LE FORUM DES MEMBRES DU VILLAGE

Bonjour,
Voilà, j'ai 20 ans d'expérience en entreprise comme ingénieur, puis en direction juridique et direction générale de grands groupes (notamment groupes industriels et compagnie d'assurances, réassurance internationale (je parle et j'ai aussi des certificats en anglais, allemand et espagnol)) ; au surplus je suis expert judiciaire inscrit depuis plus de 10 ans en matière industrielle et en construction (énergies nouvelles, économies d'énergie en raison de mon premier métier).
Comme on m'a évincé de mon poste de salarié dans le privé (prud'hommes en cours après appel et 1ère cassation, annulation de la transaction signée avec l'employeur et licenciement déclaré sans cause réelle et sérieuse, 2e cassation pour obtenir paiement des salaires et réintégration, le licenciement étant en fait "non définitif", "dénué d'effet" (comme nul...)), j'ai eu du temps pendant ces années de procédure, j'ai donc fait pour m'occuper et aussi parce que j'ai découvert une passion pour le droit : de 2001 à 2004 : maîtrise en droit, DEA (les 2 avec mention), IEJ, doctorat en droit 1ère année, la 2e année de doctorat débute, et j'attends pour lundi les résultats de mon admission à l'EFB.
Comme j'ai des chances d'être admis (résultat lundi), je dois donc me préparer à trouver pour 2005 un stage en cabinet de 20 semaines et un stage externe de 4 semaines dans une autre profession juridique ou en entreprise ou en juridiction.
Surtout pour le stage de 20 semaines en cabinet d'avocat, je vais bien sûr envoyer des candidatures, mais quel genre de stage croyez-vous que je vais pouvoir trouver, compte tenu de mon profil atypique ? Les cabinets d'avocats d'affaires (anglo-saxons) prennent-ils des stagiaires comme moi, ou s'intéressent-ils uniquement aux jeunes diplômés ? Ou ai-je plutôt intérêt à m'orienter vers une structure individuelle, d'un avocat prêt à partir en retraite, pour racheter sa clientèle avec l'argent des prud'hommes ?
Excusez-moi d'être aussi direct, vos conseils m'intéressent, je sais qu'ils sont toujours très avisés, compte tenu du grand nombre d'auditeurs dans ce forum, on trouve toujours la bonne réponse.
Un cabinet spécialisé en droit du travail, ou en droit de la construction ? Généraliste ? Mon DEA est de droit du procès, et ma maîtrise de carrières judiciaires (logique...).
Cordialement.

Il me semble qu'un stage exercé dans une petite ou moyenne structure dans laquelle l'avocat ou l'un des avocats est proche de la retraite serait une bonne chose.

Il permettrait d'envisager une collaboration temporaire débouchant effectivement sur la reprise du Cabinet ou l'intégration dans la structure de type SCP.

Merci, JSM, c'est un peu ce que je pensais, je voulais valider ce projet.
Si je pouvais voter une 2e fois pour vous, je le ferais.
Cordialement.

alors ces résultats!!!!!

Bonjour,
Les résultats ? Je viens de les apprendre, c'était ce soir à Paris I : je l'ai eu ; j'ai rendez-vous demain à l'EFB pour mon inscription définitive, ça ne traine pas (j'ai rempli mon dossier le premier jour, sans attendre, pour être convoqué le plus tôt possible en cas de réussite, car je prépare un voyage à l'étranger en décembre).
Finalement, quand j'y repense, en septembre 2001, j'étais en droit autodidacte, 2002 maitrise, 2003 DEA, 2004 1ère année de doctorat, IEJ et entrée à l'EFB, je n'ai pas chômé (hi hi... mon 1er prud'homme est en 2e cassation pour faire reconnaître mon licenciement de 1995 comme nul, dénué d'effet..., j'ai aussi 2 autres prud'hommes gagnés en appel, car j'ai retravaillé...). Je me sens motivé pour faire du droit social...
J'en profite pour donner les statistiques de Paris I, affichées ce soir : sur 1117 candidats inscrits à l'examen, 378 admis (33,84 %), 563 ajournés (50,4 %), 176 absents.
Cordialement, Michel.

Félicitations, Michel, pour votre capacité de rebondir après une période très difficile de votre existence. On a l'impression, à vous lire, que vous avez réussi à transformer cette reconversion "forcée" en une opportunité de carrière motivante.

Votre cas m'impressionne vivement, et je ne pense pas être la seule.

J'essaierai d'en "prendre de la graine" et considère votre vie professionnelle comme un modèle de référence.

Cordialement,
Marianne.