LE FORUM DES MEMBRES DU VILLAGE

Bonjour,
Le métier de juriste d'entreprise deviendrait inaccessible .1800 candidats pour un poste en 4 jours.
http://www.village-justice.com/articles ... ,3067.html
Il devient indispensable de faire avocat pour un JD.On ne peut que conseiller cette voie mais il va y avoir de plus en plus d'avocats.Autrefois le sytème de la dispense permettait à ceux souhaitant exercer la profession d'avocat de quitter le métier de juriste d'entreprise.
Qu'en pensez vous ?
Cordialement

Il convient nécessaire de trouver des pistes pour les JD.
C'est la question essentielle qui est posée dans les cafés juridiques.
Il reste les écoles professionnelles et on peut être payé en travaillant.
Ex:
ITB (banque). http://www.cfpb.fr/formations/formation ... prod100053
ICH (immobilier) http://www.ichplus.com/flash6/
ENASS (assurance) www.enasgroup.fr/page.php/fr/169_366.htm
ENP (recouvrement) http://www.enpepp.org/
ENADEP(métiers des études d'avocat) http://www.enpepp.org/
On trouve encore du travail avec ces écoles.
Avez vous d'autre pistes ?
Cordialement

Je trouve ridicule de devoir suivre la formation à l'école des avocats pour travailler en tant que juriste, ça n'a aucun intérêt, sauf à faire perdre du temps et de l'argent ... Il est bien suffisant d'avoir un DESS, à quoi sert le CAPA ? Ajouter des lignes sur le CV ... Cette inflation au diplôme est affligente en France.

Bonsoir ,
Je partage entièrement l'avis de lexibreizh.
Cette nécessité de faire avocat pour un juriste d'entreprise ne se comprend pas.Elle risque de mener des promotions entières de M2 dans un cul de sac.
Je ne comprends pas l'inaction de l'association des juristes d'entreprise qui n'arrive pas à définir un statut séparé du juriste d'entreprise avec une vraie formation entrepreneuriale .
Intérêt des juristes d'entreprise qui pourraient progresser plus facilement vers les fonctions de dirigeant ou de DAF comme les diplömés des écoles de commerce ou d'ingénieurs mais aussi intérêt des avocats qui vont se retrouver trop nombreux et qui très prochainement risquent eux aussi d'avoir de sérieuses difficultés..
Cordialement

Bonsoir à tous,

Nos amis avocats ne sont-ils pas depuis déjà longtemps trop nombreux.

J'exerce une profession à numérus clausus: mais je vous rassure tous , elle aussi guettée par les afres de l'incertitude vu les réformes qui vont s'abattre sur elle en 2008 et 2009.

Une solution: gagner au loto et partir à Bora Bora

Je ne comprends pas l'inaction de l'association des juristes d'entreprise qui n'arrive pas à définir un statut séparé du juriste d'entreprise avec une vraie formation entrepreneuriale .

Tout d'abord, juriste d'entreprise n'est pas une profession reglementee, donc difficile de se mobiliser, puis plus encore d'agir.

Ajouter une formation supplementaire (manageriale) ne regle en rien l'inflation diplomative.
Rajouter des doubles ou triples, soi-disant competences (j'ai un MS!), c'est juste un moyen de faire une selection par l'argent.

Enfin, on ne peut pas grand chose contre le fait qu'il n'y ait qu'1 juriste d'entreprise par societe, quand il y en a un.
Je pense que les etudiants en RH rencontrent le meme probleme, et je ne crois pas que cela viennent de la formation qu'ils recoivent, juste que c'est une fonction support et qu'il faut une taille critique pour en engager un en interne.

En fait, faire du droit c'est comme vouloir etre prof, ou la Star Ac, beaucoup d'appeles, peu d'elus; mais c'est le marche qui veut cela... pour le moment!

On en avait déjà discuté dans un autre sujet.

