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merci de me donner votre avis sur les prepa privées à privilégier pour le CRFPA

Bonjour.

Hum... et pourquoi pas : pas de prépas, les entrainements de son propre IEJ, et de l'argent investi dans de bons livres que l'on travaille régulièrement ?

J'ai des amis qui ont fait des prépas, et ils n'ont tiré d'autre avantage de ceci que les examens blancs. Certains ont eu des fiches assez complètes, et d'autres ne se sont vus remettre qu'une simple fiche de synthèse avec des arrêts récents dessus.

Si vous voulez mon conseil, et que vous vous sentez la force de travailler régulièrement, achetez des bons manuels pour chaque matière, allez aux cours de l'IEJ et aux entrainements proposés, et prenez une journée pour aller rechercher dans les revues Dalloz et JCP toute l'actualité juridique depuis 2003, ce qui vous aidera grandement en présence d'un cas pratique.

Si toutefois vous souhaitez toujours faire une prépa, je demanderai à mes amis celles qu'ils ont suivi, et ce qu'ils en pensent

Cordialement.

merci de me donner votre avis sur les prepa privées à privilégier pour le CRFPA

Je pense que les prépas sont très utiles :

D'abord pour la méthode. Les "trucs" pour bien réussir une note de synthèse ou un cas pratique
Ensuite, si vous êtes peu discipliné, parce que le fait de suivre une prépa obliga à fournir un minimum de travail
Enfin parce que les polys d'actualité, très utiles pour le Grand oral, sont vraiment bien faits.

Perso, j'ai fait Capavocat et j'en ai été très content.

Bonjour

Je rejoins entièrement l'avis d'Erick.

J'ajouterai simplement que la prépa (pour ma part, Capavocat et j'en étais aussi contente) aide à comprendre précisément ce qu'attendent les correcteurs, ce fameux "esprit de l'examen" que l'on ne peut pas appréhender chez soi ou même en assistant à la préparation (très médiocre) de l'IEJ, qui ne peut nous renseigner que sur le type de sujets qui tombent à l'examen.

Cordialement

Dsathena

Je n'ai jamais dit que la préparation de l'IEJ était de qualité, sauf peut-être s'agissant des interventions concernant les libertés publiques (et encore, pas toutes..mais bon vu que les sujets sont souvent définis par les intervenants...).
Je mettais juste en avant le fait que par rapport aux expériences vécues par mes collègues au sein de plusieurs prépas, si celles-ci peuvent s'avérer utiles, elles ne sont pas essentielles, et avec un travail personnel intelligent et sérieux, on peut être tout aussi bien armé pour le crfpa
C'est surtout qu'il ne faut pas décourager les gens qui, comme moi, ont des revenus modestes, et ne peuvent se permettre de dépenser entre 1000 et 2000 euros pour une prépa. Tout est possible pour qui s'en donne vraiment les moyens.

Je ne suis que peu d'accord avec ce qui a été dit sur les prépas "publiques".

En effet, je ne sais pas comment cela se passe dans la cpitale ou ses abords mais dans le sud, ce sont énéralement les enseignants qui posent les sujets et idem pour les corrections donc ce fameux "esprit", je ne vois pas

Bonsoir.

Je confirme cher aiki...cette année encore à Paris II, les enseignants ayant en charge les cours de l'IEJ ou du moins leurs équipes rédigent généralement les sujets des examens (ainsi pour les sujets donnés au grand oral, ou ne serait-ce que pour prendre un exemple concret : cette année sur 10 questions à dégager du cas pratique de droit patrimonial, 3 ou 4 étaient similaires à des questions contenues dans le galop d'essai).

La prépa, si vous n'en avez pas les moyens, n'est pas une obligation. Je craignais de partir moins bien armé que les autres à l'examen mais finalement, avec ou sans prépa, j'aurais fait les mêmes devoirs je pense. Maintenant, une prépa privée peut vous donner peut-être confiance en vous, ou du moins vous permettre de ne pas trop perdre la main en matière de méthodologie, si vous ne sortez pas de master 1 ou 2.

Cordialement.

