LE FORUM DES MEMBRES DU VILLAGE

[...]C'est pour cette raison qu'il ne faut pas conseiller de faire un stage ds une entreprise plutôt que dans une asso. Je pense qu'il faut d'abord s'intéresser au secteur d'activité.

Je partage votre avis quant au secteur d'activités de l'association. Le contenu du stage influe lui aussi sur le recrutement, en entreprise comme en association : il vaudra mieux avoir conseillé ou suivi des dossiers en association, plutôt qu'avoir fait des photocopies en cabinet
Pourtant, l'expérience me montre au quotidien que les entrepreneurs s'intéressent d'avantage aux personnes ayant déjà une expérience en entreprise. Rares sont les recruteurs en entreprise ou cabinet qui considèrent un stage en association comme une véritable expérience : les seuls à le faire sont ceux qui ont déjà eu un proche dans ce milieu, ou qui l'ont eux-mêmes fréquenté. Ou alors il faut savamment présenter cette expérience sur son CV, puis en entretien. Je persiste dans cette opinion, mais peut-être n'est-ce qu'une réalité locale... ?

Dans mon asso, nous nous occupons de défendre (notamment) les locataires, jamais nous ne prendrions un candidat qui aurait travailler dans "certaines" agences immobilières.

Je n'ai jamais été confrontée à un tel recrutement, devant ce cas de figure, je ne saurais que faire... mais je crois que la vue d'esemble du candidat primerait sur son expérience avec des agences immobilières reconnues pour être fraudeuses, ne serait-ce que pour convertir le candidat à une vision plus juste du rapport bailleur-locataire

Les bénévoles ont, malheureusement, tendance a trop s'appuyer sur le(s) salarié(s) et petit à petit ne se rendent plus compte de ce qu'ils font rééllement. Je vous assure que les entreprises si !!

Complètement d'accord !!! C'est un travers des associations employant des salariés en général, et des juristes en particulier : quand l'employeur ne pratique pas la même spécialité, et/ou qu'il manque de disponibilité, il est rapidement "largué" quant au tâches du salarié... c'est là que la relation de confiance prend le pas, et là, aussi, que naissent les problèmes d'incompréhension employeur/salarié...
C'est un point que j'avais omis dans mon précédent exposé : d'un côté, en association, nous avons une capacité d'initiative et une marge de manoeuvre importante, d'un autre côté l'encadrement est parfois trop laxiste ou peu gratifiant car peu évaluateur ou trop absent...

]Les asso prennent plus svt des gens qui n'ont jamais travaillés pour pouvoir bénéficier d'aides. Elles ne vous reprocheront pas d'avoir bosser en ent mais elles ne vous prondront pas pour autant !

Pas d'accord. Certes il existe des dispositifs d'aide premier emploi, mais plus rien de semblable aux premiers emplois-jeunes qui ont fait un "boom" dans les associations. L'emploi-jeune actuel n'est pas intéressant pour les asso, ou beaucoup mois que les CAE et CA.
On demandera donc que le salarié soit éligible à une mesure d'emploi aidé (ce qui est assez contraignant), mais pas forcément qu'il n'ait jamais travaillé.

Je pense donc qu'il ne faut pas faire de généralités.

Vous avez complètement raison, je ne devrais pas... pourtant, c'est ce que je vois régulièrement sur le terrain qui m'y pousse. Merci pour cet échange, en tous cas, ça permet de prendre du recul, et c'est très intéressant

Bonjour Mireille,
En gros nous somme d'accord. Moi aussi j'ai fait une généralité : quand je disais que les asso engageaient souvent des gens qui n'avaient jamais travaillé, je voulais dire qu'elles prennaient des gens qui pouvaient bénéficier d'aides. C'est mon cas, j'avais déjà travaillé avant mais il fallait que je ne touche pas le chômage. En fait nous sommes tout à fait d'accord sur ce point. N'empêche, je n'avais jamais travaillé dans le secteur du droit immobilier avant, donc pas d'expérience dans le domaine.
En ce qui me concerne, j'ai beaucoup de mal à trouver des bénévoles et il y a peu de temps j'ai eu une candidature de la part de quelqu'un qui avait travaillé dans un certain groupe immobilier (une piste : votre asso a engagé une action contre ce groupe, cf votre site). Mes responsables ont refusé car ils ne veulent pas qu'elle induise les adhérents en erreur ou qu'elle disent des conneries sans s'en rendre compte. Une lettre recommandée : 80 Euros par ex !!!
Voilà ! Bonne continuation. C'est la période des subventions !!!!!

Hahahaaaa, mais comme je vous y prends, vous n'êtes pas "que" juriste, alors...

