LE FORUM DES MEMBRES DU VILLAGE

bonjour,
Le rédacteur en chef de GO nous indique la France des 3 ° cycles ressemble de plus en plus à celle de Louis le quatorzième de L'Ancien Régime. Le système empile textes de lois , décrets et autres diplômes , sans que l' on en supprime.
La réforme du supérieur dite LMD devait simplifier les choses. En introduisant le mot Mastère-Master que tout le monde aujourd'hui s'arrache , cette réforme vient , pour le moment compliquer un peu la donne.
Ce mot concerne des formations de bac + 4 à bac +6.
Dans le même ouvrage un article d'un professionnel du recrutement épingle les faiblesses des principaux 3° Cycle.

-Le Master professionnel DESS

" Il n'a d'intérêt que s'il apporte une double compétence , soit une spécialisation. Ce n'est pas toujours le cas. Par ailleurs la multiplication des DESS engendre une ultraspécialisation qui ne correspond pas toujours à des besoins sur le marché du travail . Mieux vaut parfis une bonne maîtrise qu'un DESS trop pointu."

-Le Master de recherche DEA:

" Il est trop coupé de la réalité de l'entreprise. Il n'a d'intérêt que si les étudiants poursuivent leurs études et présenter une thèse. Sinon , il apporte rarement un plus sur un CV."

-Les Mastères spécialisés ;

"Comme pour les Masters professionnels-DESS , la multilication des mastères spécialisés conduit certains établissements à se positionner sur des niches qui ne coresspondent pas forcément à des demandes sur le marché du travail. Mieux vaut ne pas faire de Mastère qu'un mauvais Mastère qui conduirait l'étudiant à repousser inutilement d'un an son entrée sur la marché du travail."

-Le MBA:
"C'est un peu la loterie : il y en a de très bons , qui apportent réellement un plus et d'autres qui ne servent pas à grand-chose.Consultez les classements avant de vous inscrire peut vous épargner des désillusions. Préfèrez à un mauvais MBA un bon DESS ou un bon Mastère spécialisé".

En fin le Grade de Master commun aux grandes écoles et aux uniersités et notamment IUP provoque un conflit avec les écoles d'ingéniers.
Comment , en effet distinguer un ingénieur issu d'une grande école d'un autre qui a suivi une formation universitaires , tous deux ayant un grae identque?

Il y a fort à parier que ce sont les entreprises qui seront , in fine , les juges de Paix. Encore une preuve de l'affaiblissement de l'état , il me semble.
Qu'en pensez vous ?
Cordialement

La distinction que fait l'auteur DEA/DESS est moins pertinente en droit (car là les deux en droit sont devenus quasiment indispensable). Après pour les MBA/Mastère c'est très vrai pour les cabinets d'avocats car en entreprise je crois que sauf pour un directeur/responsable juridique le fait d'avoir un MBA tout le monde s'en fout.....

comme à chaque fois, tout dépend de son projet professionnel, il est difficle de porter un jugement général, sur une formation en ne tenant compte que du titre DEA, DESS, MS...
en tout cas ces questions vont se reposer avec la réforme LMD qui risque d'embrouiller et les recruteurs et les candidats...

La distinction que fait l'auteur DEA/DESS est moins pertinente en droit (car là les deux en droit sont devenus quasiment indispensable). Après pour les MBA/Mastère c'est très vrai pour les cabinets d'avocats car en entreprise je crois que sauf pour un directeur/responsable juridique le fait d'avoir un MBA tout le monde s'en fout.....

Je suis d'accord avec vous sur la pertinence. Je pense pouvoir dire que même s'agissant des directeur/responsable juridique tout le monde s'en fout pour une bonne et simple raison qui est que, par définition, ceux qui peuvent aujourd'hui prétendre à de tels postes sont de générations pour lesquelles ces histoires de MBA/Mastère étaient quasi inconnues !!! En revanche, en entreprise, ce qui est très recherché aujourd'hui pour un juriste ce sont les DJCE particulièrement.

Bonjour,
Les DJCE ont la côte notamment celui de Montpellier. C'est déjà débroussailler le maquis.
Pourtant , il y a souvent des tableaux A,B, C dans les grosses entreprises et cette formation n'est pas assimilée à une école avec prépa et ne figure pas dans le tableau A ce qui entraîne une décôte de rémunération mais minime environ 2000 à 3000 euros par an. Le MS Juridique de L'école de management de Lyon est au tableau A. Ces tableaux sont confidentiels mais je peux vous assurer qu'ils existent. Il en résulte qu'on ne peut négocier son salaire outre.
Cordialement

je confirme l'existence de ces grilles, elles sont très appliquées dans les banques par exemple. De façon générale, je pense que les diplômes types MS ou MBA sont plus reconnus dans les grandes entreprises, elles ont un service RH dont les membres sont payés pour connaître ces formations. Dans les entreprises plus petites dépourvues de service recrutement, les recruteurs ne connaissent surtout que les formations qui existaient du temps de leurs études...