LE FORUM DES MEMBRES DU VILLAGE

Je me contente juste de l'admettre. Si vous connaissez une façon de refuser cet état du marché et d'imposer nos exigences aux employeurs, je veux bien vous suivre!

Faire des stages pendant ton cursus. Et une fois ton cursus terminé refuser. Admettre un état de fait c'est l'accepter et le pérenniser... mais je me répète...

Ca y est je me suis mis tous les employeurs à dos

"Faire des stages", nous y revoilà donc

Je refuserai le jour où j'estimerai être tout à fait opérationnel. Pour avoir fait un -court- stage en cabinet dans le cadre de mon master 1, j'estime que j'y ai bien plus appris qu'apporté à la structure, qui m'a aidé à avancer vers le stade opérationnel. Mais ça ne vaut que dans ma situation évidemment.


Dans Le Monde d'avant hier ou d'hier je sais plus, il y a des articles sur l'insertion des jeunes diplomés. On y lit notamment que, si dans les années 1970 l'insertion des cadres était automatique, désormais avec la massification des filières de l'enseignement supérieur les cadres passent en moyenne une "sale période" de cinq années, transitoires, entre la sortie du diplôme et l'établissement dans un CDI sécurisant. Bonne chance à tous les stagiaires en tout cas!

"Faire des stages", nous y revoilà donc

Je refuserai le jour où j'estimerai être tout à fait opérationnel. Pour avoir fait un -court- stage en cabinet dans le cadre de mon master 1, j'estime que j'y ai bien plus appris qu'apporté à la structure, qui m'a aidé à avancer vers le stade opérationnel. Mais ça ne vaut que dans ma situation évidemment.

Moi, j'en suis à mon troisième stage.J'en ai fait un en M1, un autre en M2, et cette année encore, faute de mieux tout en me préparant à passer l'examen du crfpa en septembre.
Je pense aussi que le stage permet d'accéder à la vie professionnelle, on voit comment les gens travaillent et on travaillent aussi pour eux et avec eux.
Néanmoins, le stage est conçu pour découvrir la vie active, ce n'est pas une forme de contrat de travail, autrement dit, il n'est réservé qu'aux étudiants.
Se pose alors le problème des conventions, qui n'en est pas réelllement un, car il suffit de se réinscrire annuellement à la fac.
Mais, je pense qu'il faut à partir d'un moment savoir arrêter les stages, car ils seront perçus plus comme un handicap que comme de l'expérience.
Alors, je crois que le plus important, c'est la qualité du stage, car un beau stage sera bien vendable et permettra l'accès à un premier emploi.
Et pourquoi pas une expérience à l'étranger, ce qui donnera une dimension internationale au cv et le rendra par conséquent intéressant.

Usager premier = Parler la langue des clients du cabinet, ce qui s'avère indispensable dès lors que les gros clients sont anglo saxon.

Usage second = pouvoir de l'image. LSE ou NYU sur le CV de l'avocat qui se charge de vous rassure.


Mais ce n'est qu'une utilité marginale, pour des cas d'exceptions.


D'ailleurs pour l'appropriation de la langue, rien ne vaut Erasmus par rapport au LLM, entre 300 ou 10 000 euros la formation pour un résultat identique le choix est vite fait...

Je me contente juste de l'admettre. Si vous connaissez une façon de refuser cet état du marché et d'imposer nos exigences aux employeurs, je veux bien vous suivre!

Faire des stages pendant ton cursus. Et une fois ton cursus terminé refuser. Admettre un état de fait c'est l'accepter et le pérenniser... mais je me répète...

Ca y est je me suis mis tous les employeurs à dos

Non non, seulement certains, bercés de leurs propres illusions. Finalement, c'est l'intérêt de cette discussion : confronter des perceptions qui, à mesure que le temps passe, me semblent bien illusoires.

Sinon, puisqu'on en parle : ça sert à quoi d'internationaliser son parcours pour faire du droit franco-français, à part à se faire mousser et à faire mousser un recruteur ?

MEEM parler anglais en faisant du franco français permet de remplacer version par draft, et dire que l'on a création ex nihilo par scratch from ça permet de montrer qu'on a compris puisque nous le disons dans une autre langue

CU guys

Fabien

Sinon, puisqu'on en parle : ça sert à quoi d'internationaliser son parcours pour faire du droit franco-français, à part à se faire mousser et à faire mousser un recruteur ?

Heu... ça dépend de ce que tu veux faire comme carrière

Je te passe les arguments du type "ça fait la différence entre deux CV, ça démontre une certaine ouverture d'esprit, la capacité de s'adapter à un autre environement linguistique, juridique, etc..."

Mais surtout je serait bien étonné que tu n'ais jamais à faire à l'anglais ni à te frotter au droit international et aux droits étrangers comme avocat, juriste d'entreprise ou meme notaire

Je te passe les arguments du type "ça fait la différence entre deux CV, ça démontre une certaine ouverture d'esprit, la capacité de s'adapter à un autre environement linguistique, juridique, etc..."

Honnetement, tu peux avoir exactement la meme chose avec un Erasmus, un petit job etudiant a l'etranger (barman, etc.) ou meme un voyage a l'etranger...

Sinon, puisqu'on en parle : ça sert à quoi d'internationaliser son parcours pour faire du droit franco-français, à part à se faire mousser et à faire mousser un recruteur ?

Heu... ça dépend de ce que tu veux faire comme carrière

Je te passe les arguments du type "ça fait la différence entre deux CV, ça démontre une certaine ouverture d'esprit, la capacité de s'adapter à un autre environement linguistique, juridique, etc..."

D'où la précision sur "faire du droit franco-français".

Mais surtout je serait bien étonné que tu n'ais jamais à faire à l'anglais ni à te frotter au droit international et aux droits étrangers comme avocat, juriste d'entreprise ou meme notaire

L'anglais courant ou l'anglais juridique ? Parce que bon, l'anglais juridique, je comprends, l'anglais courant...

Je te passe les arguments du type "ça fait la différence entre deux CV, ça démontre une certaine ouverture d'esprit, la capacité de s'adapter à un autre environement linguistique, juridique, etc..."

Honnetement, tu peux avoir exactement la meme chose avec un Erasmus, un petit job etudiant a l'etranger (barman, etc.) ou meme un voyage a l'etranger...

... yueping y répond.

Honnetement, tu peux avoir exactement la meme chose avec un Erasmus, un petit job etudiant a l'etranger (barman, etc.) ou meme un voyage a l'etranger...

Jamais dit le contraire (quoique je ne sois jamais devenu bilingue en allemand après trois semaines de vacances en Autriche...), j'en connais meme qui, ne trouvant pas de poste après la fac, ont réellement fait barman à Londres quelques mois et ont trouvé à leur retour. Ca ne veux pas dire qu'il existe une régle universelle mais je pense sincèrement que ça peut aider.

D'où la précision sur "faire du droit franco-français".

Ok, je céde (de mauvaise grace, évidemment;), pas besoin d'exiger d'avoir 1475/950 au TOEIC pour occuper un tel poste !
Cependant, l'anglais te permettra de comprendre d'éventuels interlocuteurs étrangers qui ne parlent pas le français... comme qui peut le plus peut le moins, un anglais courant ne fait pas de mal.
Quant à l'anglais juridique qui se résume pour moi à du vocabulaire particulier, c'est insuffisant si on ne maitrise pas également l'anglais "ordinaire".