D'après ma petite expérience de l'entreprise (DJ d'une filliale d'un groupe américain et DJ internationale d'un groupe français), ce n'est en aucun cas le diplôme du CAPA qui intéresse mais l'expérience en tant qu'avocat junior par rapport à un juriste d'entreprise junior.

On m'a clairement dit que si on souhaitait avoir un poste de juriste d'entreprise, il était quasiment nécessaire d'exercer d'abord en cabinet. J'ai pu le constater dans les recrutements de juriste d'entreprise qui étaient éffectués (tous d'anciens avocats d'affaires).
Autre point important : la volonté d'externaliser les compétences juridiques et travailler au forfait. Une partie des juristes dans l'entreprise étaient des avocats "chez le client" qui étaient là pour une durée déterminée.
Il y avait également d'anciens juristes d'entreprises (détenteurs d'un barreau) qui ensuite quittaient l'entreprise pour rejoindre un cabinet mais qui continuaient de suivre pour partie des dossiers de l'ex-employeur. Ceci n'est envisageable qu'en étant avocat.
Enfin, il y a effectivement, l'aspect déonto du métier d'avocat (secret des correspondances ...) mais cela me semble plus anecdotique.

Tout le monde ne préfère pas les avocats.
Quand je passais des entretiens pour des PPI en DJ dans le cadre du CRFP, les juristes d'entreprise, anciens avocats, trouvaient que c'étaient un plus d'être avocat (notamment dans les rapports avec ces derniers, ainsi que la possibilité d'avoir des dossiers plus transactionnels et moins "day to day"); en revanche, les juristes d'entreprise de souches, ne comprennaient pas la motivation pour rejoindre l'entreprise et s'accordaient pour dire que souvent les avocats ne répondaient pas à leurs besoins (trop théoriques, pas assez proche des opérationnels).
On m'a même dit "les avocats ne font que de la sous-traitance".

Pour ce qui est de l'avenir des métiers du droit, beaucoup pensent que la plupart des professions vont fusionner, d'autres au contraire, pensent qu'elles vont s'atomiser davantage (avec notamment la distinction conseiller juridique et Avocat plaidant).

Enfin,pour répondre au 2ème post, les autres pistes pour la liste des écoles pros liés au droit ... les concours administratifs catégories A (ENI, IRA, ENA, ENM, DGCCRF, Police, Commissariats des armées, etc...).
Par ailleurs, des écoles post-bac axées sur une branche spécifique du droit: l'IDREHA (l'école de gestion et du droit rurale) et l'ISE (avec une formation ingénieur-juriste en environnement).

Bonjour,
Merci Ozymandias pour ces pistes supplémentaires,
C'est sûr que le travail chez un avocat est très formateur.
Ne serait t'il pas possible de faire des stages professionnalisant chez les avocats comme il existe chez d'autres professions juridiques à hauteur du smic à bac +5 d'une durée longue 2 ans ou 3 ans minimum sans que la personne soit avocate .
Le but étant de former des juristes d'entreprise avec statut non avocats qui pourraient être très utiles pour l'étude elle même et le traitement des dossiers.
Ces juristes suivant une formation obligatoire au management juridique pendant ces trois ans payée par moitié par la profession d'avocat.
Ces juristes étant autorisés à faire du commercial pour l'étude
S'ils partent à l'issue du stage pour l'entreprise , ils pourraient externaliser les dossiers de l'entreprise par la suite.
Enfin pourquoi si ces juristes souhaitent rester dans l'étude ne pas leur ouvrir la possibilité de prendre des parts et d'apporter de la clientèle .
Puis après la période de 8 ans devenir avocats si c'est leur souhait.
On pourrait améliorer le marché à peu de frais.
Cordialement

Bonjour,

Ca tombe bien j'avais le moral ce matin.

Je viens de lire le fil, je crois que je vais aller me recoucher.

Cordialement.

Bonjour,
Il y a également les concours de l'admistration publique territoriale à ne pas néglige pour le jeune juriste.
Egalment tous les métiers d'expertise dans l'assurance automobile.
Cordialement