations sont aussi souvent souples à la lecture du CV, elles ne vous reprocheront jamais d'avoir travaillé en entreprise. L'inverse n'est pas vrai : une expérience associative est souvent perçue comme une demi-expérience.

Par contre, pour le bénévolat, aucun souci, au contraire, montrer à son recruteur qu'on a eu l'énergie pour mener ses études et une activité bénévole suivie, intégrée à son projet professionnel, c'est valorisant.

Perso, je suis bénévole dans une association de consommateurs, et j'accueille les nouveaux bénévoles : tout le monde a sa place, diplômés ou pas, expérimentés ou pas ! La seule chose que j'impose, c'est de commencer par travailler avec un conseiller plus confirmé, pour s'y mettre petit à petit et être guidé.

Enfin, pour finir, il est rare que les recrutements associatifs passent par l'ANPE : faites des candidatures spontanées !

Pour revenir sur le travail comme juriste dans une association, à mon avis, les interventions précédentes le montrent : il y a un peu de tout, comme pour ce qui concerne les entreprises ou cabinets juridiques.

Personnellement, pour une personne sans expérience appelée à faire un stage, par exemple, je conseillerais quand même la recherche d'une entreprise ou d'un cabinet en particulier.

En effet, les associations sont aussi souvent souples à la lecture du CV, elles ne vous reprocheront jamais d'avoir travaillé en entreprise. L'inverse n'est pas vrai : une expérience associative est souvent perçue comme une demi-expérience.

Enfin, pour finir, il est rare que les recrutements associatifs passent par l'ANPE : faites des candidatures spontanées !

Vous avez raison, il y a un peu de tout. C'est pour cette raison qu'il ne faut pas conseiller de faire un stage ds une entreprise plutôt que dans une asso. Je pense qu'il faut d'abord s'intéresser au secteur d'activité.

Dans mon asso, nous nous occupons de défendre (notamment) les locataires, jamais nous ne prendrions un candidat qui aurait travailler dans "certaines" agences immobilières. Alors que les salariés de notre asso sont parfois débauchés par ces agences. Je le répéte, travailler dans une asso est un superbe tremplin. Il ne s'agit pas d'une demie-expérience, bien au contraire.
Les bénévoles ont, malheureusement, tendance a trop s'appuyer sur le(s) salarié(s) et petit à petit ne se rendent plus compte de ce qu'ils font rééllement. Je vous assure que les entreprises si !!

De plus,si un candidat a déjà travailler dans une ent, cela veut dire qu'il peut toucher le chômage. Les asso prennent plus svt des gens qui n'ont jamais travaillés pour pouvoir bénéficier d'aides. Elles ne vous reprocheront pas d'avoir bosser en ent mais elles ne vous prondront pas pour autant !

Je pense donc qu'il ne faut pas faire de généralités.
Et il est vrai, qu'en général, les asso ne passe pas par l'ANPE. J'ai trouvé mon emploi grâce à une candidature spontanée.