LE FORUM DES MEMBRES DU VILLAGE

Franchement avec mon expérience, je peux vous dire que le jour où les juristes seront un peu plus considérés et leur fonction mieux comprise, je pense qu'il y aura déjà plus de débouchés vu les besoins des PME...

Je crois qu'il faut commencer par faire comprendre qu'un juriste n'est ni un secrétaire

Quand on est une femme c'est encore plus difficile parce qu'on se voit automatiquement attribuer des tâches ou un rôle de secrétaire (malgré un parcours universitaire parfois plus fourni que certains hommes ...)
Sans vouloir faire du féminisme gratuit bien entendu ...

Je crois qu'il faut commencer par faire comprendre qu'un juriste n'est ni un secrétaire ni un emmerdeur qui dit non pour le plaisir de dire non et qu'un juriste sait aussi dire oui.

Vaste programme mais si vous venz en décembre au salon du droit et de l'internet, aux recnontres du Village, nous aurons surement l'occasion d'en parler de vive voix. Disons que l'ensemble des inscrit aura une partie de mon point de vue dans l'exposé de ma motivation dans ma candidature

Tiens le salon du droit de l'internet. c'est le 16 décembre. Il se trouve que j'aurais des vacances sur cette période, je vais tenter l'aventure. Ca me donnera peut être des idées de recherche...
Et peut être aurais-je l'insigne honneur de rencontrer certains intervenants de ce forum...

Je crois qu'il faut commencer par faire comprendre qu'un juriste n'est ni un secrétaire

Quand on est une femme c'est encore plus difficile parce qu'on se voit automatiquement attribuer des tâches ou un rôle de secrétaire (malgré un parcours universitaire parfois plus fourni que certains hommes ...)
Sans vouloir faire du féminisme gratuit bien entendu ...

Ben écoute, sev, même en tant qu'homme ça peut arriver. Et je te parle de vécu...

Je crois qu'il faut commencer par faire comprendre qu'un juriste n'est ni un secrétaire ni un emmerdeur qui dit non pour le plaisir de dire non et qu'un juriste sait aussi dire oui.

Vaste programme mais si vous venz en décembre au salon du droit et de l'internet, aux recnontres du Village, nous aurons surement l'occasion d'en parler de vive voix. Disons que l'ensemble des inscrit aura une partie de mon point de vue dans l'exposé de ma motivation dans ma candidature

Tiens le salon du droit de l'internet. c'est le 16 décembre. Il se trouve que j'aurais des vacances sur cette période, je vais tenter l'aventure. Ca me donnera peut être des idées de recherche...
Et peut être aurais-je l'insigne honneur de rencontrer certains intervenants de ce forum...

Je vous rapplle que les inscrits du Village de la Justice bénéficient d'une entrée gratuite en mentionnant le code "Village2004" et qu'il faut réserver sa place pour les conférences et autres débats.

J'ai eu plusieurs périodes de chômage (de 3 à 5 mois à chaque fois) avant de trouver et à chaque fois c'était pareil : au début, je planais (pas d'horaires, liberté,...) et puis je passais par une période très active durant laquelle je prenais toutes sortes de cours au cnam et au cned (anglais, espagnol, droit,...).
Ensuite, je cherchais activement un emploi et c'est à partir de ce moment que je déprimais. Je me sentais dévalorisée, sans vie sociale et donc sans vie. C'est vrai que l'on en arrive à haïr ceux qui ont du travail (et qui en plus se plaignent) et puis à avoir honte de mon état de chômeur. Dès que je rencontrais des gens, on me posait toujours les mêmes questions : "T'as des pistes ? Tu as des entretiens ? Ah t'as rien, t'as essayé de rappeler ? A la fin, je ne supportais plus de voir du monde.

