En effet, concernant l’occupation de biens par des locataires mauvais payeurs, malgré la réduction de certains délais de procédure par la nouvelle loi du 27 juillet 2023, ces apports seront peu sensibles en pratique pour un propriétaire bailleur qui devra toujours réagir énergiquement.
En l’occurrence, le bénéfice de la trêve hivernale pour un locataire qui ne paie pas ses loyers est toujours maintenu.
Bien que cette protection en faveur de locataires en difficulté financière soit moralement et humainement compréhensible, elle vient aussi heurter le droit de propriété de ceux qui comptent sur le règlement des loyers :
- soit pour régler leurs mensualités de crédit immobilier et toutes les charges et taxes afférentes au bien loué
- soit pour compléter une pension de retraite trop faible.
Dans certaines situations, les impayés de loyers fragilisent des propriétaires bailleurs qui, pendant la trêve hivernale, resteront paralysés par celle-ci.
Or, il leur revient de ne pas laisser la situation s’aggraver et d’agir avec célérité, même pendant l’hiver.