Bonsoir

Je vais répéter ce que j'ai dit dans mon premier post : l'IEJ est utile pour avoir une idée (plus ou moins précise selon les IEJ) des sujets qui peuvent tomber à l'examen. En effet, les entraînements réalisés pendant l'année peuvent ressembler énormément à ce qui tombe en septembre (mais pas dans tous les IEJ cependant, sinon cet examen serait complètement pipeau).
Sur ce point nous sommes donc d'accord il me semble.

Quant à l'"esprit" de l'examen, c'est assez difficile à définir, mais on pourrait parler d'"état d'esprit". Je ne vais parler que pour la prépa que j'ai faite, c'est à dire Capavocat. Les profs nous ont coachés psychologiquement en nous apprenant à rester combattifs face aux sujets, à ne pas se laisser piéger par la longueur d'une note de synthèse ou la rédaction d'un cas pratique. Jamais je n'avais reçu ce genre de conseils très pratiques dans mon IEJ (Paris II où je n'ai finalement pas passé l'examen puis Cergy).

Dans une prépa, les cours, les entraînements et les corrections ont lieu par groupes, ce qui entraîne une sorte d'émulation, tout le monde ayant le but de réussir le même examen. Ce facteur peut à mon avis s'avérer déterminant pour ceux qui n'ont pas envie de passer l'année enfermés chez eux sur leurs bouquins (ou qui comme moi ne peuvent pas se le permettre car ils travaillent à plein temps).

Enfin la prépa connaît précisément le type des sujets qui tombent dans les grandes facs (en particulier Paris I, II, V, XI) parce qu'ils ont eux même été correcteurs dans ces facs. Une liste d'annales de sujets permet de s'entraîner également chez soi au plus près de l'examen pratique.


Je ne suis pas du tout en train de dire qu'il est impossible de réussir sans prépa, mais simplement que ceux qui ont l'envie de travailler et les moyens de se payer une prépa doivent franchir le pas sans regret. Après je suis d'accord aussi pour dire que l'égalité des chances n'est pas vraiment respectée pour ceux qui ne peuvent mettre 1500 euros dans des cours. Mais à mon avis la faute revient aux IEJ qui sont juste bons à ramasser nos frais d'inscription en nous délivrant un enseignement très médiocre voire parcellaire pour certains.
Dans mon CRFPA les gens qui ont réussi cet examen sans prépa (et c'est tout à leur honneur) sont en minorité (je dirais environ 20 % parmi mes connaissances, mais ce n'est absolument pas un sondage officiel - d'ailleurs il serait intéressant de connaître le taux véritable -).

Cordialement

Dsathena

"Dans mon CRFPA les gens qui ont réussi cet examen sans prépa (et c'est tout à leur honneur) sont en minorité (je dirais environ 20 % parmi mes connaissances, mais ce n'est absolument pas un sondage officiel"

Ceci n'est absolument pas un argument (ou est un argument tout à fait démontable).
Beaucoup de gens font une prépa pour se rassurer (et auraient sans doute réussi sans prépa).
Ceux qui font une prépa sont motivés (et auraient sans doute réussi sans prépa, parce que motivés...).
Faire une prépa te force à réviser l'été : il ne tient qu'à chacun de bosser l'été, même seul chez soi.
Ceux qui peuvent payer 2000 euros pour la prépa + se payer un logement parisien pendant la prépa pour ceux qui viennent de province (ex. : pour capavocat) sont pour la majorité issus de milieux aisés (je sais c'est un peu polémique...), milieux qui sociologiquement réussissent le mieux en droit : du point de vue des codes, du comportement, du langage ça peut jouer je pense lors du grand O par exemple. Certains m'objecteront qu'ils ont travaillé pour se payer cette prépa mais ce n'est pas la majorité...


Bref, moi je ne ferai pas de prépa, ne serait-ce que pour des convictions philosophiques et républicaines ! Et accessoirement parce que je suis fauché !...

PS : on a le même phénomène de prépa pour entrer à Science Po : et tout ce que j'ai dit pour l'examen d'entrée au CRFPA pourrait être redit à cette occassion... Reproduction sociale quand tu nous tiens....

Merci pour ces différents points du vue...mais concernant ma question à savoir quelle prépa privée choisir, certains ont parlé de capavocat, j'ai entendu également parler de IPSup. Pour ceux qui ont suivi cette dernière ou une autre prépa, merci de me donner votre avis.