LE FORUM DES MEMBRES DU VILLAGE

La question de l'indépendance ne concerne pas que le juriste d'entreprise ni d'ailleurs que les salariés de l'entreprise. Néanmoins il y a pour eux une articulation à trouver entre la relation juridique (lien de subordination) et l'indépendance. Mais après tout celà n'est peut être pas juridiquement insurmontable à l'instar de ce que prévoit le Règlement National pour les avocats salariés (qui contrairement à ce qui a été ici dit bénéficient, en droit, d'une indépendance juridiquement organisée dans le traitement des dossiers).

Le problème d'un avocat d'entreprise indépendant serait de conserver la confiance des autres cadres de l'entreprise et de ne pas être perçu comme un "censeur" auquel les questions délicates ne seraient plus soumises ...

Mais l'indépendance ne se résume pas au lien de subordination du contrat de travail. Elle peut être aussi battue en brêche par une relation de dépendance économique. Pour mémoire c'est l'origine de l'affaire Enron et de la disparition d'Andersen : un cabinet d'audit qui vendait plus de prestations de conseil que de commissarait aux comptes n'apportait pas la rigueur nécessaire au contrôle des comptes de l'entreprise. Depuis cette affaire les cabinets d'audit ne peuvent plus faire de conseil dans les entreprises dont ils sont commissaires aux comptes.

Le problème d'un avocat d'entreprise indépendant serait de conserver la confiance des autres cadres de l'entreprise et de ne pas être perçu comme un "censeur" auquel les questions délicates ne seraient plus soumises ...

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le juriste d'entreprise est souvent perçu comme un empecheur de tourner en rond, celui ou celle qui dit toujours non. il ya tout un travail d'"education" à faire vers les autres salariés de l'entreprise par le juriste d'entreprise pour leur faire comprendre qu'il vaut mieux l'associer tres en amont aux décisions comme cela il devient une force positive et non de blocage. c'est un travail de patience et de persevérance