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L’article 3 de la loi n° 2016-1691 du 9 décembre 2016 relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique, dite « loi Sapin II », dispose que l’Agence française anticorruption (AFA) « centralise et diffuse les informations permettant d’aider à prévenir et à détecter les faits de corruption, de trafic d’influence, de concussion, de prise illégale d’intérêt, de détournement de fonds publics et de favoritisme ». Dans l’usage linguistique courant, ces six infractions pénales sont recouvertes par les notions d’« infractions d’atteinte à la probité » ou plus simplement de « corruption » prise dans son acception large.
Mais, en pratique, cette tâche nécessite de poser clairement les termes du débat. Qu’est-ce que la corruption : une infraction pénale strictement définie par la loi ou un fait sociologique aux contours plus flous ? Que souhaite-t-on exactement mesurer en matière de corruption : le nombre de faits, de mis en cause, les sommes d’argent concernées, un peu de tout cela ? Et comment évaluer un phénomène par définition caché ?