La gestion de projet, c'est "mon" truc dans l'association. Ca correspond assez bien à une mentalité de juriste quant à la méticulosité des recherches et de l'écrit, pour rédiger un dossier de demande ou un bilan lié à une subvention

Quant à cette candidature bénévole, je trouve l'attitude de vos responsables regrettable :
1. Cette candidate bénévole aurait très bien pu travailler en équipe, avec d'autres personnes qui l'auraient détrompée régulièrement (finalement, si on parle bien du même groupe immo, ils n'ont que quelques grands items non maîtrisés ou sciemment bafoués, le restant du contexte juridique, ils le connaissent très bien... )
2. Comment que c'est-y que cette dame va se rendre compte que la Vérité n'est pas forcément dans la charte et les consignes du groupe ?

Etiez-vous de leur avis quant à ce refus ? (d'un autre côté, je le comprends un peu, ce refus : il est difficile de consacrer du temps, et donc de l'argent, à former ou re-former des bénévoles).

Juste une question de curiosité, non provocatrice (bien que cela m'est choqué) :
la publicité en faveur de la consultation d'avocats sur la page d'accueil de votre site associatif est-elle licite ?
merci pour votre réponse Mireille.

bonjour,
etant interessé par le milieu egalement associatif ,j'ai suivi les differents conseils que chacun donnait.si j'ai bien compris,il semblerait qu'il preferable pour une personne s'interressant à ce domaine d'effectuer non pas un stage mais plutot du benevolat .le stage etant souvent mal vu par les futurs employeurs,notamment lorsque la personne n' a pas d'experience professionnel.
je prends mon cas à titre d'exmple,je suis egalment en licence mais par le biais du regime de l'enseignement à distance car je travaille .mon travaille est justement dans le domaine du conseil et de l'assistanat hors juridique.puis-je me dispenser d'un stage et effectuer simplment du benenvolat un jour par semaine pour observer et apprendre le travail,partant du principe que le monde du travail je le connais déjà.que me conseillez-vous d'effectuer tout de même un stage ?

Bonjour Omery,
Ne te prends pas le tête avec ça ! Ma bénévole a d'abord était stagiaire et comme j'ai vu qu'elle se démerdait pas mal je lui ai proposé de devenir bénévole.
Et je ne vois pas pourquoi le stage en asso est mal vu par les entreprises. Dans ce cas là, tous les stages le sont. Moi je donne beaucoup de chose à mes stagiaires car je veux qu'ils apprennent des choses. Surtout pas un stage phtocopie (et puis nous on essaye d'en faire le moins possible , protégeons notre environnement et les stagiaires ).

Hahahaaaa, mais comme je vous y prends, vous n'êtes pas "que" juriste, alors...

J'ai pas tout compris. Les subventions nous permettent de vivre et sans ça plus d'asso !!! Mon rôle, en tant que juriste, et d'avoir, entre autres, des projets pour guider les gens, leur apprendre à avoir la bonne attitude avant d'être face à un problème. C'est aussi ça le rôle d'une asso, il vaut mieux prévenir que guérir.
Et si j'attendais que mes responsables le fassent, rien n'avancerait et il y a longtemps que l'asso aurait disparu.

Quant à cette candidature bénévole, je trouve l'attitude de vos responsables regrettable :
1. Cette candidate bénévole aurait très bien pu travailler en équipe, avec d'autres personnes qui l'auraient détrompée régulièrement (finalement, si on parle bien du même groupe immo, ils n'ont que quelques grands items non maîtrisés ou sciemment bafoués, le restant du contexte juridique, ils le connaissent très bien... )
2. Comment que c'est-y que cette dame va se rendre compte que la Vérité n'est pas forcément dans la charte et les consignes du groupe ?

Etiez-vous de leur avis quant à ce refus ? (d'un autre côté, je le comprends un peu, ce refus : il est difficile de consacrer du temps, et donc de l'argent, à former ou re-former des bénévoles).

Travailler en équipe. OK, mais l'équipe compléte c'est moi ! Et je n'ai vraiment pas le temps de la détromper. Si mes chefs avaient dit oui, ça aurait été plus de travails pour bibi. Normalement, j'suis aux 35h, mais il y a bien longtemps que je ne compte plus. J'ai plein de projets dans la tête, mais le désengagement croissant des bénévoles m'en empêche. Je propose du bénévolat aux adhérents, mais ça ne marche pas, ils veulent le service, c'est tout. Certains ont les connaissances nécessaires, mais ils ne veulent pas se mouiller.
La bénévole que j'ai actuellement me quitte bientôt car elle va changer de région pour ses études.
J'adore ce que je fais, mais il est vrai qu'il y a parfois des choses qui découragent. Et puis, si pas de subventions, plus de boulot et plus d'actions, car personne ne les reprendra.

merci garfield
je vais voir entre stage et benevolat ca j'avoue qu'entre mes cours et mon travail ,je mise plus pour le benevolat car je ne peux me permettre d'arreter de travailler ne fusse que pour effectuer un stage .

je suis bénévole dans une assos et je peux te dire que venir, une journée s'est pas bcp et tu en retires peu...il faut au moins pouvoir venir 2 journées pour que ça soit efficace... et encore, c'est un minimum.