Par ailleurs, la notion de temps est perçue différemment également : dés qu'on envoie notre lettre de motivation, on veut une réponse tout de suite. On les appelle les recruteurs et ceci au risque de se griller.
C'est vrai que c'est un piètre tableau que je vous dresse-là mais c'est que j'ai ressenti pendant ces périodes.
Cependant, j'avoue que ces moments m'ont permis de mieux me connaître, de faire le point et surtout de savoir rebondir mais je ne revivrai pour rien au monde ces périodes et c'est bien parti puisque je commence un cdi lundi prochain...
Bon courage à tous ceux qui cherchent

j'avais pensé à cet enchaînement de phases successives : impression d'euphorie et de liberté au debut avec le sentiment qu'on va pouvoir mettre ce temps à profit pour faire plein de choses (à condition de ne pas avoir de problèmes matériels graves, pas de famille à élever etc ... auquel cas on doit immédiatemet ressentir l'angoisse), puis période de suractivité pour combler le vide, et puis troisième phase où tout retombe.
Ce qui fait peur c'est que de nos jours on ne peut pas maîtriser ce facteur temps, même lorsque la volonté farouche de retrouver un emploi tout de suite revient, on se trouve face à la dure réalité ...

Bonjour,
A propos de la maîtrise du facteur temps :
Licencié en 1995 sans lettre recommandée AR, j'ai signé la transaction que me tendait l'employeur, pour avoir de quoi vivre plus longtemps avant de retrouver un emploi... puis j'ai saisi le Conseil de Prud'hommes, la cour d'appel...qui ont rejeté toutes mes demandes... la Chambre sociale de la cour de cassation a cassé. en 2001.. (transaction nulle en l'absence de lettre recommandée AR de licenciement) ; la cour de renvoi après 1ère cassation a annulé la transaction, a dit que "mon licenciement n'est pas définitif (il faut encore que le conseil d'administration et la commission paritaire instituée par la convention collective soient saisis avant qu'on me notifie mon licenciement en recommandé AR), mais a date certaine" ; elle a donc requalifié en licenciement sans cause réelle et sérieuse, et m'a accordé 3,5 ans d'indemnités ; je suis à nouveau en cassation en vue d'obtenir après nouveau renvoi, le paiement de mes salaires depuis 1995 et ma réintégration (au moins formelle), le licenciement n'étant pas "définitif" (sur le fondement de deux arrêts "BNP" faisant jurisprudence).
J'en profite pour augmenter mes qualifications et passer des examens de droit : maîtrise, DEA, CRFPA en 2004, bientôt doctorat en droit (prévu 2006) et CAPA (avec un peu de chance 2005).
J'ai retravaillé 3 fois, mais à nouveau 3 prud'hommes (une fois l'employeur est venu avec son chéquier devant le Bureau de Conciliation, nous avons donc obtenu un PV de conciliation contre un chèque pour moi, une autre fois j'ai obtenu l'annulation d'une clause de non concurrence en appel avec dommages-intérêts, une 3e fois, requalification d'un contrat de travail temporaire en CDI en appel (c'est bizarre, les conseils de prud'hommes rejettent toujours toutes mes demandes, je suis toujours obligé de faire appel voir cassation pour gagner).
Ingénieur d'origine, je me sens attiré par les métiers du droit...
Comme quoi, les passerelles existent, le tout c'est de les trouver...
Mais je ne choisirai pas avocat salarié !
On me dit que les avocats qui sont aussi ingénieurs sont rares et que leurs compétences sont appréciées... notamment pour les affaires de construction...
Cordialement.

Pour ma part, après un 3ème cycle et une période de plusieurs mois pendant laquelle j'ai recherché un emploi cet hiver (que je n'ai évidemment pas trouvé ), j'ai donc décidé de présenter le crfpa que (ouf ) j'ai eu .

Peut être est-ce la seule solution pour trouver un emploi de juriste

Bonjour,
Non, réussir le CRFPA n'est pas la seule solution pour trouver un emploi de juriste, c'est d'ailleurs logique puisque c'est la voie normale pour devenir avocat, pas juriste d'entreprise), mais c'est un indice de plus pour les entreprises, qui à mon avis font le raisonnement suivant : entre un candidat qui a réussi cet examen très sélectif, et un autre qui ne l'a pas (soit qu'il ne s'est pas présenté ou qu'il ne l'a pas réussi), il vaut mieux prendre le premier.
A mon avis, concernant les docteurs en droit et ceux qui ne le sont pas, le raisonnement des entreprises est différent : d'abord posséder ou non un doctorat n'est pas une exigence de recrutement pour la plupart des postes (heureusement), c'est seulement un "plus", évidemment, celui qui est à la fois docteur en droit et qui a eu le CRFPA + le CAPA, n'a pas à se faire trop de soucis... compte tenu en particulier du projet de fusion "juriste d'entreprise - avocat" pour faire des "avocats d'entreprise".
Cordialement.